Pour la énième fois, le Maroc reprend ses provocations en accusant l'Armée nationale populaire (ANP) d'avoir tiré à balles réelles en direction du poste frontalier marocain dit Ait Jormane dans la région de Figuig. Pour la énième fois, le Maroc reprend ses provocations en accusant l'Armée nationale populaire (ANP) d'avoir tiré à balles réelles en direction du poste frontalier marocain dit Ait Jormane dans la région de Figuig. Le ministre des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra n'a même pas jugé utile de commenter «l'incident» tant pour lui les choses sont claires dés lors que les frontières sont fermées de part et d'autre. Et qu'officiellement, il n'existe donc pas de mouvement que ce soit de personnes ou de marchandises. Cette nouvelle campagne du makhzen contre l'Algérie révèle que le Maroc n'est pas du tout prêt a améliorer ses relations vis-à-vis de notre pays contrairement à ce que veut bien faire croire le roi Mohammed VI à travers son message adressé au président Abdelaziz Bouteflika à l'occasion du 25e anniversaire de la création de l'Union du Maghreb arabe (UMA), dans lequel il lui a exprimé la volonté de son pays de «soutenir toutes les initiatives visant à assurer la pérennité de l'Union et concrétiser sa dynamique en tant que cadre unitaire». Ainsi avec cette déclaration de mauvais goût, voulant jeter encore une fois de la braise sur un feu encore vif, le Maroc ne fait qu'envenimer les relations algéro-marocaines déjà très fragiles. Avec ces allégations, le Maroc ne fait qu'ajouter une autre tension entre les deux pays frères. Pour cette fois encore, notre pays n'est pas resté indifférent a l'égard de ces accusations. Des mises au point ont été faites par le ministre des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra, qui a affirmé avant-hier lors d'une conférence de presse conjointe avec son homologue finlandais, Erkki Tuomiojia, que «l''Etat algérien était soucieux d'appliquer la loi algérienne concernant les frontières fermées », soulignant que «la réalité prouve qu'il existe des mouvements illicites de personnes et de main d'œuvre africaine ainsi qu'un trafic de drogues». « Toutefois, la réalité prouve qu'il existe des mouvements illicites de personnes et de main d'œuvre africaine qui s'infiltrent à travers les frontières terrestres fermées ainsi qu'un trafic de drogues », a-t-il dit. Pour le chef de la diplomatie algérienne «les incidents, si tant est qu'ils existent, découlant de cette situation, ne sauraient justifier des commentaires au niveau politique», car de tels incidents sont «liés à des mesures administratives et à l'application des lois par les autorités locales ». Dans le même sillage et répondant a toutes ses accusations sans fondement du Maroc le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Amar Belani, a démenti avant-hier les allégations contenues dans une dépêche de l'agence de presse marocaine MAP, selon laquelle l'ambassadeur marocain à Alger aurait «pris contact avec les autorités algériennes compétentes» sur de prétendus tirs de l'Armée nationale populaire (ANP) en direction d'un poste frontalier marocain, ajoutant que : «Nous marquons notre grande surprise au sujet de cette dépêche de la MAP car je dois souligner qu'aucune démarche n'a été effectuée par l'ambassadeur du Maroc auprès des autorités algériennes compétentes", a souligné M. Belani dans une déclaration à l'APS. «Par ailleurs, dans le cas ou de présumés incidents devaient être signalés, il existe pour cela les canaux habituels que l'ambassadeur connaît bien », a-t-il rappelé, s'interrogeant sur «les mobiles qui sont derrière la médiatisation de démarches qui n'ont pas eu lieu». Les provocations du Maroc à l'égard de l'Algérie sont devenues monnaie courante puisqu'il ne se passe pas un mois où le Makhzen n'ait pas tenté d'envenimer les relations avec son voisin. Faut-il rappeler les différentes dérives de la royauté à l'instar de la convocation en fin de janvier passé de l'ambassadeur d'Algérie à Rabat au ministère des Affaires étrangères et de la coopération, ou encore au mois de novembre 2013 où le drapeau algérien a été arraché du mât du consulat d'Algérie à Casablanca. Il va de soi que le Maroc utilise le jeu de la fuite en avant en voulant faire diversion par rapport à des dossiers beaucoup plus graves à l'instar des graves violations des droits de l'homme du peuple sahraoui dans les territoires occupés d'autant plus que l'échéance de l'examen du dossier du Sahara occidental à l'ONU est prévue dans un peu plus d'un mois. L'autre cauchemar pour le royaume est également l'élargissement du mandat de la MINRUSO à la surveillance des droits de l'homme tel que réclamé massivement par les ONG. Le ministre des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra n'a même pas jugé utile de commenter «l'incident» tant pour lui les choses sont claires dés lors que les frontières sont fermées de part et d'autre. Et qu'officiellement, il n'existe donc pas de mouvement que ce soit de personnes ou de marchandises. Cette nouvelle campagne du makhzen contre l'Algérie révèle que le Maroc n'est pas du tout prêt a améliorer ses relations vis-à-vis de notre pays contrairement à ce que veut bien faire croire le roi Mohammed VI à travers son message adressé au président Abdelaziz Bouteflika à l'occasion du 25e anniversaire de la création de l'Union du Maghreb arabe (UMA), dans lequel il lui a exprimé la volonté de son pays de «soutenir toutes les initiatives visant à assurer la pérennité de l'Union et concrétiser sa dynamique en tant que cadre unitaire». Ainsi avec cette déclaration de mauvais goût, voulant jeter encore une fois de la braise sur un feu encore vif, le Maroc ne fait qu'envenimer les relations algéro-marocaines déjà très fragiles. Avec ces allégations, le Maroc ne fait qu'ajouter une autre tension entre les deux pays frères. Pour cette fois encore, notre pays n'est pas resté indifférent a l'égard de ces accusations. Des mises au point ont été faites par le ministre des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra, qui a affirmé avant-hier lors d'une conférence de presse conjointe avec son homologue finlandais, Erkki Tuomiojia, que «l''Etat algérien était soucieux d'appliquer la loi algérienne concernant les frontières fermées », soulignant que «la réalité prouve qu'il existe des mouvements illicites de personnes et de main d'œuvre africaine ainsi qu'un trafic de drogues». « Toutefois, la réalité prouve qu'il existe des mouvements illicites de personnes et de main d'œuvre africaine qui s'infiltrent à travers les frontières terrestres fermées ainsi qu'un trafic de drogues », a-t-il dit. Pour le chef de la diplomatie algérienne «les incidents, si tant est qu'ils existent, découlant de cette situation, ne sauraient justifier des commentaires au niveau politique», car de tels incidents sont «liés à des mesures administratives et à l'application des lois par les autorités locales ». Dans le même sillage et répondant a toutes ses accusations sans fondement du Maroc le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Amar Belani, a démenti avant-hier les allégations contenues dans une dépêche de l'agence de presse marocaine MAP, selon laquelle l'ambassadeur marocain à Alger aurait «pris contact avec les autorités algériennes compétentes» sur de prétendus tirs de l'Armée nationale populaire (ANP) en direction d'un poste frontalier marocain, ajoutant que : «Nous marquons notre grande surprise au sujet de cette dépêche de la MAP car je dois souligner qu'aucune démarche n'a été effectuée par l'ambassadeur du Maroc auprès des autorités algériennes compétentes", a souligné M. Belani dans une déclaration à l'APS. «Par ailleurs, dans le cas ou de présumés incidents devaient être signalés, il existe pour cela les canaux habituels que l'ambassadeur connaît bien », a-t-il rappelé, s'interrogeant sur «les mobiles qui sont derrière la médiatisation de démarches qui n'ont pas eu lieu». Les provocations du Maroc à l'égard de l'Algérie sont devenues monnaie courante puisqu'il ne se passe pas un mois où le Makhzen n'ait pas tenté d'envenimer les relations avec son voisin. Faut-il rappeler les différentes dérives de la royauté à l'instar de la convocation en fin de janvier passé de l'ambassadeur d'Algérie à Rabat au ministère des Affaires étrangères et de la coopération, ou encore au mois de novembre 2013 où le drapeau algérien a été arraché du mât du consulat d'Algérie à Casablanca. Il va de soi que le Maroc utilise le jeu de la fuite en avant en voulant faire diversion par rapport à des dossiers beaucoup plus graves à l'instar des graves violations des droits de l'homme du peuple sahraoui dans les territoires occupés d'autant plus que l'échéance de l'examen du dossier du Sahara occidental à l'ONU est prévue dans un peu plus d'un mois. L'autre cauchemar pour le royaume est également l'élargissement du mandat de la MINRUSO à la surveillance des droits de l'homme tel que réclamé massivement par les ONG.