De nouveaux incidents meurtriers ont éclaté samedi entre des manifestants et les forces de sécurité au Venezuela, où 34 personnes ont été tuées en près de deux mois de contestation contre le président Nicolas Maduro. De nouveaux incidents meurtriers ont éclaté samedi entre des manifestants et les forces de sécurité au Venezuela, où 34 personnes ont été tuées en près de deux mois de contestation contre le président Nicolas Maduro. Trois nouveaux décès ont été signalés samedi par les médias locaux et des témoins. A Valencia, dans le centre du pays, un opposant a été touché par balle à l'abdomen alors qu'il manifestait. Hospitalisé, il a succombé à ses blessures samedi matin. Un chauffeur de bus a été atteint vendredi soir par une balle perdue à San Cristobal et un homme a été victime samedi d'une fusillade entre des manifestants armés et des hommes cagoulés circulant à moto à Merida, dans les Andes. Dans la capitale, Caracas, des incidents ont brièvement opposé les forces de sécurité à un petit groupe de manifestants qui tentaient de bloquer une des voies d'accès à un quartier riche de la ville. Les affrontements se sont produits au terme d'une manifestation qui a attiré plusieurs milliers de sympathisants de l'opposition. Les manifestants, qui imputent au pouvoir socialiste le fort taux de criminalité, les pénuries de matières premières et l'inflation, officiellement supérieure à 57 %, ont promis de poursuivre le mouvement jusqu'à la démission de Maduro. La contestation est sans précédent depuis la mort d'Hugo Chavez le 5 mars 2013 puis l'élection de Maduro, le 14 avril. Partie début février des campus universitaires, elle a pris de l'ampleur après la mort de trois personnes le 12 février lors d'un défilé dans le centre de la capitale Caracas. Un des chefs de file du mouvement, Leopoldo Lopez, accusé d'incitation à la violence et emprisonné le mois dernier, a fait lire samedi par sa femme une lettre appelant une nouvelle fois Maduro à démissionner "pour ouvrir une voie à la paix pour les Vénézuéliens". "La solution est entre tes mains", a-t-il ajouté. A plusieurs reprises depuis le début du mouvement, les opposants ont refusé les offres de dialogue proposées par Maduro, qui voit dans ce refus la preuve qu'il a affaire à des "putschistes, voire des descendants des nazis", ainsi qu'il l'a dit la semaine passée lors d'un rassemblement pro-gouvernemental. Les contestataires affirment eux qu'ils ne veulent pas être manipulés par le Parti socialiste au pouvoir. Trois nouveaux décès ont été signalés samedi par les médias locaux et des témoins. A Valencia, dans le centre du pays, un opposant a été touché par balle à l'abdomen alors qu'il manifestait. Hospitalisé, il a succombé à ses blessures samedi matin. Un chauffeur de bus a été atteint vendredi soir par une balle perdue à San Cristobal et un homme a été victime samedi d'une fusillade entre des manifestants armés et des hommes cagoulés circulant à moto à Merida, dans les Andes. Dans la capitale, Caracas, des incidents ont brièvement opposé les forces de sécurité à un petit groupe de manifestants qui tentaient de bloquer une des voies d'accès à un quartier riche de la ville. Les affrontements se sont produits au terme d'une manifestation qui a attiré plusieurs milliers de sympathisants de l'opposition. Les manifestants, qui imputent au pouvoir socialiste le fort taux de criminalité, les pénuries de matières premières et l'inflation, officiellement supérieure à 57 %, ont promis de poursuivre le mouvement jusqu'à la démission de Maduro. La contestation est sans précédent depuis la mort d'Hugo Chavez le 5 mars 2013 puis l'élection de Maduro, le 14 avril. Partie début février des campus universitaires, elle a pris de l'ampleur après la mort de trois personnes le 12 février lors d'un défilé dans le centre de la capitale Caracas. Un des chefs de file du mouvement, Leopoldo Lopez, accusé d'incitation à la violence et emprisonné le mois dernier, a fait lire samedi par sa femme une lettre appelant une nouvelle fois Maduro à démissionner "pour ouvrir une voie à la paix pour les Vénézuéliens". "La solution est entre tes mains", a-t-il ajouté. A plusieurs reprises depuis le début du mouvement, les opposants ont refusé les offres de dialogue proposées par Maduro, qui voit dans ce refus la preuve qu'il a affaire à des "putschistes, voire des descendants des nazis", ainsi qu'il l'a dit la semaine passée lors d'un rassemblement pro-gouvernemental. Les contestataires affirment eux qu'ils ne veulent pas être manipulés par le Parti socialiste au pouvoir.