La direction de la culture de la wilaya de Tizi-Ouzou a entamé des démarches auprès du ministère de tutelle pour le classement de la maison natale du grand compositeur algérien Mohamed Iguerbouchène, patrimoine national, a-t-on appris lundi auprès de cette institution. La direction de la culture de la wilaya de Tizi-Ouzou a entamé des démarches auprès du ministère de tutelle pour le classement de la maison natale du grand compositeur algérien Mohamed Iguerbouchène, patrimoine national, a-t-on appris lundi auprès de cette institution. Le service patrimoine de la direction de la culture a ficelé un dossier de classement qui sera présenté, jeudi prochain, au niveau de la maison de la culture Mouloud-Mammeri, à l'occasion d'une journée d'étude sur la vie et l'œuvre de Mohamed Iguerbouchène. Ce projet répond à la préoccupation de la préservation et de la mise en valeur du patrimoine culturel de la région. Il entre dans le cadre de la démarche de classement des maisons natales des personnalités historiques et artistiques de la wilaya de Tizi-Ouzou, initiée par la direction locale de la culture, a-t-on précisé. Mohand Iguerbouchène est né le 13 novembre 1907 à Ait Ouchen, dans l'actuelle commune d'Aghribs (daïra d'Azeffoune). Enfant, il jouait déjà de la flûte avant de passer au piano. Il était réputé pour avoir une "extraordinaire mémoire musicale" grâce à laquelle il pouvait rejouer des airs écoutés qu'une ou deux fois. A l'âge de 12 ans, il fut inscrit au Norton College puis à la Royal Academy of music, de Londres. A 18 ans, il donna son premier concert à Bregenz, sur le lac de Constance (plans d'eaux situés au nord des Alpes, à la frontière entre l'Allemagne, la Suisse et l'Autriche, alimentés principalement par le Rhin), où il exécuta notamment deux rapsodies mauresques d'inspiration algérienne. Ce fut alors le début d'une œuvre grandiose constituée de 160 symphonies parmi lesquelles les deux rapsodies Kabylia et Arabic et de musiques de film dont Pépé le Moko de Julien Duvivier et Les plongeurs du désert de Tahar Henache. Il a également composé une centaine de mélodies inspirées de la lecture des poèmes des Mille et Une Nuits. Mohamed Iguerbouchène s'est éteint à l'âge de 59 ans, des suites d'une longue maladie, le 23 août 1966 à Alger. Jeudi prochain, un hommage lui sera rendu à Tizi-Ouzou à travers une journée d'étude qui sera organisée par l'association Mohamed- Iguerbouchène en collaboration avec la direction locale de la culture. Au programme de cette manifestation culturelle figurent une exposition, des témoignages et une conférence-débats autour de la vie et l'œuvre de Mohamed Iguerbouchène et des spectacles de musique instrumentale. Le service patrimoine de la direction de la culture a ficelé un dossier de classement qui sera présenté, jeudi prochain, au niveau de la maison de la culture Mouloud-Mammeri, à l'occasion d'une journée d'étude sur la vie et l'œuvre de Mohamed Iguerbouchène. Ce projet répond à la préoccupation de la préservation et de la mise en valeur du patrimoine culturel de la région. Il entre dans le cadre de la démarche de classement des maisons natales des personnalités historiques et artistiques de la wilaya de Tizi-Ouzou, initiée par la direction locale de la culture, a-t-on précisé. Mohand Iguerbouchène est né le 13 novembre 1907 à Ait Ouchen, dans l'actuelle commune d'Aghribs (daïra d'Azeffoune). Enfant, il jouait déjà de la flûte avant de passer au piano. Il était réputé pour avoir une "extraordinaire mémoire musicale" grâce à laquelle il pouvait rejouer des airs écoutés qu'une ou deux fois. A l'âge de 12 ans, il fut inscrit au Norton College puis à la Royal Academy of music, de Londres. A 18 ans, il donna son premier concert à Bregenz, sur le lac de Constance (plans d'eaux situés au nord des Alpes, à la frontière entre l'Allemagne, la Suisse et l'Autriche, alimentés principalement par le Rhin), où il exécuta notamment deux rapsodies mauresques d'inspiration algérienne. Ce fut alors le début d'une œuvre grandiose constituée de 160 symphonies parmi lesquelles les deux rapsodies Kabylia et Arabic et de musiques de film dont Pépé le Moko de Julien Duvivier et Les plongeurs du désert de Tahar Henache. Il a également composé une centaine de mélodies inspirées de la lecture des poèmes des Mille et Une Nuits. Mohamed Iguerbouchène s'est éteint à l'âge de 59 ans, des suites d'une longue maladie, le 23 août 1966 à Alger. Jeudi prochain, un hommage lui sera rendu à Tizi-Ouzou à travers une journée d'étude qui sera organisée par l'association Mohamed- Iguerbouchène en collaboration avec la direction locale de la culture. Au programme de cette manifestation culturelle figurent une exposition, des témoignages et une conférence-débats autour de la vie et l'œuvre de Mohamed Iguerbouchène et des spectacles de musique instrumentale.