Ghardaïa, oasis de paix et de sagesse. La jolie carte postale n'a plus cours. Haine et rancœurs habitent désormais deux communautés qui sont liées pour des intérêts communs. Ghardaïa, oasis de paix et de sagesse. La jolie carte postale n'a plus cours. Haine et rancœurs habitent désormais deux communautés qui sont liées pour des intérêts communs. Ghardaïa est agitée par des actes de violence depuis plus d'un mois. Deux communautés s'affrontent sans que l'on sache exactement qui «allume» le feu de la fitna. Ni d'ailleurs pour quelles revendications. Les mesures et les initiatives du gouvernement n'ont pas « éteint » le feu qui couve toujours. Quelle (s) solution (s) pour Ghardaïa ? La question est sur toutes les lèvres. Un imposant dispositif de forces de l'ordre et antiémeutes a été déployé dans différents quartiers de Ghardaïa, pour mettre fin aux affrontements récurrents entre groupes de jeunes des deux communautés (malékite et ibadite). Depuis, lundi, après les heurts enregistrés dimanche qui ont fait un mort et dix blessés, dont trois policiers, un impressionnant renfort des forces de sécurité a quadrillé les différents points chauds de Ghardaïa afin de rétablir le calme dans la région. Des affrontements cycliques entre les deux communautés sont enregistrés à intervalles réguliers dans plusieurs quartiers de la ville et même dans les villes environnantes. La tension reste toujours vive malgré les «réconciliations» scellées par les sages des deux parties qui vivaient une entente parfaite jusqu'à une date assez récente. Pour la journée de lundi, c'était le chaos. La ville s'est embrasée. Les affrontements entre groupes de jeunes des deux communautés ont touché des quartiers auparavant épargnés par ces événements, tels que Bouchène, Beni-Isguen, El-Chaâba, Touzouz, Ben Smara, Sidi-Abbaz et les quartiers situés sur les hauteurs de Ghardaïa (Bouhraoua). Le calme régnait, hier, dans la ville meurtrie. C'est le calme fragile avant que le vent de sable ne souffle de nouveau sur Ghardaïa, si une solution durable n'est pas trouvée d'ici-là. Quelle solution ? Les autorités locales et centrales ont-elles identifié les « raisons de la colère » des Ghardaouis. Cela dure, pour les derniers évènements, depuis près d'un mois. Les actes de violences entre les deux communautés ibadite et malékite, perdurent. Un mois depuis que la violence s'est installée dans les différents coins et recoins de la ville et la situation ne semble guère s'améliorer en l'absence d'initiatives fortes à même de ramener le calme et la quiétude parmi les populations de cette contrée. Quels sont les paramètres que le gouvernement a « oublié » de prendre en compte pour trouver une solution à ces violences qui n'épargnent ni les biens ni les personnes. Il saute aux yeux que les «initiatives»de Sellal mises en œuvre juste après sa rencontre avec les notables et les sages des deux communautés à Alger n'ont pas eu un impact sur le terrain. Ni d'ailleurs sa visite à la veille du Mouloud au cours de laquelle il a « prié » pour la paix avec les fidèles malékites et ibadites. La mission de bons offices initiée par le HCI dont des membres de cette institution se sont déplacés à Ghardaïa pour juger sur place et inviter les populations des deux communautés à mettre en pratique les recommandations du Saint Coran n'a pas eu plus de succès. Encore moins les tentatives de conciliation des autorités locales. Le brasier mal éteint risque de reprendre de plus belle si la solution tarde à venir au vu de l'échec de la stratégie mise en place par le gouvernement. Bien que pour Tayeb Belaïz, ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales l'initiative de Sellal n'a pas échoué. « Bien au contraire, nous avons réussi à mettre en place un pacte accepté par les deux parties ». Qu'est ce qui a fait alors rallumer le feu de la fitna ? Tayeb Belaïz, écarte la « main de l'étranger ». Le ministre soupçonne des mains internes. Qui a intérêt à ce que la région mozabite s'embrase ? Répondre à cette question est une solution d'une partie du problème qui agite les populations de rites malékite et mozabite. Il s'agit d'isoler ces parties internes pour éliminer la nuisance de leurs actions. L'autre partie tient au fait de la gouvernance de la région. Une bonne gouvernance cela s'entend où toute la population établie dans cette zone bénéficie des retombées des bienfaits du développement socio-économique et du partage équitable des richesses. Pour le moment il y a lieu de cerner les tenants et les aboutissants de cette crise qui ne cesse de semer les germes de la division et d'entretenir la tension en permanence entre deux communautés qui étaient solidaires et vivaient en parfaite intelligence. L'économie et à la stabilité de la région est menacée par ces « bouffées » de violence. Une menace réelle qui risque de s'étendre à tout le pays. Ghardaïa est agitée par des actes de violence depuis plus d'un mois. Deux communautés s'affrontent sans que l'on sache exactement qui «allume» le feu de la fitna. Ni d'ailleurs pour quelles revendications. Les mesures et les initiatives du gouvernement n'ont pas « éteint » le feu qui couve toujours. Quelle (s) solution (s) pour Ghardaïa ? La question est sur toutes les lèvres. Un imposant dispositif de forces de l'ordre et antiémeutes a été déployé dans différents quartiers de Ghardaïa, pour mettre fin aux affrontements récurrents entre groupes de jeunes des deux communautés (malékite et ibadite). Depuis, lundi, après les heurts enregistrés dimanche qui ont fait un mort et dix blessés, dont trois policiers, un impressionnant renfort des forces de sécurité a quadrillé les différents points chauds de Ghardaïa afin de rétablir le calme dans la région. Des affrontements cycliques entre les deux communautés sont enregistrés à intervalles réguliers dans plusieurs quartiers de la ville et même dans les villes environnantes. La tension reste toujours vive malgré les «réconciliations» scellées par les sages des deux parties qui vivaient une entente parfaite jusqu'à une date assez récente. Pour la journée de lundi, c'était le chaos. La ville s'est embrasée. Les affrontements entre groupes de jeunes des deux communautés ont touché des quartiers auparavant épargnés par ces événements, tels que Bouchène, Beni-Isguen, El-Chaâba, Touzouz, Ben Smara, Sidi-Abbaz et les quartiers situés sur les hauteurs de Ghardaïa (Bouhraoua). Le calme régnait, hier, dans la ville meurtrie. C'est le calme fragile avant que le vent de sable ne souffle de nouveau sur Ghardaïa, si une solution durable n'est pas trouvée d'ici-là. Quelle solution ? Les autorités locales et centrales ont-elles identifié les « raisons de la colère » des Ghardaouis. Cela dure, pour les derniers évènements, depuis près d'un mois. Les actes de violences entre les deux communautés ibadite et malékite, perdurent. Un mois depuis que la violence s'est installée dans les différents coins et recoins de la ville et la situation ne semble guère s'améliorer en l'absence d'initiatives fortes à même de ramener le calme et la quiétude parmi les populations de cette contrée. Quels sont les paramètres que le gouvernement a « oublié » de prendre en compte pour trouver une solution à ces violences qui n'épargnent ni les biens ni les personnes. Il saute aux yeux que les «initiatives»de Sellal mises en œuvre juste après sa rencontre avec les notables et les sages des deux communautés à Alger n'ont pas eu un impact sur le terrain. Ni d'ailleurs sa visite à la veille du Mouloud au cours de laquelle il a « prié » pour la paix avec les fidèles malékites et ibadites. La mission de bons offices initiée par le HCI dont des membres de cette institution se sont déplacés à Ghardaïa pour juger sur place et inviter les populations des deux communautés à mettre en pratique les recommandations du Saint Coran n'a pas eu plus de succès. Encore moins les tentatives de conciliation des autorités locales. Le brasier mal éteint risque de reprendre de plus belle si la solution tarde à venir au vu de l'échec de la stratégie mise en place par le gouvernement. Bien que pour Tayeb Belaïz, ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales l'initiative de Sellal n'a pas échoué. « Bien au contraire, nous avons réussi à mettre en place un pacte accepté par les deux parties ». Qu'est ce qui a fait alors rallumer le feu de la fitna ? Tayeb Belaïz, écarte la « main de l'étranger ». Le ministre soupçonne des mains internes. Qui a intérêt à ce que la région mozabite s'embrase ? Répondre à cette question est une solution d'une partie du problème qui agite les populations de rites malékite et mozabite. Il s'agit d'isoler ces parties internes pour éliminer la nuisance de leurs actions. L'autre partie tient au fait de la gouvernance de la région. Une bonne gouvernance cela s'entend où toute la population établie dans cette zone bénéficie des retombées des bienfaits du développement socio-économique et du partage équitable des richesses. Pour le moment il y a lieu de cerner les tenants et les aboutissants de cette crise qui ne cesse de semer les germes de la division et d'entretenir la tension en permanence entre deux communautés qui étaient solidaires et vivaient en parfaite intelligence. L'économie et à la stabilité de la région est menacée par ces « bouffées » de violence. Une menace réelle qui risque de s'étendre à tout le pays.