Les partis politiques et certaines personnalités publiques veulent une garantie de la neutralité de l'armée dans la prochaine élection présidentielle. Une manière de signifier que l'ANP doit s'engager pour aucun candidat. Les partis politiques et certaines personnalités publiques veulent une garantie de la neutralité de l'armée dans la prochaine élection présidentielle. Une manière de signifier que l'ANP doit s'engager pour aucun candidat. Après l'entrevue de la présidente du PT avec le chef d'état-major de l'ANP, les langues se sont déliées autour de la place de l'armée dans l'enjeu électoral d'avril prochain. Le chef d'état-major de l'ANP, Gaid Salah, a résumé dans une phrase laconique que « l'armée ne s'immisce pas dans la vie politique ». Et si pour Hanoune « l'armée va tenir ses engagements pour ne pas s'impliquer dans le prochain scrutin », l'argument ne semble pas satisfaire certaines formations politiques qui veulent s'assurer dans les faits que l'ANP s'abstiendra de soutenir un candidat ou de favoriser une personnalité au détriment d'une autre. Des indiscrétions font état que certains candidats évoquent souvent «des relations indirectes avec les hauts gradés» en vue de leur apporter une onction supplémentaire. Une situation qui ne plait pas à certains partisans de la quête d'un Etat civil en rappelant clairement les prérogatives constitutionnelle de l'armée. Mohamed Hadibi du parti Nahda considère qu'il doit y avoir « la séparation entre les pouvoirs civils et militaires ». Il appelle à ce que l'ANP continue d'assurer la protection de l'intégrité nationale, tel que stipulé dans la Constitution. Pour éviter l'instrumentalisation de l'ANP à des fins politiciennes, la classe politique rappelle que ceux qui veulent l'implication de l'armée dans le processus électoral sont ceux-là qui veulent «déstabiliser l'Algérie». L'idée de plonger le pays dans le chaos ne quitte pas les langues de quelques hommes politiques qui souhaitent que chaque institution respecte ses prérogatives constitutionnelles afin d'éviter «crises et troubles». Dans ce sillage, le communiqué de Mouloud Hamrouche s'inscrit dans le prolongement d'une armée qui « assurera sa mission plus aisément et efficacement et nos institutions constitutionnelles assumeront clairement leurs rôles et fonctions ». Pour Hamrouche, le rôle de l'ANP est clair. "Faut-il convoquer aujourd'hui, la promesse d'édifier un Etat moderne qui survit aux hommes, aux gouvernements et aux crises ? Faut-il rappeler encore l'engagement pris de poursuivre le processus démocratique ? Faut-il invoquer la promesse de continuer la réforme ? Nos constituants sociaux ne peuvent s'accommoder de pouvoir souverain sans contre-pouvoir ». Plus loin, l'ex-chef de gouvernement poursuit : « Il ne peut y avoir d'exercice d'un pouvoir d'autorité ou de mission sans habilitation par la loi et sans un contrôle. Il y va de l'intérêt et de la sécurité de l'Algérie, de tous les Algériens et de toutes les régions du pays ». Ces déclarations rappellent certains propos des partis d'opposition concernant « les garanties d'une élection ouverte sans partis pris et avec transparence des urnes ». Après l'entrevue de la présidente du PT avec le chef d'état-major de l'ANP, les langues se sont déliées autour de la place de l'armée dans l'enjeu électoral d'avril prochain. Le chef d'état-major de l'ANP, Gaid Salah, a résumé dans une phrase laconique que « l'armée ne s'immisce pas dans la vie politique ». Et si pour Hanoune « l'armée va tenir ses engagements pour ne pas s'impliquer dans le prochain scrutin », l'argument ne semble pas satisfaire certaines formations politiques qui veulent s'assurer dans les faits que l'ANP s'abstiendra de soutenir un candidat ou de favoriser une personnalité au détriment d'une autre. Des indiscrétions font état que certains candidats évoquent souvent «des relations indirectes avec les hauts gradés» en vue de leur apporter une onction supplémentaire. Une situation qui ne plait pas à certains partisans de la quête d'un Etat civil en rappelant clairement les prérogatives constitutionnelle de l'armée. Mohamed Hadibi du parti Nahda considère qu'il doit y avoir « la séparation entre les pouvoirs civils et militaires ». Il appelle à ce que l'ANP continue d'assurer la protection de l'intégrité nationale, tel que stipulé dans la Constitution. Pour éviter l'instrumentalisation de l'ANP à des fins politiciennes, la classe politique rappelle que ceux qui veulent l'implication de l'armée dans le processus électoral sont ceux-là qui veulent «déstabiliser l'Algérie». L'idée de plonger le pays dans le chaos ne quitte pas les langues de quelques hommes politiques qui souhaitent que chaque institution respecte ses prérogatives constitutionnelles afin d'éviter «crises et troubles». Dans ce sillage, le communiqué de Mouloud Hamrouche s'inscrit dans le prolongement d'une armée qui « assurera sa mission plus aisément et efficacement et nos institutions constitutionnelles assumeront clairement leurs rôles et fonctions ». Pour Hamrouche, le rôle de l'ANP est clair. "Faut-il convoquer aujourd'hui, la promesse d'édifier un Etat moderne qui survit aux hommes, aux gouvernements et aux crises ? Faut-il rappeler encore l'engagement pris de poursuivre le processus démocratique ? Faut-il invoquer la promesse de continuer la réforme ? Nos constituants sociaux ne peuvent s'accommoder de pouvoir souverain sans contre-pouvoir ». Plus loin, l'ex-chef de gouvernement poursuit : « Il ne peut y avoir d'exercice d'un pouvoir d'autorité ou de mission sans habilitation par la loi et sans un contrôle. Il y va de l'intérêt et de la sécurité de l'Algérie, de tous les Algériens et de toutes les régions du pays ». Ces déclarations rappellent certains propos des partis d'opposition concernant « les garanties d'une élection ouverte sans partis pris et avec transparence des urnes ».