Pour cette année, la wilaya de Tébessa a été choisie pour abriter les festivités du 58e anniversaire de la création de l'UGTA et du 43e anniversaire de la nationalisation des hydrocarbures. Pour cette année, la wilaya de Tébessa a été choisie pour abriter les festivités du 58e anniversaire de la création de l'UGTA et du 43e anniversaire de la nationalisation des hydrocarbures. A moins d'un mois des prochaines élections présidentielles, cette commémoration semble très attendue sur le plan politique et économique d'autant plus que le Premier ministre Sellal qui a rappelé que la 15ème tripartite qui est "le cadre de la concertation et du dialogue entre les différents acteurs de la scène économique avait décidé de la mise en place de cinq groupes de travail dont les principales conclusions et recommendations, fruit d'un travail collégial ont abouti notamment à la nécessité d'une mutation de notre économie, visant à rompre avec la forte dépendance aux hydrocarbures » Sur le plan historique et politique la nationalistaion des hydrocarbures a été une grande démarche pour l'Etat algérien. Le 4 février 1971 a été une nouvelle ère pour le développement économique du pays. La nationalisation des hydrocarbures décidée par l'Algérie en février 1971 place la compagnie nationale des hydrocarbures dans une nouvelle dynamique. Une planification de plus en plus rigoureuse est mise en place, les objectifs de Sonatrach étaient alors l'extension de toutes ses activités à l'ensemble des installations gazières et pétrolières et l'atteinte de la maîtrise de toute la chaîne des hydrocarbures. Cette année là a été marquée aussi par l'acquisition du premier méthanier baptisé au nom du gisement gazier Hassi R'Mel. La nationalisation des hydrocarbures en 1971 a cristallisé la volonté de l'Algérie de poursuivre le processus de recouvrement de sa souveraineté nationale et de la placer parmi les principaux acteurs du marché international. La décision historique de nationaliser les hydrocarbures, prise il y a déjà plus de 40 ans a permis, au-delà du recouvrement de la souveraineté nationale sur ce secteur stratégique, de placer depuis cette date le groupe Sonatrach parmi les leaders mondiaux du secteur. Annoncée un mercredi du mois de février à Hassi Messaoud par l'ancien chef de l'Etat, Houari Boumediene, cette décision, qui intervenait au plus fort du conflit arabo-israélien, venait boucler un long processus de négociations, entamé en 1967, pour la récupération des richesses nationales à travers, notamment, la reprise des intérêts des grandes multinationales telles que BP, Esso, Shell ou encore Mobil en Algérie. Elle a été suivie d'une ordonnance signée le 11 avril 1971 promulguant la loi fondamentale sur les hydrocarbures, qui définissait ainsi le cadre dans lequel devrait s'exercer dorénavant l'activité des sociétés étrangères en matière de recherche et d'exploration des hydrocarbures. A la faveur de cette décision stratégique, l'Algérie détenait désormais au moins 51% des intérêts des sociétés concessionnaires françaises qui opéraient dans le Sud comme CFPA, Petropar, SNPA, Coparex et autres Omnirex, Eurafrep et Frabcarep. Tous les intérêts miniers portant sur les gisements de gaz naturel ainsi que tous les intérêts détenus dans les sociétés de transport d'hydrocarbures ont été également nationalisés ce 24 février 1971 qui coïncidait avec le 15e anniversaire de la création de l'Union générale des travailleurs algériens (UGTA). Le règlement définitif des différends résultant de cette décision intervenait par la signature le 30 juin 1971 entre Sonatrach et CFPA, et le 13 décembre de la même année entre Sonatrach et ELF-ERAP, des accords sur les nouvelles conditions régissant leurs activités en Algérie. Depuis, Sonatrach a consenti des efforts considérables en exploration, développement et exploitation de gisements, en infrastructures d'acheminement des hydrocarbures (gazoducs et stations de compression), en usines de liquéfaction de gaz naturel et en méthaniers. Depuis l'an 2000, plusieurs projets ont été lancés, dans le processus de développement des performances, l'internationalisation, le développement de la pétrochimie et la diversification des activités du groupe Sonatrach, ainsi l'objectif de production primaire fixé pour la période 1999-2007 a été largement dépassé. Les gisements mis en production durant la période (1999-2009) par Sonatrach seule ou en association ont assuré la croissance de la production primaire des hydrocarbures qui est passée de 8 millions de tep à 233 millions de tep. Quant a l'UGTA, elle a été créée le 24 février 1956. Elle a été un jalon du processus de lutte et de maturation de la conscience politique et sociale des travailleurs algériens aux prises avec l'oppression politique et l'exploitation économique de la colonisation. Le mouvement syndical algérien était composé de militants aguerris par une longue expérience de combats menés sur les lieux de travail et au sein de la société contre les formes insidieuses ou manifestes d'exclusion, de discrimination et d'exploitation. Les premiers syndicats ont été formés par des Européens en 1890 dans le Constantinois, avec les syndicats des plâtriers, des forgerons, des travailleurs du livre etc.. . Le mouvement gagna ensuite les autres corporations, à l'exception toutefois de l'agriculture où, en dehors de l'encadrement constitué de colons, la masse des ouvriers agricoles se recrutait exclusivement chez les autochtones musulmans régis par le code de l'indigénat. Reste que malheureusement elle ne répond plus aux souhaits de ses militants, ce qui a poussé depuis à la création de plusieurs syndicats autonomes qui ne se reconnaissent plus dans les idées prônées par l'Union générale des travailleurs algériens. A moins d'un mois des prochaines élections présidentielles, cette commémoration semble très attendue sur le plan politique et économique d'autant plus que le Premier ministre Sellal qui a rappelé que la 15ème tripartite qui est "le cadre de la concertation et du dialogue entre les différents acteurs de la scène économique avait décidé de la mise en place de cinq groupes de travail dont les principales conclusions et recommendations, fruit d'un travail collégial ont abouti notamment à la nécessité d'une mutation de notre économie, visant à rompre avec la forte dépendance aux hydrocarbures » Sur le plan historique et politique la nationalistaion des hydrocarbures a été une grande démarche pour l'Etat algérien. Le 4 février 1971 a été une nouvelle ère pour le développement économique du pays. La nationalisation des hydrocarbures décidée par l'Algérie en février 1971 place la compagnie nationale des hydrocarbures dans une nouvelle dynamique. Une planification de plus en plus rigoureuse est mise en place, les objectifs de Sonatrach étaient alors l'extension de toutes ses activités à l'ensemble des installations gazières et pétrolières et l'atteinte de la maîtrise de toute la chaîne des hydrocarbures. Cette année là a été marquée aussi par l'acquisition du premier méthanier baptisé au nom du gisement gazier Hassi R'Mel. La nationalisation des hydrocarbures en 1971 a cristallisé la volonté de l'Algérie de poursuivre le processus de recouvrement de sa souveraineté nationale et de la placer parmi les principaux acteurs du marché international. La décision historique de nationaliser les hydrocarbures, prise il y a déjà plus de 40 ans a permis, au-delà du recouvrement de la souveraineté nationale sur ce secteur stratégique, de placer depuis cette date le groupe Sonatrach parmi les leaders mondiaux du secteur. Annoncée un mercredi du mois de février à Hassi Messaoud par l'ancien chef de l'Etat, Houari Boumediene, cette décision, qui intervenait au plus fort du conflit arabo-israélien, venait boucler un long processus de négociations, entamé en 1967, pour la récupération des richesses nationales à travers, notamment, la reprise des intérêts des grandes multinationales telles que BP, Esso, Shell ou encore Mobil en Algérie. Elle a été suivie d'une ordonnance signée le 11 avril 1971 promulguant la loi fondamentale sur les hydrocarbures, qui définissait ainsi le cadre dans lequel devrait s'exercer dorénavant l'activité des sociétés étrangères en matière de recherche et d'exploration des hydrocarbures. A la faveur de cette décision stratégique, l'Algérie détenait désormais au moins 51% des intérêts des sociétés concessionnaires françaises qui opéraient dans le Sud comme CFPA, Petropar, SNPA, Coparex et autres Omnirex, Eurafrep et Frabcarep. Tous les intérêts miniers portant sur les gisements de gaz naturel ainsi que tous les intérêts détenus dans les sociétés de transport d'hydrocarbures ont été également nationalisés ce 24 février 1971 qui coïncidait avec le 15e anniversaire de la création de l'Union générale des travailleurs algériens (UGTA). Le règlement définitif des différends résultant de cette décision intervenait par la signature le 30 juin 1971 entre Sonatrach et CFPA, et le 13 décembre de la même année entre Sonatrach et ELF-ERAP, des accords sur les nouvelles conditions régissant leurs activités en Algérie. Depuis, Sonatrach a consenti des efforts considérables en exploration, développement et exploitation de gisements, en infrastructures d'acheminement des hydrocarbures (gazoducs et stations de compression), en usines de liquéfaction de gaz naturel et en méthaniers. Depuis l'an 2000, plusieurs projets ont été lancés, dans le processus de développement des performances, l'internationalisation, le développement de la pétrochimie et la diversification des activités du groupe Sonatrach, ainsi l'objectif de production primaire fixé pour la période 1999-2007 a été largement dépassé. Les gisements mis en production durant la période (1999-2009) par Sonatrach seule ou en association ont assuré la croissance de la production primaire des hydrocarbures qui est passée de 8 millions de tep à 233 millions de tep. Quant a l'UGTA, elle a été créée le 24 février 1956. Elle a été un jalon du processus de lutte et de maturation de la conscience politique et sociale des travailleurs algériens aux prises avec l'oppression politique et l'exploitation économique de la colonisation. Le mouvement syndical algérien était composé de militants aguerris par une longue expérience de combats menés sur les lieux de travail et au sein de la société contre les formes insidieuses ou manifestes d'exclusion, de discrimination et d'exploitation. Les premiers syndicats ont été formés par des Européens en 1890 dans le Constantinois, avec les syndicats des plâtriers, des forgerons, des travailleurs du livre etc.. . Le mouvement gagna ensuite les autres corporations, à l'exception toutefois de l'agriculture où, en dehors de l'encadrement constitué de colons, la masse des ouvriers agricoles se recrutait exclusivement chez les autochtones musulmans régis par le code de l'indigénat. Reste que malheureusement elle ne répond plus aux souhaits de ses militants, ce qui a poussé depuis à la création de plusieurs syndicats autonomes qui ne se reconnaissent plus dans les idées prônées par l'Union générale des travailleurs algériens.