Révision de la Constitution, retour aux affaires de Ouyahia et Belkhadem, évènements de Ghardaïa, la fraude électorale et un appel au « dialogue » et un « consensus national », tous ces thèmes ont été abordés, hier, par le candidat du Front El-Moustakbal, Abdelaziz Belaïd, lors d'une conférence de presse qu'il a animée au siège de sa permanence, sur les hauteurs d'Alger. Révision de la Constitution, retour aux affaires de Ouyahia et Belkhadem, évènements de Ghardaïa, la fraude électorale et un appel au « dialogue » et un « consensus national », tous ces thèmes ont été abordés, hier, par le candidat du Front El-Moustakbal, Abdelaziz Belaïd, lors d'une conférence de presse qu'il a animée au siège de sa permanence, sur les hauteurs d'Alger. Le candidat Abdelaziz Belaïd, futur président de la République ! Le plus jeunes des candidats à l'élection présidentielle du 17 avril prochain, croit dur comme fer à sa bonne étoile. Il s'est dit convaincu, hier, au cours d'une conférence qu'il a animée au siège de sa permanence électorale sur les hauteurs d'Alger, d'avoir de réelles chances de rencontrer son «destin national». Ses atouts : il est jeune, il ne traîne pas derrière lui des casseroles et une première participation à ce scrutin qui ne concernait auparavant que les gens du système ayant les cheveux grisonnants et des lièvres sans épaisseur politique. Le postulant du Front El Moustakbal vise à capter les voix de l'électorat « jeune, hommes et femmes » sans pour autant oublier les autres franges de la population. Dialogue et consensus national, deux vocables que le président d'El-Moustabaln candidat à la prochaine présidentielle a utilisé souvent, lors de ses réponses aux questions des journalistes, présents forts nombreux à cette rencontre face à la presse pour décliner les grands axes de son programme électoral qui n'est pas « un texte sacré », précise-t-il, assurant qu'il est « ouvert » et soumis à « enrichissement », émanant de toutes les bonnes volontés. Le patron d'El-Moustakbal a énoncé les principes d'amendements fondamentaux de la Constitution en limitant le mandat présidentiel à cinq ans renouvelable une seule fois et un chef de gouvernement issu de la majorité parlementaire. L'ombre du président de la République, Abdelaziz Bouteflika planait dans la salle. Pour Abdelaziz Belaïd, l'amendement de la Constitution en 2008, a été « une révision tactique » qui a touché la quintessence même du texte fondamental et il propose de « convenir d'une Constitution globale, immuable et qui ne peut-être modifiée que par référendum populaire". Il s'élève contre la révision de la Constitution en 2008 et accuse la classe politique de ne pas l'avoir dénoncé en ce temps là. Revenant à la prochaine élection présidentielle, il met en garde contre la fraude et estime qu'il faut que "les responsables du processus électoral aient « conscience que l'Algérie est à un carrefour" et qu' « il faut faire confiance au peuple ». Il prévient que « si il y a échec, en raison de la fraude, il y aura de lourdes conséquences », sur le pays et prévient que le parti El-Moustakbal , défendra « ses droits». Sur les deux ou trois candidats qui ont les faveurs des médias pour leur promotion, le patron d'El-Moustakbal souligne le fait qu'il ne croit pas au candidat « indépendant » et insiste pour la présentation du « bilan de la gestion 2004-2014 ». Un bilan « réel », précise-t-il, établi par des « experts » et non tel que présenté par la TV. Sur le retour politique de Ahmed Ouyahia et Abdelaziz Belkhadem, il admet que le chef de l'Etat a le droit d'user de ses prérogatives telles que le lui permet la loi. Toutefois, il estime que la remise en selle des deux personnages aux affaires du pays, manque d' « éthique politique », soulignant que le pouvoir a usé de « tactique » et non de « stratégie ». Questionné sur les évènements de Ghardaïa, Abdelaziz Belaïd estime que les autorités persistent dans l'erreur. « Il faut dialoguer avec les jeunes, non pas avec les notables, les sages ou autres qui ne représentent qu'eux-mêmes et auxquels les jeunes ne croient plus », a-t-souligné, relevant que « les jeunes vivent de vrais problèmes au Sahara». Il certifie que « la solution ne peut être trouvée qu'avec les jeunes » et qu' « il faudrait accélérer la dynamique du développement de la région », relevant que « les jeunes sont arrivés à dialoguer avec les services de sécurité, à défaut des élus ou de l'administration en qui ils n'ont pas confiance ». Le patron d'El-Moustakbal estime que les boycotteurs ont le droit de manifester pacifiquement leur opposition au vote, mais il estime toutefois que l'Algérie n'a pas besoin de cela. Pour la stabilité du pays, il recommande plutôt d' « unir » tous les efforts et de dire « assez à la fitna» pour bâtir un « Etat fort » dans une vraie démocratie. Le candidat Abdelaziz Belaïd, futur président de la République ! Le plus jeunes des candidats à l'élection présidentielle du 17 avril prochain, croit dur comme fer à sa bonne étoile. Il s'est dit convaincu, hier, au cours d'une conférence qu'il a animée au siège de sa permanence électorale sur les hauteurs d'Alger, d'avoir de réelles chances de rencontrer son «destin national». Ses atouts : il est jeune, il ne traîne pas derrière lui des casseroles et une première participation à ce scrutin qui ne concernait auparavant que les gens du système ayant les cheveux grisonnants et des lièvres sans épaisseur politique. Le postulant du Front El Moustakbal vise à capter les voix de l'électorat « jeune, hommes et femmes » sans pour autant oublier les autres franges de la population. Dialogue et consensus national, deux vocables que le président d'El-Moustabaln candidat à la prochaine présidentielle a utilisé souvent, lors de ses réponses aux questions des journalistes, présents forts nombreux à cette rencontre face à la presse pour décliner les grands axes de son programme électoral qui n'est pas « un texte sacré », précise-t-il, assurant qu'il est « ouvert » et soumis à « enrichissement », émanant de toutes les bonnes volontés. Le patron d'El-Moustakbal a énoncé les principes d'amendements fondamentaux de la Constitution en limitant le mandat présidentiel à cinq ans renouvelable une seule fois et un chef de gouvernement issu de la majorité parlementaire. L'ombre du président de la République, Abdelaziz Bouteflika planait dans la salle. Pour Abdelaziz Belaïd, l'amendement de la Constitution en 2008, a été « une révision tactique » qui a touché la quintessence même du texte fondamental et il propose de « convenir d'une Constitution globale, immuable et qui ne peut-être modifiée que par référendum populaire". Il s'élève contre la révision de la Constitution en 2008 et accuse la classe politique de ne pas l'avoir dénoncé en ce temps là. Revenant à la prochaine élection présidentielle, il met en garde contre la fraude et estime qu'il faut que "les responsables du processus électoral aient « conscience que l'Algérie est à un carrefour" et qu' « il faut faire confiance au peuple ». Il prévient que « si il y a échec, en raison de la fraude, il y aura de lourdes conséquences », sur le pays et prévient que le parti El-Moustakbal , défendra « ses droits». Sur les deux ou trois candidats qui ont les faveurs des médias pour leur promotion, le patron d'El-Moustakbal souligne le fait qu'il ne croit pas au candidat « indépendant » et insiste pour la présentation du « bilan de la gestion 2004-2014 ». Un bilan « réel », précise-t-il, établi par des « experts » et non tel que présenté par la TV. Sur le retour politique de Ahmed Ouyahia et Abdelaziz Belkhadem, il admet que le chef de l'Etat a le droit d'user de ses prérogatives telles que le lui permet la loi. Toutefois, il estime que la remise en selle des deux personnages aux affaires du pays, manque d' « éthique politique », soulignant que le pouvoir a usé de « tactique » et non de « stratégie ». Questionné sur les évènements de Ghardaïa, Abdelaziz Belaïd estime que les autorités persistent dans l'erreur. « Il faut dialoguer avec les jeunes, non pas avec les notables, les sages ou autres qui ne représentent qu'eux-mêmes et auxquels les jeunes ne croient plus », a-t-souligné, relevant que « les jeunes vivent de vrais problèmes au Sahara». Il certifie que « la solution ne peut être trouvée qu'avec les jeunes » et qu' « il faudrait accélérer la dynamique du développement de la région », relevant que « les jeunes sont arrivés à dialoguer avec les services de sécurité, à défaut des élus ou de l'administration en qui ils n'ont pas confiance ». Le patron d'El-Moustakbal estime que les boycotteurs ont le droit de manifester pacifiquement leur opposition au vote, mais il estime toutefois que l'Algérie n'a pas besoin de cela. Pour la stabilité du pays, il recommande plutôt d' « unir » tous les efforts et de dire « assez à la fitna» pour bâtir un « Etat fort » dans une vraie démocratie.