La dissolution de l'Assemblée populaire nationale et l'organisation de législatives anticipées est devenu le sujet de polémiques à la faveur de la présentation par le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, du plan d'action du gouvernement. La dissolution de l'Assemblée populaire nationale et l'organisation de législatives anticipées est devenu le sujet de polémiques à la faveur de la présentation par le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, du plan d'action du gouvernement. Les pour et les contre ont "violemment" "défendu leurs arguments. Avant ou après la révision de la Constitution. Les avis divergent profondément sur le timing. Dimanche 1er juin 2014, le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, présente aux députés le plan d'action de son gouvernement pour le prochain quinquennat du président de la République, Abdelaziz Bouteflika, élu le 17 avril dernier. Les 462 sièges des travées de la Chambre basse du Parlement sont presque tous occupés par leurs titulaires. Il n'y a pas beaucoup de parlementaires absents pour cette première journée des plénières. Un nombre record de députés se sont inscrits pour débattre du Plan d'action du gouvernement. Les premiers intervenants ont scrupuleusement suivi la feuille de route inscrite dans l'agenda des travaux cadrée par les "mesures" et autres "dispositions" du texte de l'exécutif, lorsque la députée, Nadia Chouiter du Parti des travailleurs (PT) a rappelé une vieille revendication de la secrétaire générale de sa formation politique qui a pourfendu durant de longues années ce qu'elle a considéré comme "une cathédrale dans le désert". "Dans la vision du PT, l'APN doit être dissoute dans le cadre des réformes politiques engagées par les pouvoirs publics », a-t-elle déclaré. Il faut reconnaître à la patronne du PT la constante dans sa position à l'égard de l'APN qui n'est, à ses yeux ,que le produit de "la fraude, de l'argent sale et de l'achat des consciences". Ni les émeutes de janvier 2011, ni les bouleversements survenus dans les pays arabes, n'ont eu raison de cette auguste assemblée. Ses plaidoiries n'ont pas eu l'écho souhaité par Louisa Hanoune auprès du chef de l'Etat, seul habilité à dissoudre l'APN. L'Assemblée populaire nationale ne sera finalement pas dissoute. Le leader du PT a, aussi, cru un moment que le sort de la Chambre basse du Parlement était scellé sous l'effet du "printemps arabe" et les réformes politiques que le chef de l'Etat s'est engagé à initier, notamment la révision en profondeur de la Constitution. Une suite logique pour le Parti des travailleurs. L'Assemblée populaire nationale ne sera finalement pas dissoute. Elle poursuit sa "mission" le plus normalement du monde, la preuve en est l'exposé de Sellal sur le plan d'action du gouvernement. Seulement les partisans de la dissolution de l'APN et la tenue d'élections anticipées voient leur cercle s'élargir de plus en plus au fil des jours, même si ce n'est pas pour les mêmes raisons. Amara Benyounes, président du Mouvement populaire algérien, qui s'est investi corps et âme pour la réélection de Bouteflika à un 4e mandat a revendiqué la tenue d'élections législatives anticipées, après la révision constitutionnelle. Avant lui, Bouguerra Soltani, alors président du MSP, avait réclamé la dissolution de la Chambre basse du Parlement, mais, avant la révision de la Constitution. D'autres formations politiques, représentées à l'APN ou non, à l'instar du le Front national algérien (FNA), du Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD), des mouvements El Islah et Ennahda demandent la dissolution de l'APN "parce que c'est une assemblée qui n'a aucune légitimité". Et, chose qui paraissait invraisemblable il y a juste quelques mois est devenu possible avec le très controversé secrétaire général du FLN, Amar Saïdani qui s'est déclaré, récemment, favorable à une dissolution des assemblées élues, notamment l'APN, et l'organisation d'élections législatives anticipées, directement, après la révision constitutionnelle, qu'il avait prévu. Simple erreur de timing pour le chef du FLN. Il est sûr, désormais, que la dissolution de l'APN et dans ce sillage auront lieu des élections législatives anticipées. De nouvelles données rendent cette perspective inéluctable après la révision constitutionnelle qui sera adoptée, dit-on, par voie référendaire. Le président de la République tient à parachever les réformes politiques qu'il a initiées par un apaisement du front politique en donnant satisfaction à de nombreux leaders politiques sur leur requête de dissoudre l'APN, le renforcement, dans le nouveau texte de l'APN par de nouvelles prérogatives, un thème développé par son directeur de campagne électorale pour le 4e mandat et enfin, le découpage territorial qui donnera de nouvelles wilaya auxquelles, il faut organiser des élections législatives pour les pourvoir en sièges de députés. Les pour et les contre ont "violemment" "défendu leurs arguments. Avant ou après la révision de la Constitution. Les avis divergent profondément sur le timing. Dimanche 1er juin 2014, le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, présente aux députés le plan d'action de son gouvernement pour le prochain quinquennat du président de la République, Abdelaziz Bouteflika, élu le 17 avril dernier. Les 462 sièges des travées de la Chambre basse du Parlement sont presque tous occupés par leurs titulaires. Il n'y a pas beaucoup de parlementaires absents pour cette première journée des plénières. Un nombre record de députés se sont inscrits pour débattre du Plan d'action du gouvernement. Les premiers intervenants ont scrupuleusement suivi la feuille de route inscrite dans l'agenda des travaux cadrée par les "mesures" et autres "dispositions" du texte de l'exécutif, lorsque la députée, Nadia Chouiter du Parti des travailleurs (PT) a rappelé une vieille revendication de la secrétaire générale de sa formation politique qui a pourfendu durant de longues années ce qu'elle a considéré comme "une cathédrale dans le désert". "Dans la vision du PT, l'APN doit être dissoute dans le cadre des réformes politiques engagées par les pouvoirs publics », a-t-elle déclaré. Il faut reconnaître à la patronne du PT la constante dans sa position à l'égard de l'APN qui n'est, à ses yeux ,que le produit de "la fraude, de l'argent sale et de l'achat des consciences". Ni les émeutes de janvier 2011, ni les bouleversements survenus dans les pays arabes, n'ont eu raison de cette auguste assemblée. Ses plaidoiries n'ont pas eu l'écho souhaité par Louisa Hanoune auprès du chef de l'Etat, seul habilité à dissoudre l'APN. L'Assemblée populaire nationale ne sera finalement pas dissoute. Le leader du PT a, aussi, cru un moment que le sort de la Chambre basse du Parlement était scellé sous l'effet du "printemps arabe" et les réformes politiques que le chef de l'Etat s'est engagé à initier, notamment la révision en profondeur de la Constitution. Une suite logique pour le Parti des travailleurs. L'Assemblée populaire nationale ne sera finalement pas dissoute. Elle poursuit sa "mission" le plus normalement du monde, la preuve en est l'exposé de Sellal sur le plan d'action du gouvernement. Seulement les partisans de la dissolution de l'APN et la tenue d'élections anticipées voient leur cercle s'élargir de plus en plus au fil des jours, même si ce n'est pas pour les mêmes raisons. Amara Benyounes, président du Mouvement populaire algérien, qui s'est investi corps et âme pour la réélection de Bouteflika à un 4e mandat a revendiqué la tenue d'élections législatives anticipées, après la révision constitutionnelle. Avant lui, Bouguerra Soltani, alors président du MSP, avait réclamé la dissolution de la Chambre basse du Parlement, mais, avant la révision de la Constitution. D'autres formations politiques, représentées à l'APN ou non, à l'instar du le Front national algérien (FNA), du Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD), des mouvements El Islah et Ennahda demandent la dissolution de l'APN "parce que c'est une assemblée qui n'a aucune légitimité". Et, chose qui paraissait invraisemblable il y a juste quelques mois est devenu possible avec le très controversé secrétaire général du FLN, Amar Saïdani qui s'est déclaré, récemment, favorable à une dissolution des assemblées élues, notamment l'APN, et l'organisation d'élections législatives anticipées, directement, après la révision constitutionnelle, qu'il avait prévu. Simple erreur de timing pour le chef du FLN. Il est sûr, désormais, que la dissolution de l'APN et dans ce sillage auront lieu des élections législatives anticipées. De nouvelles données rendent cette perspective inéluctable après la révision constitutionnelle qui sera adoptée, dit-on, par voie référendaire. Le président de la République tient à parachever les réformes politiques qu'il a initiées par un apaisement du front politique en donnant satisfaction à de nombreux leaders politiques sur leur requête de dissoudre l'APN, le renforcement, dans le nouveau texte de l'APN par de nouvelles prérogatives, un thème développé par son directeur de campagne électorale pour le 4e mandat et enfin, le découpage territorial qui donnera de nouvelles wilaya auxquelles, il faut organiser des élections législatives pour les pourvoir en sièges de députés.