Le branle-bas politique commence à livrer une bataille féroce au sein des différents clans du régime. Par médias interposés, les groupes rangés en deux camps, l'un favorables au 4e mandat pour Bouteflika et l'autre qui a choisi l'opposition en faveur d'autres candidats, se déclarent la guerre. Le branle-bas politique commence à livrer une bataille féroce au sein des différents clans du régime. Par médias interposés, les groupes rangés en deux camps, l'un favorables au 4e mandat pour Bouteflika et l'autre qui a choisi l'opposition en faveur d'autres candidats, se déclarent la guerre. Avec une pré-campagne qui vient de démarrer, le linge sale ne se lave pas en famille et il n'y a pas de discrétion dans les propos. Le déballage des scandales entre factions politiques, les accusations et insultes mutuelles des uns et des autres et les discours vindicatifs ont fini par l'emporter. L'enjeu de l'élection présidentielle alimente des débordements verbaux au-delà des retranchements habituels de la classe politique. Par prudence tactique, les partis classiques ne versaient pas dans des considérations outrancières vis-à-vis de leurs adversaires. Mais une mutation semble s'inscrire comme une dissonance politique suite à l'étalage sans retenue des hommes politiques les plus en vue sur la scène nationale. Le FLN dans ce cadre, ne s'embarrasse pas de formules de politesse et va jusqu'au discrédit notoire des institutions comme c'est le cas d'un organe sensible qui est l'ANP. D'autres, qui ont choisi une posture moins enclavée, ne manquent pas d'inspiration en s'attaquant ouvertement au clan dit de Bouteflika qu'ils accusent de tous les maux durant le règne de ses 15 ans. Là, on est face à une rivalité autour d'un candidat potentiel sur lequel un consensus doit se faire prévaloir dans les prochains jours. Une sorte de candidat «joker» qui doit obtenir le quitus de la haute sphère des décideurs. Mais à ce niveau, le brouillard s'installe comme par désenchantement. Les candidats inconnus se multiplient alors que les personnalités de poids que les Algériens attendaient pour une issue salvatrice, se murent dans un silence inquiétant. Ni Mouloud Hamrouche, ni Aït Ahmed - malgré son âge avancé - encore moins Zeroual n'ont pris la parole sur la question présidentielle. Chacun décline avec courtoisie les invitations des cercles qui leur sont proches pour se présenter à l'élection. C'est dire que le jeu semble plutôt se construire en faveur de candidats du « système » en place pour qui chacun tente de faire amende honorable sur la question. Cependant, l'opposition qui exploite à l'accoutumée la moindre brèche ou le moindre faux-pas des partisans de Bouteflika, apporte un discours moins caustique et moins vindicatif. Cela illustre ainsi le nouveau paysage qui se dessine. Les institutions de l'Etat dont on se gardait de les impliquer ouvertement dans de pareilles polémiques, se trouvent mêlées malgré elles à des conflits d'intérêts et une rivalité marquée au sommet. Certains candidats s'en prennent à la justice, d'autres se mettent dans la critique virulente des assemblées élues, et quelques uns remettent en cause la politique sécuritaire. Les morceaux sont bien choisis avec des sorties médiatiques qui révèlent tous les antagonismes de la classe politique algérienne. Avec une pré-campagne qui vient de démarrer, le linge sale ne se lave pas en famille et il n'y a pas de discrétion dans les propos. Le déballage des scandales entre factions politiques, les accusations et insultes mutuelles des uns et des autres et les discours vindicatifs ont fini par l'emporter. L'enjeu de l'élection présidentielle alimente des débordements verbaux au-delà des retranchements habituels de la classe politique. Par prudence tactique, les partis classiques ne versaient pas dans des considérations outrancières vis-à-vis de leurs adversaires. Mais une mutation semble s'inscrire comme une dissonance politique suite à l'étalage sans retenue des hommes politiques les plus en vue sur la scène nationale. Le FLN dans ce cadre, ne s'embarrasse pas de formules de politesse et va jusqu'au discrédit notoire des institutions comme c'est le cas d'un organe sensible qui est l'ANP. D'autres, qui ont choisi une posture moins enclavée, ne manquent pas d'inspiration en s'attaquant ouvertement au clan dit de Bouteflika qu'ils accusent de tous les maux durant le règne de ses 15 ans. Là, on est face à une rivalité autour d'un candidat potentiel sur lequel un consensus doit se faire prévaloir dans les prochains jours. Une sorte de candidat «joker» qui doit obtenir le quitus de la haute sphère des décideurs. Mais à ce niveau, le brouillard s'installe comme par désenchantement. Les candidats inconnus se multiplient alors que les personnalités de poids que les Algériens attendaient pour une issue salvatrice, se murent dans un silence inquiétant. Ni Mouloud Hamrouche, ni Aït Ahmed - malgré son âge avancé - encore moins Zeroual n'ont pris la parole sur la question présidentielle. Chacun décline avec courtoisie les invitations des cercles qui leur sont proches pour se présenter à l'élection. C'est dire que le jeu semble plutôt se construire en faveur de candidats du « système » en place pour qui chacun tente de faire amende honorable sur la question. Cependant, l'opposition qui exploite à l'accoutumée la moindre brèche ou le moindre faux-pas des partisans de Bouteflika, apporte un discours moins caustique et moins vindicatif. Cela illustre ainsi le nouveau paysage qui se dessine. Les institutions de l'Etat dont on se gardait de les impliquer ouvertement dans de pareilles polémiques, se trouvent mêlées malgré elles à des conflits d'intérêts et une rivalité marquée au sommet. Certains candidats s'en prennent à la justice, d'autres se mettent dans la critique virulente des assemblées élues, et quelques uns remettent en cause la politique sécuritaire. Les morceaux sont bien choisis avec des sorties médiatiques qui révèlent tous les antagonismes de la classe politique algérienne.