L'Observatoire économique euro-méditerranéen basé à Marseille (France) rapporte que l'Institut de la Méditerranée rédige un schéma-programme sur trois ans pour faire entrer de plain pied la culture comme secteur économique au sud de la Méditerranée. L'Observatoire économique euro-méditerranéen basé à Marseille (France) rapporte que l'Institut de la Méditerranée rédige un schéma-programme sur trois ans pour faire entrer de plain pied la culture comme secteur économique au sud de la Méditerranée. D'abord une phase d'observation (il manque une nomenclature de ce qui existe, souligne Henry Roux-Alezais, président et co-fondateur avec Jean-Louis Reiffers de l'Institut de la Méditerranée,) qui analysera les pratiques de sept pays, à savoir l'Algérie, le Maroc, la Tunisie, l'Egypte, la Jordanie, le Liban et la Palestine, indique cette source. Aussi, une bonne gestion financière, administrative et des ressources humaines est indispensable pour mener à bien la politique de bonne gouvernance. L'Observatoire souligne qu'ensuite, un processus assisté d'auto-formation avec une co-construction de modules de formation avec les parties prenantes. "La nouvelle feuille de route de l'Institut de la Méditerranée se précise. Le Femise (Forum euro-méditerranéen des instituts de sciences économiques) a répondu à l'appel d'offres de l'Union européenne sur la rédaction d'études économiques. Il faudra attendre la fin de l'année 2013 pour savoir si l'organisme, devenu au fil des années un expert en matière de recommandations auprès des pays méditerranéens, se voit confier pour la quatrième fois cette mission par Bruxelles" a-t-il souligné. Parallèlement, l'Institut de la Méditerranée, avec dix autres partenaires dont l'IEMED (Institut européen de la Méditerranée – Barcelone), répond actuellement à un autre appel d'offres européen concernant la culture. L'IMPGT (Institut de management public et gouvernance territoriale), sous la houlette de Robert Fouchet, a posé un constat sur le contexte institutionnel, "dans les pays méditerranéens, la situation actuelle se caractérise par des lacunes en terme de politiques culturelles" et sectoriel, "la culture est un secteur défaillant en termes d'infrastructures, d'outils/ressources managériaux et de formation", ajoute-t-il. Pour Henry Roux-Alezais, président et co-fondateur avec Jean-Louis Reiffers de l'Institut de la Méditerranée, "il faut développer une nouvelle économie de la culture pour la transformer en facteur de cohésion sociale, politique et de développement économique grâce à l'attractivité du territoire. Le problème réside dans le manque de projets" . L'absence de connaissances est un facteur de conflits L'Institut s'attèle, donc, depuis cinq mois à la rédaction d'un schéma programme sur trois ans. Ce document de cadrage suggère, notamment, de renforcer les compétences des opérateurs culturels, de créer des outils managériaux spécifiques pour la gestion des activités culturelles et d'identifier de nouveaux modes de soutien et de développement de ces activités. Pour parvenir aux objectifs soulevés par ce schéma, une bonne gestion financière, administrative et des ressources humaines, une culture synonyme d'impact durable au niveau territorial, et un partage d'informations et de réseaux entre les opérateurs culturels, l'Institut de la Méditerranée va procéder en trois étapes. D'abord une phase d'observation ("il manque une nomenclature de ce qui existe", souligne Henry Roux-Alezais) qui analysera les pratiques de sept pays : l'Algérie, le Maroc, la Tunisie, l'Egypte, la Jordanie, le Liban et la Palestine. Ensuite, un processus assisté d'autoformation avec une co-construction de modules de formation avec les parties prenantes. Enfin, un processus opérationnel qui se traduira par la production d'outils (marketing et plate-forme collaborative) ainsi que la structuration du secteur culturel. "L'absence de connaissances est un facteur de conflits. L'ouverture sur les autres communautés ne peut venir que des jeunes. Il faut recréer une nouvelle confiance, en faire un enjeu politique. Les grands problèmes sont politiques avant d'être financiers", affirme le président de l'Institut de la Méditerranée. D'abord une phase d'observation (il manque une nomenclature de ce qui existe, souligne Henry Roux-Alezais, président et co-fondateur avec Jean-Louis Reiffers de l'Institut de la Méditerranée,) qui analysera les pratiques de sept pays, à savoir l'Algérie, le Maroc, la Tunisie, l'Egypte, la Jordanie, le Liban et la Palestine, indique cette source. Aussi, une bonne gestion financière, administrative et des ressources humaines est indispensable pour mener à bien la politique de bonne gouvernance. L'Observatoire souligne qu'ensuite, un processus assisté d'auto-formation avec une co-construction de modules de formation avec les parties prenantes. "La nouvelle feuille de route de l'Institut de la Méditerranée se précise. Le Femise (Forum euro-méditerranéen des instituts de sciences économiques) a répondu à l'appel d'offres de l'Union européenne sur la rédaction d'études économiques. Il faudra attendre la fin de l'année 2013 pour savoir si l'organisme, devenu au fil des années un expert en matière de recommandations auprès des pays méditerranéens, se voit confier pour la quatrième fois cette mission par Bruxelles" a-t-il souligné. Parallèlement, l'Institut de la Méditerranée, avec dix autres partenaires dont l'IEMED (Institut européen de la Méditerranée – Barcelone), répond actuellement à un autre appel d'offres européen concernant la culture. L'IMPGT (Institut de management public et gouvernance territoriale), sous la houlette de Robert Fouchet, a posé un constat sur le contexte institutionnel, "dans les pays méditerranéens, la situation actuelle se caractérise par des lacunes en terme de politiques culturelles" et sectoriel, "la culture est un secteur défaillant en termes d'infrastructures, d'outils/ressources managériaux et de formation", ajoute-t-il. Pour Henry Roux-Alezais, président et co-fondateur avec Jean-Louis Reiffers de l'Institut de la Méditerranée, "il faut développer une nouvelle économie de la culture pour la transformer en facteur de cohésion sociale, politique et de développement économique grâce à l'attractivité du territoire. Le problème réside dans le manque de projets" . L'absence de connaissances est un facteur de conflits L'Institut s'attèle, donc, depuis cinq mois à la rédaction d'un schéma programme sur trois ans. Ce document de cadrage suggère, notamment, de renforcer les compétences des opérateurs culturels, de créer des outils managériaux spécifiques pour la gestion des activités culturelles et d'identifier de nouveaux modes de soutien et de développement de ces activités. Pour parvenir aux objectifs soulevés par ce schéma, une bonne gestion financière, administrative et des ressources humaines, une culture synonyme d'impact durable au niveau territorial, et un partage d'informations et de réseaux entre les opérateurs culturels, l'Institut de la Méditerranée va procéder en trois étapes. D'abord une phase d'observation ("il manque une nomenclature de ce qui existe", souligne Henry Roux-Alezais) qui analysera les pratiques de sept pays : l'Algérie, le Maroc, la Tunisie, l'Egypte, la Jordanie, le Liban et la Palestine. Ensuite, un processus assisté d'autoformation avec une co-construction de modules de formation avec les parties prenantes. Enfin, un processus opérationnel qui se traduira par la production d'outils (marketing et plate-forme collaborative) ainsi que la structuration du secteur culturel. "L'absence de connaissances est un facteur de conflits. L'ouverture sur les autres communautés ne peut venir que des jeunes. Il faut recréer une nouvelle confiance, en faire un enjeu politique. Les grands problèmes sont politiques avant d'être financiers", affirme le président de l'Institut de la Méditerranée.