En Algérie, les entreprises implantées dans des petites villes rencontrent plus de difficultés que celles des grandes agglomérations pour accéder à des services de conseil ou pour remplir leurs obligations administratives. En Algérie, les entreprises implantées dans des petites villes rencontrent plus de difficultés que celles des grandes agglomérations pour accéder à des services de conseil ou pour remplir leurs obligations administratives. Les experts en matière d'économie euro-méditerranéenne se sont penchés sur la façon de développer les PME, notamment dans le pays de la rive Sud. Ils se sont, donc, efforcés de savoir comment soutenir les petites entreprises de la rive Sud. En effet, des chercheurs du Femise (Forum euro-méditerranéen des instituts de sciences économiques) posent la question et proposent des solutions, en comparant les cas de l'Algérie, de l'Egypte, du Maroc et de la Tunisie, selon l'Observatoire économique basé à Marseille (France). Cette source souligne qu'en France, seules les PME créent de l'emploi sur la dernière décennie, selon une étude du cabinet KPMG publiée en juin 2012. D'où l'intérêt, pour les pays de la rive Sud, sujets à un chômage endémique, de favoriser le développement de leurs petites et moyennes entreprises. Car, comme en France, les PME du sud de la Méditerranée se caractérisent d'abord par l'importance de leur poids, tant en valeur absolue que relative. Les experts en comptent plus de 600.000 en Algérie, un chiffre qui a doublé en quinze ans. Au Maroc, elles représentent 95% des entreprises, indiquent les chercheurs. Conduite par Rym Ayadi, chercheur au Centre d'études politiques européennes de Bruxelles, l'étude FEM35-10 du Femise dévoile leurs difficultés. "Elles sont d'ordre structurel en premier lieu. L'état des infrastructures, routières notamment, mais aussi l'existence d'une économie informelle qui favorise la corruption les handicapent fortement", précise cette étude. Elles souffrent également à cause de leur taille qui leur complique l'accès au crédit et aux marchés et limite leurs possibilités d'acquérir des compétences en interne. L'étude souligne, témoignages de chefs d'entreprise à l'appui, des situations inégales en fonction des pays. Les petits patrons algériens et tunisiens se révèlent plus nombreux que les marocains et les égyptiens à se plaindre de la lourdeur des formalités administratives. Autre exemple, en Egypte, près de huit chefs d'entreprise sur dix connaissent des problèmes d'accès au haut débit contre un sur dix en Tunisie. À l'intérieur d'un même pays existent également des disparités. Au Maroc, les PME des secteurs de l'habillement ou de l'agro-alimentaire rencontrent ainsi plus de difficultés pour se financer que les entreprises des NTIC, selon cette source. Le rapport du Femise dresse six propositions à l'attention des gouvernements, à classer en deux catégories. D'une part, des réformes de fond à mettre en œuvre, comme le renforcement des politiques de formation, la simplification de l'immatriculation des entreprises, l'intégration du secteur informel et la mise en place d'une fiscalité dynamique. D'autre part, des mesures d'accompagnement, comme la mise en relation des grosses et petites entreprises dans le cadre d'accords de sous-traitance, la création de clusters, ou encore le déblocage de moyens financiers, via des structures comme la Fédération des industries égyptiennes, pour le déploiement des PME, en particulier à l'international, concluent les experts du Femise. Les experts en matière d'économie euro-méditerranéenne se sont penchés sur la façon de développer les PME, notamment dans le pays de la rive Sud. Ils se sont, donc, efforcés de savoir comment soutenir les petites entreprises de la rive Sud. En effet, des chercheurs du Femise (Forum euro-méditerranéen des instituts de sciences économiques) posent la question et proposent des solutions, en comparant les cas de l'Algérie, de l'Egypte, du Maroc et de la Tunisie, selon l'Observatoire économique basé à Marseille (France). Cette source souligne qu'en France, seules les PME créent de l'emploi sur la dernière décennie, selon une étude du cabinet KPMG publiée en juin 2012. D'où l'intérêt, pour les pays de la rive Sud, sujets à un chômage endémique, de favoriser le développement de leurs petites et moyennes entreprises. Car, comme en France, les PME du sud de la Méditerranée se caractérisent d'abord par l'importance de leur poids, tant en valeur absolue que relative. Les experts en comptent plus de 600.000 en Algérie, un chiffre qui a doublé en quinze ans. Au Maroc, elles représentent 95% des entreprises, indiquent les chercheurs. Conduite par Rym Ayadi, chercheur au Centre d'études politiques européennes de Bruxelles, l'étude FEM35-10 du Femise dévoile leurs difficultés. "Elles sont d'ordre structurel en premier lieu. L'état des infrastructures, routières notamment, mais aussi l'existence d'une économie informelle qui favorise la corruption les handicapent fortement", précise cette étude. Elles souffrent également à cause de leur taille qui leur complique l'accès au crédit et aux marchés et limite leurs possibilités d'acquérir des compétences en interne. L'étude souligne, témoignages de chefs d'entreprise à l'appui, des situations inégales en fonction des pays. Les petits patrons algériens et tunisiens se révèlent plus nombreux que les marocains et les égyptiens à se plaindre de la lourdeur des formalités administratives. Autre exemple, en Egypte, près de huit chefs d'entreprise sur dix connaissent des problèmes d'accès au haut débit contre un sur dix en Tunisie. À l'intérieur d'un même pays existent également des disparités. Au Maroc, les PME des secteurs de l'habillement ou de l'agro-alimentaire rencontrent ainsi plus de difficultés pour se financer que les entreprises des NTIC, selon cette source. Le rapport du Femise dresse six propositions à l'attention des gouvernements, à classer en deux catégories. D'une part, des réformes de fond à mettre en œuvre, comme le renforcement des politiques de formation, la simplification de l'immatriculation des entreprises, l'intégration du secteur informel et la mise en place d'une fiscalité dynamique. D'autre part, des mesures d'accompagnement, comme la mise en relation des grosses et petites entreprises dans le cadre d'accords de sous-traitance, la création de clusters, ou encore le déblocage de moyens financiers, via des structures comme la Fédération des industries égyptiennes, pour le déploiement des PME, en particulier à l'international, concluent les experts du Femise.