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Les candidats ne se bousculent pas au portillon
Conseil constitutionnel
Publié dans Le Midi Libre le 01 - 03 - 2014

IL reste juste quatre jours seulement avant la date limite pour le dépôt officiel des candidatures à l'élection présidentielle du 17 avril prochain. Cette date a été, pour rappel, fixé pour le mardi 4 mars à minuit.
IL reste juste quatre jours seulement avant la date limite pour le dépôt officiel des candidatures à l'élection présidentielle du 17 avril prochain. Cette date a été, pour rappel, fixé pour le mardi 4 mars à minuit.
Et pourtant les candidats à cette élection présidentielle ne se bousculent pas au portillon du Conseil constitutionnel, l'institution auprès de laquelle les candidats doivent déposer leurs dossiers de candidature. Jusqu'à présent, en effet, un seul candidat s'est présenté devant l'institution que préside Mourad Medelci.
Le président du Front national algérien (FNA), Moussa Touati, fait pour le moment l'exception. Il a déposé son dossier lundi dernier. Le président du FNA, un habitué de la course au poste de premier magistrat du pays puisqu'il a été candidat à l'élection présidentielle de 2009, déposé son dossier agrémenté de la signature de 705 élus remplissant ainsi une condition sine qua non. Touati a parfaitement souscrit aux dispositions de l'article 139 de la loi relative au régime électoral promulgué au mois de janvier de l'année 2012.
« Le candidat doit présenter: soit une liste comportant au moins six cents (600) signatures individuelles de membres élus d'assemblées populaires communales, de wilayas ou parlementaires et réparties au moins à travers vingt-cinq (25) wilayas » stipule en effet cet article de loi. Toutefois, selon ce même article si le candidat est incapable de réunir les signatures d'élus locaux ou nationaux, il a la possibilité de collecter 60.000 d'électeurs et ces signatures doivent être recueillies à travers au moins vingt-cinq (25) wilayas.
Le nombre minimal des signatures exigées pour chacune des wilayas ne saurait être inférieur à mille cinq cents (1.500). Toutes les conditions « juridiques et constitutionnelles requises ont été parfaitement remplies » dira Moussa Touati au sortir du bureau de Mourad Medelci tout en précisant que son parti a plus de 1.000 élus, notamment dans les assemblées élues. Il va sans dire que si les candidats à la candidature ne se bousculent pas au portillon du Conseil constitutionnel, c'est qu'il leur est très difficile de souscrire aux dispositions de l'article 139 de la loi électorale.
Une centaine de candidats a pourtant retiré du ministère de l'Intérieur les formulaires de souscription à la candidature. On peut citer Yasmina Khadra, l'écrivain, Sofiane Djilali, du parti Jil Djadid, Ali Zeghdoud, Abdelaziz Belaïd, du front El Moustaqbal, et bien d'autre encore dont certains sont de simples citoyens qui voulaient tenter l'aventure. Une aventure qui ne semble pas à la portée du premier venu puisque réunir 60.000 signatures de citoyens ou 6.000 signature d'élus est loin, apparechose aisée.
D'autres candidats, qui semblent mieux armés, n'ont pas encore déposé leurs dossiers auprès du Conseil constitutionnel. Il s'agit notamment de Ali Benflis, de Louisa Hanoune, secrétaire général du Parti des travailleurs (PT) et, bien sûr, du président de la république, Abdelaziz Bouteflika .
Ces trois candidats ont tous largement les moyens de réunir les signatures exigées.
En effet, si pour le président candidat cela ne semble pas un écueil puisqu'il dispose du soutien de la plupart des grands partis, le FLN et le RND en tête, qui disposent de milliers d'élus tant dans les assemblées locales que dans les deux chambres du Parlement cela outre les relais qu'ils ont dans la société, il en est aussi de Ali Benflis et Louisa Hanoune. Ces deux derniers ont aussi les moyens de passer l'écueil des signatures.
Tout porte à croire donc que ce sont ces quatre candidats, qui vont certainement déposer leurs dossiers de candidature demain ou après-demain, voire même le 4 mars, qui vont animer la campagne électorale. Pour les autres candidats à la candidature c'est la fin des illusions.
Et pourtant les candidats à cette élection présidentielle ne se bousculent pas au portillon du Conseil constitutionnel, l'institution auprès de laquelle les candidats doivent déposer leurs dossiers de candidature. Jusqu'à présent, en effet, un seul candidat s'est présenté devant l'institution que préside Mourad Medelci.
Le président du Front national algérien (FNA), Moussa Touati, fait pour le moment l'exception. Il a déposé son dossier lundi dernier. Le président du FNA, un habitué de la course au poste de premier magistrat du pays puisqu'il a été candidat à l'élection présidentielle de 2009, déposé son dossier agrémenté de la signature de 705 élus remplissant ainsi une condition sine qua non. Touati a parfaitement souscrit aux dispositions de l'article 139 de la loi relative au régime électoral promulgué au mois de janvier de l'année 2012.
« Le candidat doit présenter: soit une liste comportant au moins six cents (600) signatures individuelles de membres élus d'assemblées populaires communales, de wilayas ou parlementaires et réparties au moins à travers vingt-cinq (25) wilayas » stipule en effet cet article de loi. Toutefois, selon ce même article si le candidat est incapable de réunir les signatures d'élus locaux ou nationaux, il a la possibilité de collecter 60.000 d'électeurs et ces signatures doivent être recueillies à travers au moins vingt-cinq (25) wilayas.
Le nombre minimal des signatures exigées pour chacune des wilayas ne saurait être inférieur à mille cinq cents (1.500). Toutes les conditions « juridiques et constitutionnelles requises ont été parfaitement remplies » dira Moussa Touati au sortir du bureau de Mourad Medelci tout en précisant que son parti a plus de 1.000 élus, notamment dans les assemblées élues. Il va sans dire que si les candidats à la candidature ne se bousculent pas au portillon du Conseil constitutionnel, c'est qu'il leur est très difficile de souscrire aux dispositions de l'article 139 de la loi électorale.
Une centaine de candidats a pourtant retiré du ministère de l'Intérieur les formulaires de souscription à la candidature. On peut citer Yasmina Khadra, l'écrivain, Sofiane Djilali, du parti Jil Djadid, Ali Zeghdoud, Abdelaziz Belaïd, du front El Moustaqbal, et bien d'autre encore dont certains sont de simples citoyens qui voulaient tenter l'aventure. Une aventure qui ne semble pas à la portée du premier venu puisque réunir 60.000 signatures de citoyens ou 6.000 signature d'élus est loin, apparechose aisée.
D'autres candidats, qui semblent mieux armés, n'ont pas encore déposé leurs dossiers auprès du Conseil constitutionnel. Il s'agit notamment de Ali Benflis, de Louisa Hanoune, secrétaire général du Parti des travailleurs (PT) et, bien sûr, du président de la république, Abdelaziz Bouteflika .
Ces trois candidats ont tous largement les moyens de réunir les signatures exigées.
En effet, si pour le président candidat cela ne semble pas un écueil puisqu'il dispose du soutien de la plupart des grands partis, le FLN et le RND en tête, qui disposent de milliers d'élus tant dans les assemblées locales que dans les deux chambres du Parlement cela outre les relais qu'ils ont dans la société, il en est aussi de Ali Benflis et Louisa Hanoune. Ces deux derniers ont aussi les moyens de passer l'écueil des signatures.
Tout porte à croire donc que ce sont ces quatre candidats, qui vont certainement déposer leurs dossiers de candidature demain ou après-demain, voire même le 4 mars, qui vont animer la campagne électorale. Pour les autres candidats à la candidature c'est la fin des illusions.


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