Entre Ali Benflis et Louisa Hanoune, rien ne va plus. Bien avant le début de la campagne électorale, prévue le dimanche 23 mars, les deux candidats aux élections présidentielles du 17 avril prochain se sont déjà déclaré la guerre. Entre Ali Benflis et Louisa Hanoune, rien ne va plus. Bien avant le début de la campagne électorale, prévue le dimanche 23 mars, les deux candidats aux élections présidentielles du 17 avril prochain se sont déjà déclaré la guerre. La polémique bat son plein effet et rage entre Ali Benflis, candidat indépendant, et Louisa Hanoune candidate du Parti des travailleurs dont elle est secrétaire générale. Une polémique qui donne certainement un avant-goût de ce que sera la campagne électorale ou, comme tout porte à le croire, les six candidats ou leurs représentants ne vont pas se faire de cadeaux. Dans cette polémique, c'est Louisa Hanoune qui a ouvert les hostilités. Vendredi dernier elle a ouvert le feu sur le candidat Ali Benflis. « La campagne électorale sera une campagne offensive contre tous ceux qui cherchent à confisquer la volonté populaire » a déclaré ce jour-là Louisa Hanoune dans son allocution d'ouverture des travaux du conseil national de son parti ajoutant que « certaines parties veulent créer une polarisation artificielle visant à empêcher un vrai débat sur la base des programmes des candidats et entraîner ainsi le pays vers l'explosion » Par bipolarisation, Louisa Hanoune faisait allusion au duel entre les candidats Abdelaziz Bouteflika et Ali Benflis. C'est alors que la candidate du Parti des travailleurs a annoncé avoir été contactée par des proches du candidat Ali Benflis dans le but , selon elle, de former un front pour faire barrage au candidat Bouteflika qui brigue un quatrième mandat. Une proposition qu'elle a, bien évidemment, rejetée car Louisa Hanoune ne cachait pas son ambition d'être une sérieuse alternative aux deux candidats cités. La riposte ne s'est pas faite attendre. Le camp du candidat Ali Benflis a nié en bloc la teneur des propos de Louisa Hanoune. «Nous n'avons jamais eu de contact avec Mme Louisa Hanoune au sujet de la présidentielle ni mandaté quelqu'un pour le faire» a indiqué dans un communiqué Lotfi Boumghar chargé de communication du candidat Benflis. Et de préciser que «ce sont des propos non fondés dont on ignore les motivations». Et alors qu'on croyait la parenthèse fermée, ne voila-t-il pas qu'un proche collaborateur de Louisa Hanoune, Ramdane Taazibt en l'occurrence, en remet une autre couche. Il est même allé très loin dans l'attaque contre le candidat Ali Benflis qu'il n'a pas hésité un seul instant à qualifier « d'enfant du système ». Invité hier sur les ondes de la chaîne III de la Radio national,e Taazibt n' est pas allé avec le dos de la cuillère en estimant que Benflis « dénonce les fraudes aux élections, alors qu'il était l'artisan de la fraude en 2002 (élections législatives NDLR) lorsqu'il parle des libertés alors qu'il a interdit les marches à Alger lorsqu'il était chef du gouvernement ». A l'époque, rappelons-le, Ali Benflis occupait la fonction de chef de gouvenement. Taazibt accuse par ailleurs Benflis de donner des garanties aux multinationales et aux investisseurs étrangers «pour modifier le code du travail et rendre le travailleur algérien corvéable à merci ». Le candidat Ali Benflis ne peut garder le silence face à ces attaques et tout porte à croire qu'il réagira à ces attaques. En somme entre lui et Louisa Hanoune la polémique ne fait certainement que commencer. La polémique bat son plein effet et rage entre Ali Benflis, candidat indépendant, et Louisa Hanoune candidate du Parti des travailleurs dont elle est secrétaire générale. Une polémique qui donne certainement un avant-goût de ce que sera la campagne électorale ou, comme tout porte à le croire, les six candidats ou leurs représentants ne vont pas se faire de cadeaux. Dans cette polémique, c'est Louisa Hanoune qui a ouvert les hostilités. Vendredi dernier elle a ouvert le feu sur le candidat Ali Benflis. « La campagne électorale sera une campagne offensive contre tous ceux qui cherchent à confisquer la volonté populaire » a déclaré ce jour-là Louisa Hanoune dans son allocution d'ouverture des travaux du conseil national de son parti ajoutant que « certaines parties veulent créer une polarisation artificielle visant à empêcher un vrai débat sur la base des programmes des candidats et entraîner ainsi le pays vers l'explosion » Par bipolarisation, Louisa Hanoune faisait allusion au duel entre les candidats Abdelaziz Bouteflika et Ali Benflis. C'est alors que la candidate du Parti des travailleurs a annoncé avoir été contactée par des proches du candidat Ali Benflis dans le but , selon elle, de former un front pour faire barrage au candidat Bouteflika qui brigue un quatrième mandat. Une proposition qu'elle a, bien évidemment, rejetée car Louisa Hanoune ne cachait pas son ambition d'être une sérieuse alternative aux deux candidats cités. La riposte ne s'est pas faite attendre. Le camp du candidat Ali Benflis a nié en bloc la teneur des propos de Louisa Hanoune. «Nous n'avons jamais eu de contact avec Mme Louisa Hanoune au sujet de la présidentielle ni mandaté quelqu'un pour le faire» a indiqué dans un communiqué Lotfi Boumghar chargé de communication du candidat Benflis. Et de préciser que «ce sont des propos non fondés dont on ignore les motivations». Et alors qu'on croyait la parenthèse fermée, ne voila-t-il pas qu'un proche collaborateur de Louisa Hanoune, Ramdane Taazibt en l'occurrence, en remet une autre couche. Il est même allé très loin dans l'attaque contre le candidat Ali Benflis qu'il n'a pas hésité un seul instant à qualifier « d'enfant du système ». Invité hier sur les ondes de la chaîne III de la Radio national,e Taazibt n' est pas allé avec le dos de la cuillère en estimant que Benflis « dénonce les fraudes aux élections, alors qu'il était l'artisan de la fraude en 2002 (élections législatives NDLR) lorsqu'il parle des libertés alors qu'il a interdit les marches à Alger lorsqu'il était chef du gouvernement ». A l'époque, rappelons-le, Ali Benflis occupait la fonction de chef de gouvenement. Taazibt accuse par ailleurs Benflis de donner des garanties aux multinationales et aux investisseurs étrangers «pour modifier le code du travail et rendre le travailleur algérien corvéable à merci ». Le candidat Ali Benflis ne peut garder le silence face à ces attaques et tout porte à croire qu'il réagira à ces attaques. En somme entre lui et Louisa Hanoune la polémique ne fait certainement que commencer.