Le taux de participation au vote d'aujourd'hui constitue, assurément, un des enjeux majeurs des élections présidentielles. Entre les deux camps, celui des six candidats à cette élection et ceux qui appellent au boycott, la guerre est ouverte depuis des semaines déjà. Aux appels pressants des uns à un vote massif, les autres opposent des appels à un boycott tout aussi massif. Le taux de participation au vote d'aujourd'hui constitue, assurément, un des enjeux majeurs des élections présidentielles. Entre les deux camps, celui des six candidats à cette élection et ceux qui appellent au boycott, la guerre est ouverte depuis des semaines déjà. Aux appels pressants des uns à un vote massif, les autres opposent des appels à un boycott tout aussi massif. Les deux camps sollicitent l'arbitrage des électeurs algériens qui auront, tout compte fait, le mot de la fin dans cette rude bataille. Les six candidats aux élections présidentielles d'aujourd'hui ont fait une campagne dans la campagne. En effet, en plus de solliciter les suffrages des Algériens pour eux ou pour leur candidat, comme c'était le cas pour les sept personnalités qui ont fait campagne en faveur du président candidat, l'on a assisté aussi à la multiplication des appels en faveur de la nécessité d'aller voter ce jeudi. Sur cette question de participation les six candidats étaient sur la même longueur d'ondes. Durant les vingt deux jours de la campagne électorale soit du 23 mars au 13 avril, les appels se sont faits insistants. C'est une «opportunité historique pour opérer un changement pacifique» plaide le candidat indépendant Ali Benflis qui appelle « à la nécessité de se diriger aux urnes pour voter en toute liberté ». C'est pratiquement, à quelques nuances près , le même discours développé par Fawzi Rebaine, candidat du parti AHD 54, Louisa Hanoune, candidate du Parti des travailleurs, Moussa Touati, candidat du FNA, Abdelaziz Belaid, candidat du Front El Moustakbal, ainsi que les représentants du président candidat, Abdelaziz Bouteflika. Ce dernier, comme pour peser de tout son poids dans la balance, est lui aussi monté au créneau pour appeler les Algériens à aller voter en masse jeudi. «Bien plus qu'un droit, le vote est la consécration même de la citoyenneté et un devoir pour les membres de la nation en ce qu'il permet de choisir sa voie et d'élire les femmes et les hommes qui la serviront » note le président Bouteflika dans un message adressé au peuple algérien à l'occasion de Yaoum El Ilm (Journée du savoir), célébrée le 16 avril avant d'ajouter que «l'abstention, qu'elle procède d'une indifférence ou d'une attitude immotivée, dénote une propension délibérée à vouloir demeurer en marge de la nation». Le président Bouteflika lance ainsi des fléchettes à l'endroit des partisans du boycott. Ces derniers, qui sont très nombreux contrairement aux précédentes élections, ont mené une intense campagne contre la participation à ces élections. «La disqualification du scrutin» est le leitmotiv des partisans du boycott. Emmenée par la coordination des partis et des personnalités politiques, les partisans du boycott ont initié plusieurs actions en vue d'inciter les Algériens à bouder les urnes le jour du vote. En plus du travail de proximité, la coordination a aussi appelé à la tenue de sit-in dans de nombreuses wilayas et ce, du 14 au 16 avril. Un sit-in a été organisé aussi à Riadh El Feth. Les partisans du boycott considèrent que ces élections n'ont aucun intérêt si ce n'est servir les desseins du pouvoir. Ce d'autant que pour eux, le président candidat est quasi sur d'être réélu. Qui aura le dernier mot dans cette bataille électorale. Le taux de participation sera-t-il inférieur à celui réalisé lors des précédentes élections présidentielles . Le taux de participation lors des élections de 2009 remportées par Bouteflika a été, pour rappel, de l'ordre de 74, 54%. Un taux qui a été, cela dit, fortement contesté par l'opposition. Les deux camps sollicitent l'arbitrage des électeurs algériens qui auront, tout compte fait, le mot de la fin dans cette rude bataille. Les six candidats aux élections présidentielles d'aujourd'hui ont fait une campagne dans la campagne. En effet, en plus de solliciter les suffrages des Algériens pour eux ou pour leur candidat, comme c'était le cas pour les sept personnalités qui ont fait campagne en faveur du président candidat, l'on a assisté aussi à la multiplication des appels en faveur de la nécessité d'aller voter ce jeudi. Sur cette question de participation les six candidats étaient sur la même longueur d'ondes. Durant les vingt deux jours de la campagne électorale soit du 23 mars au 13 avril, les appels se sont faits insistants. C'est une «opportunité historique pour opérer un changement pacifique» plaide le candidat indépendant Ali Benflis qui appelle « à la nécessité de se diriger aux urnes pour voter en toute liberté ». C'est pratiquement, à quelques nuances près , le même discours développé par Fawzi Rebaine, candidat du parti AHD 54, Louisa Hanoune, candidate du Parti des travailleurs, Moussa Touati, candidat du FNA, Abdelaziz Belaid, candidat du Front El Moustakbal, ainsi que les représentants du président candidat, Abdelaziz Bouteflika. Ce dernier, comme pour peser de tout son poids dans la balance, est lui aussi monté au créneau pour appeler les Algériens à aller voter en masse jeudi. «Bien plus qu'un droit, le vote est la consécration même de la citoyenneté et un devoir pour les membres de la nation en ce qu'il permet de choisir sa voie et d'élire les femmes et les hommes qui la serviront » note le président Bouteflika dans un message adressé au peuple algérien à l'occasion de Yaoum El Ilm (Journée du savoir), célébrée le 16 avril avant d'ajouter que «l'abstention, qu'elle procède d'une indifférence ou d'une attitude immotivée, dénote une propension délibérée à vouloir demeurer en marge de la nation». Le président Bouteflika lance ainsi des fléchettes à l'endroit des partisans du boycott. Ces derniers, qui sont très nombreux contrairement aux précédentes élections, ont mené une intense campagne contre la participation à ces élections. «La disqualification du scrutin» est le leitmotiv des partisans du boycott. Emmenée par la coordination des partis et des personnalités politiques, les partisans du boycott ont initié plusieurs actions en vue d'inciter les Algériens à bouder les urnes le jour du vote. En plus du travail de proximité, la coordination a aussi appelé à la tenue de sit-in dans de nombreuses wilayas et ce, du 14 au 16 avril. Un sit-in a été organisé aussi à Riadh El Feth. Les partisans du boycott considèrent que ces élections n'ont aucun intérêt si ce n'est servir les desseins du pouvoir. Ce d'autant que pour eux, le président candidat est quasi sur d'être réélu. Qui aura le dernier mot dans cette bataille électorale. Le taux de participation sera-t-il inférieur à celui réalisé lors des précédentes élections présidentielles . Le taux de participation lors des élections de 2009 remportées par Bouteflika a été, pour rappel, de l'ordre de 74, 54%. Un taux qui a été, cela dit, fortement contesté par l'opposition.