La loi 85/05 relative à la protection et la promotion de la santé vit ses derniers moments. "Une nouvelle loi sanitaire est sur le bureau du gouvernement", a révélé, hier, en marge du colloque sur les politiques de santé, le ministre de la Santé et de la Réforme hospitalière, Abdelmalek Boudiaf. La loi 85/05 relative à la protection et la promotion de la santé vit ses derniers moments. "Une nouvelle loi sanitaire est sur le bureau du gouvernement", a révélé, hier, en marge du colloque sur les politiques de santé, le ministre de la Santé et de la Réforme hospitalière, Abdelmalek Boudiaf. Ce sera une réforme de la réforme mise en œuvre depuis plus d'une décennie. Dans son discours d'ouverture le ministre de la Santé a exposé les motifs qui ont rendu nécessaire la révision de la loi sanitaire. « Le développement économique, les transformations sociales et les exigences fondamentales qu'exige actuellement le niveau de progrès que notre pays a connu, appelle nécessairement à reconsidérer le système de santé et la législation et revoir son organisation », a expliqué le ministre qui fait savoir également qu' « il est devenu tout aussi plus que nécessaire de reconsidérer les méthodes et les moyens de gestion des services de santé publique ». Il s'agit donc de revoir de fond en comble le système de santé publique en Algérie avec en toile de fond une « meilleure prise en charge du malade et de mieux répondre à ses besoins et de lui assurer une bonne qualité des différents services qui lui sont offerts". Il est question aussi de revoir la carte sanitaire qui est devenu aussi obsolète que la loi 85/05. Les deux chantiers auxquels s'est attelé le ministère de la Santé seront mis en œuvre au plus tard la fin de l'année en cours. Avant l'aboutissement de ces deux chantiers, le ministre a révélé que le secteur de la santé « va vers des assises nationales et tous les acteurs de la santé sont concernés et seuls ceux qui ne veulent pas participer s'excluront d'eux-mêmes ». En plus clair, l'adoption du projet de la nouvelle loi sanitaire enlèverait bien des obstacles de nature « religieux ou législatifs à la pratique de certains actes médicaux ». Louisa Chachoua, professeur en médecine, chef de service ophtalmologie, hôpital Nafissa Hamoud, elle, est convaincue que « la nouvelle loi sanitaire va révolutionner » le système de santé en Algérie. « La nouvelle loi sanitaire va résoudre les nombreux auxquels est confronté le système de santé en Algérie », a-t-elle expliqué en marge du colloque. Elle prédit que le texte sera prêt à la fin de l'année en cours et estime « le document nécessaire pour les médecins notamment pour les greffes d'organes prélevés de cadavres et l'activité complémentaire». Pour ce qui est du colloque international sur les politiques de la santé, le ministre de la Santé a loué l'apport des spécialistes invités à cette rencontre organisé en partenariat avec l'Ecole nationale supérieure en sciences politiques et placé sous le haut patronage du président de la République. « Nous voulons des échanges des expériences des uns et des autres », a-t-il expliqué en relevant que « ces spécialistes ont participé chacun dans son pays à l'élaboration de la carte de sanitaire dans ces contrées ». Ce sont des « conseillers », a-t-il indiqué. Il est à signaler que les travaux dureront deux jours. D'éminents spécialistes, nationaux et étrangers du secteur de la santé interviendront au cours de ce colloque par des exposés liés à la pratique de la médecine dans ses différents volets. Ce sera une réforme de la réforme mise en œuvre depuis plus d'une décennie. Dans son discours d'ouverture le ministre de la Santé a exposé les motifs qui ont rendu nécessaire la révision de la loi sanitaire. « Le développement économique, les transformations sociales et les exigences fondamentales qu'exige actuellement le niveau de progrès que notre pays a connu, appelle nécessairement à reconsidérer le système de santé et la législation et revoir son organisation », a expliqué le ministre qui fait savoir également qu' « il est devenu tout aussi plus que nécessaire de reconsidérer les méthodes et les moyens de gestion des services de santé publique ». Il s'agit donc de revoir de fond en comble le système de santé publique en Algérie avec en toile de fond une « meilleure prise en charge du malade et de mieux répondre à ses besoins et de lui assurer une bonne qualité des différents services qui lui sont offerts". Il est question aussi de revoir la carte sanitaire qui est devenu aussi obsolète que la loi 85/05. Les deux chantiers auxquels s'est attelé le ministère de la Santé seront mis en œuvre au plus tard la fin de l'année en cours. Avant l'aboutissement de ces deux chantiers, le ministre a révélé que le secteur de la santé « va vers des assises nationales et tous les acteurs de la santé sont concernés et seuls ceux qui ne veulent pas participer s'excluront d'eux-mêmes ». En plus clair, l'adoption du projet de la nouvelle loi sanitaire enlèverait bien des obstacles de nature « religieux ou législatifs à la pratique de certains actes médicaux ». Louisa Chachoua, professeur en médecine, chef de service ophtalmologie, hôpital Nafissa Hamoud, elle, est convaincue que « la nouvelle loi sanitaire va révolutionner » le système de santé en Algérie. « La nouvelle loi sanitaire va résoudre les nombreux auxquels est confronté le système de santé en Algérie », a-t-elle expliqué en marge du colloque. Elle prédit que le texte sera prêt à la fin de l'année en cours et estime « le document nécessaire pour les médecins notamment pour les greffes d'organes prélevés de cadavres et l'activité complémentaire». Pour ce qui est du colloque international sur les politiques de la santé, le ministre de la Santé a loué l'apport des spécialistes invités à cette rencontre organisé en partenariat avec l'Ecole nationale supérieure en sciences politiques et placé sous le haut patronage du président de la République. « Nous voulons des échanges des expériences des uns et des autres », a-t-il expliqué en relevant que « ces spécialistes ont participé chacun dans son pays à l'élaboration de la carte de sanitaire dans ces contrées ». Ce sont des « conseillers », a-t-il indiqué. Il est à signaler que les travaux dureront deux jours. D'éminents spécialistes, nationaux et étrangers du secteur de la santé interviendront au cours de ce colloque par des exposés liés à la pratique de la médecine dans ses différents volets.