Il ne se passe pas une semaine sans qu'un mouvement de protestation ne soit observé dans la commune de Chabet El-Ameur. En effet, des dizaines d'habitants du village Immakhoukhen ont fermé, hier, le siège de l'APC de cette localité rurale située à une trentaine de km au sud-est du chef-lieu de la wilaya de Boumerdès. Il ne se passe pas une semaine sans qu'un mouvement de protestation ne soit observé dans la commune de Chabet El-Ameur. En effet, des dizaines d'habitants du village Immakhoukhen ont fermé, hier, le siège de l'APC de cette localité rurale située à une trentaine de km au sud-est du chef-lieu de la wilaya de Boumerdès. Les manifestants réclament l'aménagement d'une piste longue de trois km reliant leur village au chemin vicinal menant au versant sud-ouest du chef-lieu communal. Les villageois trouvent d'énormes difficultés en traversant la piste en question en hiver. C'est la boue partout et les automobilistes ne s'y aventurent pas. Même le transport est inexistant. Les villageois possédant des véhicules ne peuvent pas les utiliser pour accéder au village. Ils sont contraints d'abandonner leurs voitures en contrebas du village et rejoindre leurs habitations par la suite à pied. C'est un calvaire en cette période hivernale car même les malades nécessitant un déplacement à la polyclinique souffrent également. En sus de cela, le centre de soin de village est fermé depuis le début des années 90 et n'a jamais ouvert ses portes aux malades de la région. Cette structure de santé est habitée par un fonctionnaire de secteur. Ils réclament, en outre, le raccordement de village au réseau AEP et s'indignent contre les retards mis dans la résolution du stress hydrique qui pénaliuse les villageois depuis des décades. « Les habitants s'alimentent à partir d'une fontaine située dans les maquis avoisinants », nous précise un manifestant. Ici une citerne d'eau potable est cédée à 1.400 DA l'unité. La pénurie d'eau potable dans ce village se pose même en hiver. Les protestataires réclament également la réalisation de nouvelles classes à l'école primaire du village qui connait depuis plusieurs années une surcharge des élèves. Ils sollicitent ainsi une cantine scolaire pour les écoliers et le chauffage dans les classes. À l'heure où nous mettons sous presse, le siège de l'APC était encore fermé et plusieurs citoyens n'ont pas pu accéder au service de l'état civil pour se faire délivrer leurs documents administratifs. Nos tentatives de joindre le P/APC de cette localité ont resté vaines. Les manifestants réclament l'aménagement d'une piste longue de trois km reliant leur village au chemin vicinal menant au versant sud-ouest du chef-lieu communal. Les villageois trouvent d'énormes difficultés en traversant la piste en question en hiver. C'est la boue partout et les automobilistes ne s'y aventurent pas. Même le transport est inexistant. Les villageois possédant des véhicules ne peuvent pas les utiliser pour accéder au village. Ils sont contraints d'abandonner leurs voitures en contrebas du village et rejoindre leurs habitations par la suite à pied. C'est un calvaire en cette période hivernale car même les malades nécessitant un déplacement à la polyclinique souffrent également. En sus de cela, le centre de soin de village est fermé depuis le début des années 90 et n'a jamais ouvert ses portes aux malades de la région. Cette structure de santé est habitée par un fonctionnaire de secteur. Ils réclament, en outre, le raccordement de village au réseau AEP et s'indignent contre les retards mis dans la résolution du stress hydrique qui pénaliuse les villageois depuis des décades. « Les habitants s'alimentent à partir d'une fontaine située dans les maquis avoisinants », nous précise un manifestant. Ici une citerne d'eau potable est cédée à 1.400 DA l'unité. La pénurie d'eau potable dans ce village se pose même en hiver. Les protestataires réclament également la réalisation de nouvelles classes à l'école primaire du village qui connait depuis plusieurs années une surcharge des élèves. Ils sollicitent ainsi une cantine scolaire pour les écoliers et le chauffage dans les classes. À l'heure où nous mettons sous presse, le siège de l'APC était encore fermé et plusieurs citoyens n'ont pas pu accéder au service de l'état civil pour se faire délivrer leurs documents administratifs. Nos tentatives de joindre le P/APC de cette localité ont resté vaines.