Cévital, qui produit déjà des équipements électroménagers, vient d'acquérir Fagor Brandt. En effet, le tribunal de commerce de San Sebastian en Espagne a finalement approuvé, vendredi dernier, le rachat des marques du français Fagor-Brandt par l'entreprise algérienne Cévital, pour un montant de 25 millions d'euros. Cévital, qui produit déjà des équipements électroménagers, vient d'acquérir Fagor Brandt. En effet, le tribunal de commerce de San Sebastian en Espagne a finalement approuvé, vendredi dernier, le rachat des marques du français Fagor-Brandt par l'entreprise algérienne Cévital, pour un montant de 25 millions d'euros. L'information a été rendue publique par l'Observatoire économique euro-méditerranéen. Fagor -Brandt est la branche française du groupe espagnol, Fagor Electrodomésticos, le cinquième fabricant européen d'électroménager depuis 2005. En redressement judiciaire depuis novembre 2013, le français attendait que la proposition du rachat des sept marques du groupe (dont Vedette, Sauter ou De Dietrich) à sa maison-mère espagnole soit acceptée. L'offre de reprise du groupe industriel et de services Cévital, qui prévoit la suppression en France de 600 emplois sur 1.800, mais le maintien de l'appareil de production, pourra donc être étudiée par le tribunal de commerce de Nanterre qui devrait l'accepter. Sa décision est attendue dans les prochains jours, ajoute cette source. La multinationale chinoise Haier vient d'annoncer la rupture de son partenariat avec Fagor, qui prévoyait la création d'une unité de production à Breslavia, en Pologne. Le fabricant espagnol d'électroménagers dispose déjà d'une usine dans ce pays. Le retrait d'Haier pourrait sonner le glas du groupe espagnol et de ses filiales, dont les quatre usines françaises Fagor-Brandt dont les 1 225 salariés sont au chômage technique. 5 700 personnes travaillent pour le groupe, pour l'essentiel dans la province basque de Guipuzcoa, où l'activité est paralysée. Les salariés en colère occupent des sites de production. La tension ne fait que rajouter à la crise d'une enseigne acculée à la faillite par la chute des ventes, cinq années consécutives de pertes et un passif d'un milliard d'euros, dont 66,8 millions d'euros de déficit supplémentaire depuis le début de l'année 2013, précise cette source. Cette source souligne que "la défection du géant chinois, leader mondial sur le segment du grand électroménager, laisse en plan un projet qui devait mobiliser 56 millions d'euros d'investissements en Pologne. Mais ce revers annonce aussi une offensive de Haier en Europe, probablement avec l'appui de nouveaux partenaires industriels, qui fragilisera encore davantage les positions de Fagor. Ce qui réduit d'autant les chances de trouver des soutiens financiers pour sauver cette enseigne créée voici 57 ans". Rappelons que Fagor Electroménagers est née avec le groupe Mondragon, qui fut un temps le plus grand groupement coopératif au monde, présent dans de multiples secteurs d'activités, dont la grande distribution avec l'enseigne Eroski. La tentative de sauvetage de Fagor s'est d'ailleurs traduite par une aide de 300 millions d'euros de l'ensemble des entités du groupe coopératif. Une solidarité qui retarde l'échéance de dépôt de bilan redoutée au Pays Basque espagnol et dans toutes les filiales du fabricant d'électroménagers. L'information a été rendue publique par l'Observatoire économique euro-méditerranéen. Fagor -Brandt est la branche française du groupe espagnol, Fagor Electrodomésticos, le cinquième fabricant européen d'électroménager depuis 2005. En redressement judiciaire depuis novembre 2013, le français attendait que la proposition du rachat des sept marques du groupe (dont Vedette, Sauter ou De Dietrich) à sa maison-mère espagnole soit acceptée. L'offre de reprise du groupe industriel et de services Cévital, qui prévoit la suppression en France de 600 emplois sur 1.800, mais le maintien de l'appareil de production, pourra donc être étudiée par le tribunal de commerce de Nanterre qui devrait l'accepter. Sa décision est attendue dans les prochains jours, ajoute cette source. La multinationale chinoise Haier vient d'annoncer la rupture de son partenariat avec Fagor, qui prévoyait la création d'une unité de production à Breslavia, en Pologne. Le fabricant espagnol d'électroménagers dispose déjà d'une usine dans ce pays. Le retrait d'Haier pourrait sonner le glas du groupe espagnol et de ses filiales, dont les quatre usines françaises Fagor-Brandt dont les 1 225 salariés sont au chômage technique. 5 700 personnes travaillent pour le groupe, pour l'essentiel dans la province basque de Guipuzcoa, où l'activité est paralysée. Les salariés en colère occupent des sites de production. La tension ne fait que rajouter à la crise d'une enseigne acculée à la faillite par la chute des ventes, cinq années consécutives de pertes et un passif d'un milliard d'euros, dont 66,8 millions d'euros de déficit supplémentaire depuis le début de l'année 2013, précise cette source. Cette source souligne que "la défection du géant chinois, leader mondial sur le segment du grand électroménager, laisse en plan un projet qui devait mobiliser 56 millions d'euros d'investissements en Pologne. Mais ce revers annonce aussi une offensive de Haier en Europe, probablement avec l'appui de nouveaux partenaires industriels, qui fragilisera encore davantage les positions de Fagor. Ce qui réduit d'autant les chances de trouver des soutiens financiers pour sauver cette enseigne créée voici 57 ans". Rappelons que Fagor Electroménagers est née avec le groupe Mondragon, qui fut un temps le plus grand groupement coopératif au monde, présent dans de multiples secteurs d'activités, dont la grande distribution avec l'enseigne Eroski. La tentative de sauvetage de Fagor s'est d'ailleurs traduite par une aide de 300 millions d'euros de l'ensemble des entités du groupe coopératif. Une solidarité qui retarde l'échéance de dépôt de bilan redoutée au Pays Basque espagnol et dans toutes les filiales du fabricant d'électroménagers.