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La récession se profile à l'horizon
Economie russe
Publié dans Le Midi Libre le 28 - 04 - 2014

Au deuxième trimestre 2013, l'économie russe a enregistré sa plus faible croissance du produit intérieur brut depuis la crise de 2009. Une performance bien éloignée des 5% promis par le président russe, Vladimir Poutine, pendant sa campagne électorale en 2012.
Au deuxième trimestre 2013, l'économie russe a enregistré sa plus faible croissance du produit intérieur brut depuis la crise de 2009. Une performance bien éloignée des 5% promis par le président russe, Vladimir Poutine, pendant sa campagne électorale en 2012.
L'économie russe s'étouffe faute d'investissements Une récession se profile à l'horizon en Russie, si l'on en croit les propos des membres du gouvernement eux-mêmes. La croissance s'y éssouffle inexorablement : le Fonds monétaire international (FMI) annonçait 4,3% de progression du produit intérieur brut (PIB) en 2011, 3,4% en 2012, 1,3% en 2013 et prévoit maintenant un médiocre +1,3% pour 2014. On est loin des 7% de progression annuelle des deux précédents mandats de Vladimir Poutine, avant 2008.
Même à Moscou, de semaine en semaine, les prévisions sont revues à la baisse.
« Le ministère de l'économie a donné son estimation de la croissance au premier trimestre par rapport au quatrième trimestre 2013 corrigé des variations saisonnières, à -0,5% », a rappelé le chef du département des prévisions stratégiques du ministère des finances, Maxime Orechkine, cité par l'agence Interfax, lundi 21 avril. « Il semble qu'au deuxième trimestre, nous aurons de nouveau un chiffre négatif en glissement trimestriel. De fait, le ministère n'exclut pas une récession technique ».
Le Premier ministre russe Dmitri Medvedev avait anticipé la mauvaise nouvelle. « Dans une certaine mesure, nos difficultés sont en lien avec les efforts de certaines forces pour nous pousser vers une crise artificielle », avait-il déclaré le 15 avril. Histoire de désigner la crise ukrainienne et les manœuvres occidentales pour sanctionner la Russie comme responsables des malheurs à venir.
La consommation tient
Yves Zlotowski, économiste en chef de la Coface, se garde de tirer des conclusions définitives de ces statistiques provisoires. « Il est vrai que l'on a assisté à une forte contraction de l'investissement qui a reculé de 0,3% en 2013, dès avant la crise ukrainienne », rappelle-t-il. « L'érosion de la confiance des investisseurs est liée à l'absence des réformes promises par le Kremlin.
De même, la progression de la production industrielle a été égale à zéro, l'an dernier ». « Mais il faut tenir compte du fait que les ventes de détail demeurent assez robustes, poursuit-il, car il y a eu une hausse continue des revenus de la classe moyenne, notamment grâce aux importantes créations d'emplois publics en 2013. Si la consommation résiste à la crise géopolitique actuelle, cela peut épargner à la Russie une récession. Il faudra surveiller le comportement des consommateurs ».
Il faudra aussi scruter les prix des matières premières, hydrocarbures et métaux précieux en tête, car leur recul depuis deux ans n'alimente plus aussi fortement les réserves en devises qui atteignent 493 milliards de dollars. Au rythme où les capitaux fuient la Russie – 50 milliards de dollars au premier trimestre – et compte tenu de la frilosité des investissements étrangers – trois fois moins nombreux qu'au premier trimestre 2013 – on voit mal comment l'économie russe de type rentier pourra s'industrialiser pour moins dépendre des cours des matières premières et des fluctuations de la conjoncture mondiale.
L'économie russe s'étouffe faute d'investissements Une récession se profile à l'horizon en Russie, si l'on en croit les propos des membres du gouvernement eux-mêmes. La croissance s'y éssouffle inexorablement : le Fonds monétaire international (FMI) annonçait 4,3% de progression du produit intérieur brut (PIB) en 2011, 3,4% en 2012, 1,3% en 2013 et prévoit maintenant un médiocre +1,3% pour 2014. On est loin des 7% de progression annuelle des deux précédents mandats de Vladimir Poutine, avant 2008.
Même à Moscou, de semaine en semaine, les prévisions sont revues à la baisse.
« Le ministère de l'économie a donné son estimation de la croissance au premier trimestre par rapport au quatrième trimestre 2013 corrigé des variations saisonnières, à -0,5% », a rappelé le chef du département des prévisions stratégiques du ministère des finances, Maxime Orechkine, cité par l'agence Interfax, lundi 21 avril. « Il semble qu'au deuxième trimestre, nous aurons de nouveau un chiffre négatif en glissement trimestriel. De fait, le ministère n'exclut pas une récession technique ».
Le Premier ministre russe Dmitri Medvedev avait anticipé la mauvaise nouvelle. « Dans une certaine mesure, nos difficultés sont en lien avec les efforts de certaines forces pour nous pousser vers une crise artificielle », avait-il déclaré le 15 avril. Histoire de désigner la crise ukrainienne et les manœuvres occidentales pour sanctionner la Russie comme responsables des malheurs à venir.
La consommation tient
Yves Zlotowski, économiste en chef de la Coface, se garde de tirer des conclusions définitives de ces statistiques provisoires. « Il est vrai que l'on a assisté à une forte contraction de l'investissement qui a reculé de 0,3% en 2013, dès avant la crise ukrainienne », rappelle-t-il. « L'érosion de la confiance des investisseurs est liée à l'absence des réformes promises par le Kremlin.
De même, la progression de la production industrielle a été égale à zéro, l'an dernier ». « Mais il faut tenir compte du fait que les ventes de détail demeurent assez robustes, poursuit-il, car il y a eu une hausse continue des revenus de la classe moyenne, notamment grâce aux importantes créations d'emplois publics en 2013. Si la consommation résiste à la crise géopolitique actuelle, cela peut épargner à la Russie une récession. Il faudra surveiller le comportement des consommateurs ».
Il faudra aussi scruter les prix des matières premières, hydrocarbures et métaux précieux en tête, car leur recul depuis deux ans n'alimente plus aussi fortement les réserves en devises qui atteignent 493 milliards de dollars. Au rythme où les capitaux fuient la Russie – 50 milliards de dollars au premier trimestre – et compte tenu de la frilosité des investissements étrangers – trois fois moins nombreux qu'au premier trimestre 2013 – on voit mal comment l'économie russe de type rentier pourra s'industrialiser pour moins dépendre des cours des matières premières et des fluctuations de la conjoncture mondiale.


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