La Russie va réduire d'un tiers le tarif de ses livraisons de gaz à l'Ukraine et acquérir pour 15 milliards de dollars d'obligations émises par Kiev, semblant ainsi récompenser Viktor Ianoukovitch pour son refus de signer un accord d'association avec l'Union européenne. La Russie va réduire d'un tiers le tarif de ses livraisons de gaz à l'Ukraine et acquérir pour 15 milliards de dollars d'obligations émises par Kiev, semblant ainsi récompenser Viktor Ianoukovitch pour son refus de signer un accord d'association avec l'Union européenne. La volte-face du président ukrainien, le 21 novembre, a déclenché un vaste mouvement de contestation et de remise en cause de son pouvoir. L'opposition, qui le soupçonne de vouloir brader les intérêts du pays à la Russie, a appelé à un nouveau rassemblement de masse mardi dans le centre de Kiev. Moscou, qui redoutait de voir l'Ukraine échapper à sa sphère d'influence, voit, en revanche, d'un bon œil le changement de pied de Viktor Ianoukovitch, qui a été reçu mardi au Kremlin par Vladimir Poutine. Le président russe a annoncé que la compagnie pétrolière publique Gazprom allait consentir un important rabais sur les tarifs de ses livraisons de gaz naturel à l'Ukraine. Aujourd'hui facturé à 400 dollars environ les 1.000 mètres cubes, le gaz russe passera à 268,5 dollars à compter du mois de janvier. Les difficultés financières de l'Ukraine sont telles que le pays issu de l'éclatement de l'Union soviétique redoutait de ne pouvoir régler ses factures énergétiques cet hiver. De même, la Russie va apporter un bol d'oxygène aux finances publiques de son voisin en achetant pour 15 milliards de dollars d'emprunts ukrainiens étalés sur cette année et l'an prochain. Le ministre russe des Finances, Anton Silouanov, a précisé que ce programme d'achats d'obligations serait financé par le Fonds souverain russe. La Russie a, par ailleurs, décidé de reprendre ses livraisons de pétrole à la raffinerie d'Odessa, rouverte en octobre après trois ans d'arrêt, selon des traders intervenant sur le marché des matières premières. Mais à Kiev, où le camp pro-européen mobilise sans relâche depuis quatre semaines, on estime que Viktor Ianoukovitch n'a rien à faire à Moscou. La volte-face du président ukrainien, le 21 novembre, a déclenché un vaste mouvement de contestation et de remise en cause de son pouvoir. L'opposition, qui le soupçonne de vouloir brader les intérêts du pays à la Russie, a appelé à un nouveau rassemblement de masse mardi dans le centre de Kiev. Moscou, qui redoutait de voir l'Ukraine échapper à sa sphère d'influence, voit, en revanche, d'un bon œil le changement de pied de Viktor Ianoukovitch, qui a été reçu mardi au Kremlin par Vladimir Poutine. Le président russe a annoncé que la compagnie pétrolière publique Gazprom allait consentir un important rabais sur les tarifs de ses livraisons de gaz naturel à l'Ukraine. Aujourd'hui facturé à 400 dollars environ les 1.000 mètres cubes, le gaz russe passera à 268,5 dollars à compter du mois de janvier. Les difficultés financières de l'Ukraine sont telles que le pays issu de l'éclatement de l'Union soviétique redoutait de ne pouvoir régler ses factures énergétiques cet hiver. De même, la Russie va apporter un bol d'oxygène aux finances publiques de son voisin en achetant pour 15 milliards de dollars d'emprunts ukrainiens étalés sur cette année et l'an prochain. Le ministre russe des Finances, Anton Silouanov, a précisé que ce programme d'achats d'obligations serait financé par le Fonds souverain russe. La Russie a, par ailleurs, décidé de reprendre ses livraisons de pétrole à la raffinerie d'Odessa, rouverte en octobre après trois ans d'arrêt, selon des traders intervenant sur le marché des matières premières. Mais à Kiev, où le camp pro-européen mobilise sans relâche depuis quatre semaines, on estime que Viktor Ianoukovitch n'a rien à faire à Moscou.