Près de onze ans après la catastrophe naturelle qui avait ébranlé la wilaya de Boumerdès, plusieurs familles sinistrées ne sont pas encore relogées. D'Afir à Khemis El Khechna en passant par le chef-lieu de wilaya, des sites de chalets sont toujours perceptibles et qui offrent une image hideuse. Près de onze ans après la catastrophe naturelle qui avait ébranlé la wilaya de Boumerdès, plusieurs familles sinistrées ne sont pas encore relogées. D'Afir à Khemis El Khechna en passant par le chef-lieu de wilaya, des sites de chalets sont toujours perceptibles et qui offrent une image hideuse. Le Premier ministre Abdelmalek Sellal, lors de sa visite en février dernier, avait promis de reloger tous les habitants des chalets dans des logements en dur courant 2015. Mais, le pari est-il réalisable? Sur le terrain, les projets de réalisation de logements ne sont toujours pas achevés alors que d‘autres inscrits ne sont pas entamés. Les logements des sinistrés de la cité 11 décembre de Boumerdès se plaignent du retard mis dans la réalisation de leurs logements onze après le séisme. Sur la vingtaine de blocs de la cité seuls trois sont attribués alors que le reste du chantier est bloqué. Les responsables locaux chargés du bâtiment ont indiqué, à plusieurs occasions, que certains de ces habitants n‘ont pas payé leur apport personnel afin d‘entamer ou de poursuivre les travaux. Idem pour les 60 familles de Bordj Ménaïel qui ont opté pour la reconstruction de leurs logements avec l‘aide de 100 millions de l‘Etat offerte au lendemain du séisme aux sinistrés. Le projet est à l‘arrêt depuis près de huit ans et c‘est l‘OPGI qui assurera de relancer les travaux. Les habitants continuent d‘y vivoter dans des chalets dépourvus de toutes commodités surtout lorsqu‘on sait qu‘un bureau d‘études avait établi un rapport détaillé sur la situation physique très dégradée de ces taudis. Une centaine de sites abritant près de 15 000 chalets avaient été implantés dans la quasi-totalité des communes pour abriter provisoirement les sinistrés. Mais, une fois que ces derniers sont relogés, d‘ailleurs il ne reste que 200 à reloger, les chalets ont été octroyés pour d‘autres citoyens dans le cadre social. Le wali de Boumerdès, Kamel Abbes, avait déclaré que les chalets seront démantelés au fur et à mesure que leurs habitants seront relogés. À présent, près de 900 chalets y ont été démolis après avoir relogé les familles. Le gouvernement avait inscrit près de 12 000 logements pour éradiquer définitivement ces chalets qui enlaidissent l‘environnement. 4000 logements seront bientôt lancés mais les 8000 autres ne sont toujours pas notifiés par le ministère de l‘Habitat et ce, malgré la promesse faite par le Premier ministre et le choix de terrain devant les abriter, nous diton. La question qui se pose maintenant et d‘ailleurs que posent les spécialistes : est-ce que les pouvoirs publics ont retenu la leçon de ce séisme qui avait fait près de 3 000 morts et des milliers de blessés et des dégâts matériels considérables ? Certains observateurs disent qu‘aucune leçon n‘a été retenue quant à la sécurité du bâti et la mise en conformité des constructions. Hier, une journée d‘étude a été organisée par le syndicat national des ingénieurs agréés dans le but de cerner le problème de sécurité dans l‘acte de bâtir et les défis ainsi que la réglementation qui protège l‘ingénieur qui ne devrait pas être dissocié de l‘architecte dans l‘exercice de sa fonction et son action et son rôle face aux cataclysmes. Le Premier ministre Abdelmalek Sellal, lors de sa visite en février dernier, avait promis de reloger tous les habitants des chalets dans des logements en dur courant 2015. Mais, le pari est-il réalisable? Sur le terrain, les projets de réalisation de logements ne sont toujours pas achevés alors que d‘autres inscrits ne sont pas entamés. Les logements des sinistrés de la cité 11 décembre de Boumerdès se plaignent du retard mis dans la réalisation de leurs logements onze après le séisme. Sur la vingtaine de blocs de la cité seuls trois sont attribués alors que le reste du chantier est bloqué. Les responsables locaux chargés du bâtiment ont indiqué, à plusieurs occasions, que certains de ces habitants n‘ont pas payé leur apport personnel afin d‘entamer ou de poursuivre les travaux. Idem pour les 60 familles de Bordj Ménaïel qui ont opté pour la reconstruction de leurs logements avec l‘aide de 100 millions de l‘Etat offerte au lendemain du séisme aux sinistrés. Le projet est à l‘arrêt depuis près de huit ans et c‘est l‘OPGI qui assurera de relancer les travaux. Les habitants continuent d‘y vivoter dans des chalets dépourvus de toutes commodités surtout lorsqu‘on sait qu‘un bureau d‘études avait établi un rapport détaillé sur la situation physique très dégradée de ces taudis. Une centaine de sites abritant près de 15 000 chalets avaient été implantés dans la quasi-totalité des communes pour abriter provisoirement les sinistrés. Mais, une fois que ces derniers sont relogés, d‘ailleurs il ne reste que 200 à reloger, les chalets ont été octroyés pour d‘autres citoyens dans le cadre social. Le wali de Boumerdès, Kamel Abbes, avait déclaré que les chalets seront démantelés au fur et à mesure que leurs habitants seront relogés. À présent, près de 900 chalets y ont été démolis après avoir relogé les familles. Le gouvernement avait inscrit près de 12 000 logements pour éradiquer définitivement ces chalets qui enlaidissent l‘environnement. 4000 logements seront bientôt lancés mais les 8000 autres ne sont toujours pas notifiés par le ministère de l‘Habitat et ce, malgré la promesse faite par le Premier ministre et le choix de terrain devant les abriter, nous diton. La question qui se pose maintenant et d‘ailleurs que posent les spécialistes : est-ce que les pouvoirs publics ont retenu la leçon de ce séisme qui avait fait près de 3 000 morts et des milliers de blessés et des dégâts matériels considérables ? Certains observateurs disent qu‘aucune leçon n‘a été retenue quant à la sécurité du bâti et la mise en conformité des constructions. Hier, une journée d‘étude a été organisée par le syndicat national des ingénieurs agréés dans le but de cerner le problème de sécurité dans l‘acte de bâtir et les défis ainsi que la réglementation qui protège l‘ingénieur qui ne devrait pas être dissocié de l‘architecte dans l‘exercice de sa fonction et son action et son rôle face aux cataclysmes.