Etalée depuis le 15 du mois dernier, l'exposition qui a regroupé quelque 90 photographies, qui ornent les cimaises du musée, signées par quatorze photographes, dont le Studio Vedette, sera clôturée après-demain, 8 mars. Etalée depuis le 15 du mois dernier, l'exposition qui a regroupé quelque 90 photographies, qui ornent les cimaises du musée, signées par quatorze photographes, dont le Studio Vedette, sera clôturée après-demain, 8 mars. De l'atrium au premier étage, ces images sont autant de fenêtres ouvertes sur le monde de l'enfance avec ses joies, ses pleurs, son insouciance et son innocence. A l'instar des années précédentes, cette édition permet de croiser les regards de professionnels qui, chacun avec sa sensibilité, va capter un instant furtif pour en faire un moment d'éternité. Qu'ils soient diplômés des Beaux-arts, photographes de presse ou simples passionnés du 9e art, les artistes qui exposent au MaMa explorent l'univers particulier de l'âge tendre, mettant l'accent sur la spontanéité et la candeur face à l'objectif. Sarah Bellache, Aniss Benmeslem, Djamel Farès, Saïd Hacène, Mohamed Harireche, Farid Hassani, Lyès Hebbache, Radia Ikezouhene, M'hamed Kerrouche, Mustapha Sellali, Réda Samy Zazoun ainsi que le Studio Vedette, célèbre établissement, sis rue Abane-Ramdane et qui existe depuis 1947, rendent hommage à l'enfance. Qu'ils soient en couleurs ou en noir et blanc, ces instantanés offrent au regard du visiteur des images éclectiques qui sont autant de séquences gorgées de sensibilité. Les sujets sont immortalisés dans leurs gestes les plus anodins, à l'école, dans la rue, au cours d'une fête, en pleine partie de jeu ou au cœur du danger. Leurs quotidiens ne se ressemblent pas mais l'innocence qui se dégage de leurs regards et de leurs traits est la même. Djamel Farès, le septuagénaire, est un véritable chevronné de la photographie. Ses clichés portent en eux l'empreinte de l'expérience, c'est le regard du connaisseur, du fin limier. Certaines font cependant mouche plus que d'autres, comme celles prises dans les camps sahraouis en... 1977. Il y a également les photos sur les enfants nomades de Lyès Habbache, reporter photographe dans un quotidien national, prises à Tindouf et Nâama en 2009, la série de photosfamiliales de Radia Ikezouhene, les enfants des camps de réfugiés sahraouis de M'hamed Kerrouche ou encore ces images d'enfants prises à Laghouat, par le benjamin de l'expo Mustapha Sellali, tout juste 23 ans, étudiant en commerce et photographe par passion. Devoir de mémoire Parmi les photographes exposant dans le cadre de la 4e édition du FesPA, deux ne sont présents qu'à travers leurs œuvres. Il s'agit de Mohamed Abdelaziz, alias Fayçal, décédé en décembre 2013 à Tamanrasset où il vivait, et H'mida Ghazali, disparu en 2009. Le défunt Fayçal était un grand amoureux du Sud qu'il ne s'est jamais lassé de photographier. Six de ses œuvres datant de 2013 ont été choisies, immortalisant des enfants de l'Ahaggar. Ces photographies, en noir et blanc, montrent des enfants assis par terre et récitant le Coran, les yeux levés vers le ciel. Par ailleurs, son autre photo intitulée Enfant de Tarakeft laisse voir une fillette souriante, portant dans ses bras un chevreau. Fayçal était un artistené, il prenait ses photos en jouant sur les ombres et lumières, mettant en valeur le sujet photographié. Le regretté H'mida Ghazali, qui a eu à travailler dans différents journaux arabophones, était, lui aussi, très doué. A travers trois photos choisies pour ce 4e FesPA, on redécouvre tout le talent et toute la sensibilité qui étaient ses véritables crédos. Que ce soit l'enfant portant des sachets trop lourds ou encore ces trois enfants d'un bidonville, jouant dehors pieds nus, H'mida Ghazali avait un regard perspicace et c'est cela qui lui permettait d'immortaliser des scènes anodines et des instants fugaces pour en faire des moments uniques teintés d'immortalité. De l'atrium au premier étage, ces images sont autant de fenêtres ouvertes sur le monde de l'enfance avec ses joies, ses pleurs, son insouciance et son innocence. A l'instar des années précédentes, cette édition permet de croiser les regards de professionnels qui, chacun avec sa sensibilité, va capter un instant furtif pour en faire un moment d'éternité. Qu'ils soient diplômés des Beaux-arts, photographes de presse ou simples passionnés du 9e art, les artistes qui exposent au MaMa explorent l'univers particulier de l'âge tendre, mettant l'accent sur la spontanéité et la candeur face à l'objectif. Sarah Bellache, Aniss Benmeslem, Djamel Farès, Saïd Hacène, Mohamed Harireche, Farid Hassani, Lyès Hebbache, Radia Ikezouhene, M'hamed Kerrouche, Mustapha Sellali, Réda Samy Zazoun ainsi que le Studio Vedette, célèbre établissement, sis rue Abane-Ramdane et qui existe depuis 1947, rendent hommage à l'enfance. Qu'ils soient en couleurs ou en noir et blanc, ces instantanés offrent au regard du visiteur des images éclectiques qui sont autant de séquences gorgées de sensibilité. Les sujets sont immortalisés dans leurs gestes les plus anodins, à l'école, dans la rue, au cours d'une fête, en pleine partie de jeu ou au cœur du danger. Leurs quotidiens ne se ressemblent pas mais l'innocence qui se dégage de leurs regards et de leurs traits est la même. Djamel Farès, le septuagénaire, est un véritable chevronné de la photographie. Ses clichés portent en eux l'empreinte de l'expérience, c'est le regard du connaisseur, du fin limier. Certaines font cependant mouche plus que d'autres, comme celles prises dans les camps sahraouis en... 1977. Il y a également les photos sur les enfants nomades de Lyès Habbache, reporter photographe dans un quotidien national, prises à Tindouf et Nâama en 2009, la série de photosfamiliales de Radia Ikezouhene, les enfants des camps de réfugiés sahraouis de M'hamed Kerrouche ou encore ces images d'enfants prises à Laghouat, par le benjamin de l'expo Mustapha Sellali, tout juste 23 ans, étudiant en commerce et photographe par passion. Devoir de mémoire Parmi les photographes exposant dans le cadre de la 4e édition du FesPA, deux ne sont présents qu'à travers leurs œuvres. Il s'agit de Mohamed Abdelaziz, alias Fayçal, décédé en décembre 2013 à Tamanrasset où il vivait, et H'mida Ghazali, disparu en 2009. Le défunt Fayçal était un grand amoureux du Sud qu'il ne s'est jamais lassé de photographier. Six de ses œuvres datant de 2013 ont été choisies, immortalisant des enfants de l'Ahaggar. Ces photographies, en noir et blanc, montrent des enfants assis par terre et récitant le Coran, les yeux levés vers le ciel. Par ailleurs, son autre photo intitulée Enfant de Tarakeft laisse voir une fillette souriante, portant dans ses bras un chevreau. Fayçal était un artistené, il prenait ses photos en jouant sur les ombres et lumières, mettant en valeur le sujet photographié. Le regretté H'mida Ghazali, qui a eu à travailler dans différents journaux arabophones, était, lui aussi, très doué. A travers trois photos choisies pour ce 4e FesPA, on redécouvre tout le talent et toute la sensibilité qui étaient ses véritables crédos. Que ce soit l'enfant portant des sachets trop lourds ou encore ces trois enfants d'un bidonville, jouant dehors pieds nus, H'mida Ghazali avait un regard perspicace et c'est cela qui lui permettait d'immortaliser des scènes anodines et des instants fugaces pour en faire des moments uniques teintés d'immortalité.