L'Algérie prône la mise en œuvre d'une stratégie multisectorielle pour une action sanitaire susceptible d'enrayer toute menace de maladies à transmission vectorielle (MTV), a indiqué, jeudi à Ghardaïa, le secrétaire général du ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, Abdelhak Sayhi. L'Algérie prône la mise en œuvre d'une stratégie multisectorielle pour une action sanitaire susceptible d'enrayer toute menace de maladies à transmission vectorielle (MTV), a indiqué, jeudi à Ghardaïa, le secrétaire général du ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, Abdelhak Sayhi. Intervenant lors d'un séminaire, organisé par le ministère de la Santé portant sur la lutte contre les maladies à transmission vectorielle dans le cadre de la mise en œuvre du règlement sanitaire international (RSI2005), M. Sayhi a rappelé que "l'Algérie s'intègre dans le vaste processus mondial de vigilance, d'alerte et de riposte face aux menaces et aux événements sanitaires émergents et réémergents". "La mondialisation des activités économiques, commerciales et le déplacement des personnes dans différentes régions du monde nous pousse à adopter un plan d'action pour lutter et riposter contre les maladies émergentes et réemergentes basé sur la surveillance, l'alerte précoce et la riposte prompte". De leur côté, les participants à ce séminaire qui a regroupé outre les directeurs centraux du ministère de la Santé, les experts de l'OMS, le représentant de l'OMS à Alger, les directeurs de la santé et responsables des établissements hospitaliers des wilayas du Sud, ont insisté sur le renforcement de la collaboration intersectorielle et transfrontalière pour une meilleure surveillance des maladies et événements de santé publique de portée internationale. Les intervenants ont, au cours de cette rencontre d'une journée, également préconisé la mise en œuvre effective du règlement sanitaire international en Algérie par l'élaboration des textes juridiques répondant aux besoins de son fonctionnement y compris le statut juridique des autorités compétentes aux points d'entrée et postes frontaliers, la conformité du système national de surveillance en fonction des dispositions du RSI. Le renforcement des capacités d'intervention rapide en cas d'urgence de santé publique en Algérie, en mettant un accent sur l'établissement des procédures et la pratique des évaluations a été évoqué durant ce séminaire. Rappelant la menace récurrente du paludisme d'importation, les participants ont souligné la nécessité de renforcer le dispositif de surveillance et de lutte contre le paludisme dans les wilayas du sud du pays, et notamment aux postes frontaliers. Les participants ont fortement recommandé l'établissement d'une cartographie des menaces et des ressources disponibles, ainsi que l'actualisation du plan ORSEC en conformité avec les dispositifs du RSI, la mise en place d'un mécanisme de coordination de la communication en prévision de situations d'urgence, ainsi que le renforcement des programmes d'inspection et les plans de gestion des risques, pour une meilleure supervision et coordination des interventions. Les intervenants ont plaidé aussi pour l'amélioration des infrastructures des services chargés du contrôle sanitaire aux postes d'entrée en les dotant d'équipements de communication et d'inspection pour l'adoption de mesures sanitaires. Plusieurs communications soutenues par des diapositifs et portant sur l'intérêt de renforcement de la lutte antivectorielle, le règlement sanitaire international, la stratégie de lutte contre les maladies émergentes et les menaces sanitaires ont été animées par des experts et professeurs en médecine, durant cette journée. Intervenant lors d'un séminaire, organisé par le ministère de la Santé portant sur la lutte contre les maladies à transmission vectorielle dans le cadre de la mise en œuvre du règlement sanitaire international (RSI2005), M. Sayhi a rappelé que "l'Algérie s'intègre dans le vaste processus mondial de vigilance, d'alerte et de riposte face aux menaces et aux événements sanitaires émergents et réémergents". "La mondialisation des activités économiques, commerciales et le déplacement des personnes dans différentes régions du monde nous pousse à adopter un plan d'action pour lutter et riposter contre les maladies émergentes et réemergentes basé sur la surveillance, l'alerte précoce et la riposte prompte". De leur côté, les participants à ce séminaire qui a regroupé outre les directeurs centraux du ministère de la Santé, les experts de l'OMS, le représentant de l'OMS à Alger, les directeurs de la santé et responsables des établissements hospitaliers des wilayas du Sud, ont insisté sur le renforcement de la collaboration intersectorielle et transfrontalière pour une meilleure surveillance des maladies et événements de santé publique de portée internationale. Les intervenants ont, au cours de cette rencontre d'une journée, également préconisé la mise en œuvre effective du règlement sanitaire international en Algérie par l'élaboration des textes juridiques répondant aux besoins de son fonctionnement y compris le statut juridique des autorités compétentes aux points d'entrée et postes frontaliers, la conformité du système national de surveillance en fonction des dispositions du RSI. Le renforcement des capacités d'intervention rapide en cas d'urgence de santé publique en Algérie, en mettant un accent sur l'établissement des procédures et la pratique des évaluations a été évoqué durant ce séminaire. Rappelant la menace récurrente du paludisme d'importation, les participants ont souligné la nécessité de renforcer le dispositif de surveillance et de lutte contre le paludisme dans les wilayas du sud du pays, et notamment aux postes frontaliers. Les participants ont fortement recommandé l'établissement d'une cartographie des menaces et des ressources disponibles, ainsi que l'actualisation du plan ORSEC en conformité avec les dispositifs du RSI, la mise en place d'un mécanisme de coordination de la communication en prévision de situations d'urgence, ainsi que le renforcement des programmes d'inspection et les plans de gestion des risques, pour une meilleure supervision et coordination des interventions. Les intervenants ont plaidé aussi pour l'amélioration des infrastructures des services chargés du contrôle sanitaire aux postes d'entrée en les dotant d'équipements de communication et d'inspection pour l'adoption de mesures sanitaires. Plusieurs communications soutenues par des diapositifs et portant sur l'intérêt de renforcement de la lutte antivectorielle, le règlement sanitaire international, la stratégie de lutte contre les maladies émergentes et les menaces sanitaires ont été animées par des experts et professeurs en médecine, durant cette journée.