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Le jeu trouble persiste
Les pays puissants et l'élection présidentielle
Publié dans Le Midi Libre le 17 - 02 - 2014

L'élection d'avril 2014 focalise l'intérêt des Occidentaux. Dans un contexte politique agité, chacun tente de voir dans ce scrutin l'enjeu qui lui convient. La question sécuritaire est vitale pour les américains alors que d'autres espèrent une stabilité politique à travers cette élection. Les pays puissants ne sont pas avares en commentaires sur l'élection présidentielle algérienne.
L'élection d'avril 2014 focalise l'intérêt des Occidentaux. Dans un contexte politique agité, chacun tente de voir dans ce scrutin l'enjeu qui lui convient. La question sécuritaire est vitale pour les américains alors que d'autres espèrent une stabilité politique à travers cette élection. Les pays puissants ne sont pas avares en commentaires sur l'élection présidentielle algérienne.
En tête, les USA viennent de signifier par un communiqué du département d'Etat que « la menace terroriste, le kidnapping et les troubles sociaux sont persistants. Cette mise en garde s'adresse bien entendu aux américains qui désirent se rendre en Algérie ou ceux qui ont une activité dans la région du Sud. » Mais derrière ce « travel warning » reconduit à chaque fois, l'opportunité de grossir la menace relève de l'alarmisme pour une situation politique qu'ils estiment tendue.
A cet effet, le Washington Post dans sa dernière livraison accorde un intérêt particulier à ce qu'il considère comme « une compétition électorale de la présidence en Algérie ». L'éditorialiste du journal estime que « l'élection présidentielle se déroule dans un contexte où les chances pour les candidats sont ouverts », mais n'omet de signaler que « l'après-élection peut déboucher sur des troubles ».
C'est aussi l'avis de certains médias britanniques qui jugent que l'élection présidentielle en Algérie se joue avec plusieurs candidats issus de différents horizons. Toutefois, au-delà de l'aspect formel des commentaires, les pays anglo-saxons sont soucieux de la transparence du scrutin d'avril 2014. Les analystes politiques dans les prestigieuses publications comme The Indepedant, Sunday Telegraph ont souligné que « l'Algérie échappe au contexte des révolutions arabes et fait face à une rude épreuve pour choisir le bon candidat à la tête de l'Etat ».
Cela dit, les analyses d'autres médias français comme c'est le cas des commentaires du magazine Le Point et Médiapart vont dans le sens d'interrogations sur « la guerre dans les coulisses du régime pour apporter la caution au futur candidat ». Les chroniqueurs ne font pas fi du « suspense autour de la candidature de Bouteflika » où les spéculations sur sa reconduction parait problématique pour les uns et normale pour d'autres cercles.
Mais en aucun cas, ces pays ne tranchent en faveur d'un candidat. Par prudence, ils n'évoquent pas les noms de personnalités de poids qui alimentent l'actualité sur l'élection. Leurs tirs se concentrent sur les garanties d'une élection libre et transparente et ouverte au camp de l'opposition. Un trait particulier est relevé concernant le traitement médiatique de la question électorale en Algérie est l'absence de critiques incisives sur l'aspect sécuritaire qui était auparavant le nœud gordien de l'agitation des médias européens et particulièrement anglo-saxons.
Les officines occidentales ne s'embarrassent pas trop de la question sécuritaire en la dramatisant à fond mais tentent de maintenir le cap d'une évolution politique tendant vers la stabilité post électorale quelle que soit l'issue. Les pays puissants qui ont apporté leur caution de manière indirecte à Bouteflika depuis 1999 sauront-ils lui renouveler leur soutien ?
Une interrogation qui plane face à une tension inhabituelle doublée de la maladie du président. En tout état de cause, ces pays ne peuvent s'aventurer en critiques qu'en fonction de leurs intérêts économiques dans la région. Pour l'heure, les officiels ne disent pas mot. Il faudra attendre le 3 mars prochain, date ultime de la présentation de Bouteflika comme candidat à l'élection du 17 avril prochain.
En tête, les USA viennent de signifier par un communiqué du département d'Etat que « la menace terroriste, le kidnapping et les troubles sociaux sont persistants. Cette mise en garde s'adresse bien entendu aux américains qui désirent se rendre en Algérie ou ceux qui ont une activité dans la région du Sud. » Mais derrière ce « travel warning » reconduit à chaque fois, l'opportunité de grossir la menace relève de l'alarmisme pour une situation politique qu'ils estiment tendue.
A cet effet, le Washington Post dans sa dernière livraison accorde un intérêt particulier à ce qu'il considère comme « une compétition électorale de la présidence en Algérie ». L'éditorialiste du journal estime que « l'élection présidentielle se déroule dans un contexte où les chances pour les candidats sont ouverts », mais n'omet de signaler que « l'après-élection peut déboucher sur des troubles ».
C'est aussi l'avis de certains médias britanniques qui jugent que l'élection présidentielle en Algérie se joue avec plusieurs candidats issus de différents horizons. Toutefois, au-delà de l'aspect formel des commentaires, les pays anglo-saxons sont soucieux de la transparence du scrutin d'avril 2014. Les analystes politiques dans les prestigieuses publications comme The Indepedant, Sunday Telegraph ont souligné que « l'Algérie échappe au contexte des révolutions arabes et fait face à une rude épreuve pour choisir le bon candidat à la tête de l'Etat ».
Cela dit, les analyses d'autres médias français comme c'est le cas des commentaires du magazine Le Point et Médiapart vont dans le sens d'interrogations sur « la guerre dans les coulisses du régime pour apporter la caution au futur candidat ». Les chroniqueurs ne font pas fi du « suspense autour de la candidature de Bouteflika » où les spéculations sur sa reconduction parait problématique pour les uns et normale pour d'autres cercles.
Mais en aucun cas, ces pays ne tranchent en faveur d'un candidat. Par prudence, ils n'évoquent pas les noms de personnalités de poids qui alimentent l'actualité sur l'élection. Leurs tirs se concentrent sur les garanties d'une élection libre et transparente et ouverte au camp de l'opposition. Un trait particulier est relevé concernant le traitement médiatique de la question électorale en Algérie est l'absence de critiques incisives sur l'aspect sécuritaire qui était auparavant le nœud gordien de l'agitation des médias européens et particulièrement anglo-saxons.
Les officines occidentales ne s'embarrassent pas trop de la question sécuritaire en la dramatisant à fond mais tentent de maintenir le cap d'une évolution politique tendant vers la stabilité post électorale quelle que soit l'issue. Les pays puissants qui ont apporté leur caution de manière indirecte à Bouteflika depuis 1999 sauront-ils lui renouveler leur soutien ?
Une interrogation qui plane face à une tension inhabituelle doublée de la maladie du président. En tout état de cause, ces pays ne peuvent s'aventurer en critiques qu'en fonction de leurs intérêts économiques dans la région. Pour l'heure, les officiels ne disent pas mot. Il faudra attendre le 3 mars prochain, date ultime de la présentation de Bouteflika comme candidat à l'élection du 17 avril prochain.


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