Que ce soit dans le domaine économique ou le bourbier malien, la France en demandeur de la coopération de l'Algérie. Les visites des hommes politiques français se succèdent à Alger. Après le ministre français de la Défense, c'est celui des Affaires étrangères qui arrive à Alger. Une visite qualifiée d'"importante" par les milieux français. Et elle l'est à plus d'un titre. Que ce soit dans le domaine économique ou le bourbier malien, la France en demandeur de la coopération de l'Algérie. Les visites des hommes politiques français se succèdent à Alger. Après le ministre français de la Défense, c'est celui des Affaires étrangères qui arrive à Alger. Une visite qualifiée d'"importante" par les milieux français. Et elle l'est à plus d'un titre. Le ministre français des Affaires étrangères et du développement international, Laurent Fabuis, arrive aujourd'hui à Alger pour une visite officielle de deux jours. Une visite « importante » du point de vue des responsables politiques français. Les relations économiques sont au premier chef de l'agenda du chef de la diplomatie française qui s'emploiera à convaincre ses partenaires algériens à réserver une place de choix aux opérateurs économiques de son pays dans le marché algérien à la veille du lancement du programme d'investissements publics (2014-2019) dont le plan d'action a été adopté par l'APN. De nouveaux contrats en perspective pour le marché français qui se débat dans un climat morose ? La forte délégation de patrons d'entreprises françaises qui accompagne le chef de la diplomatie français y croit fermement. Selon des sources françaises, « le ministre poursuivra les discussions bilatérales sur l'ensemble des projets de coopération tournés vers la jeunesse, et notamment sur les questions de formation et d'employabilité. Il évoquera aussi les questions relevant des liens humains très denses entre la France et l'Algérie ». Des relations qui enregistrent des hauts et des bas selon la conjoncture du moment. Laurent Fabius, qui rencontrera respectivement le président Bouteflika, le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, son homologue Ramtane Lamamra, et le ministre délégué chargé des Affaires africaines et maghrébines, Abdelkader Messahel, ainsi que le ministre de l'Industrie, Abdesselam Bouchouareb, aura ainsi l'occasion de poursuivre les concertations bilatérales sur les questions sécuritaires régionales, et notamment sur le Mali et la Libye dont la situation sécuritaire constitue une préoccupation commune aux deux pays. La visite effectuée le mois dernier par M. Le Drian, ministre français de la Défense avait permis de « parler » sans détour de la situation qui prévaut dans la région du Sahel. Le contexte géo-politique et sécuritaire en Afrique subsaharienne et dans le nord de l'Afrique qui s'est dangereusement détérioré depuis quelques jours. L'opération Serval de l'armée française, qui a permis de stopper l'avancée des groupes armés vers Bamako, a changé complètement la donne dans le nord du Mali. Les groupes armés se sont repliés dans les monts qui longent la frontière algéro-malienne et lancent par intermittence des attaques contre l'Algérie. Un dilemme pour les autorités d'Alger. Faut-il intervenir dans le pays voisin comme les encouragent Français et Américains ou respecter le principe sacro-saint de la diplomatie algérienne qui consiste à ne pas s'ingérer dans les affaires de ses voisins ? Il est certain que cette question sera abordée lors des entretiens qu'aura Laurent Fabuis avec ses interlocuteurs d'Alger. D'autant que le chef de la diplomatie française sera très attentif de ce qu'il sortira des entretiens que se déroulent à Alger entre les fractions rivales qui se disputent le contrôle du Nord-Mali qui échappent des mains des autorités de Bamako. La France est très engagée dans le Nord-Mali avec l'opération Serval déclenchée depuis quelques mois. Certaines sources sérieuses indiquent que depuis vendredi dernier, l'ensemble des protagonistes intervenant directement dans la crise du Nord-Mali sont entrés en conclave à Alger. Ysont présents les différents groupes armés qui contrôlent cette région. Cette rencontre d'Alger, qui devra durer une semaine, réunira les groupes armés en accord avec les autorités maliennes. L'armée française appuyée par la force africaine peine à rétablir l'ordre et l'autorité de Bamako dans cette région qui subit l'influence des ces groupes armés, des narcotrafiquants et du crime organisé. Alger et Paris pour des rasons qui sont propres à chaque Etat sont décidés à ramener l'ordre dans cette partie du Sahel qui tend à devenir un no man's land où toutes les manoeuvres sont permises. Ainsi, le voyage de Fabuis à Alger revêt une double importance pour la France. Une, économique pour le marché français qui aspire à gagner d'autres parts du marché algérien et l'autre, géostratégique pour la France qui peine à trouver une solution au bourbier malien et qui ne rechignerait pas sur une coopération plus accrue des autorités d'Alger dans le domaine militaire. Le ministre français des Affaires étrangères et du développement international, Laurent Fabuis, arrive aujourd'hui à Alger pour une visite officielle de deux jours. Une visite « importante » du point de vue des responsables politiques français. Les relations économiques sont au premier chef de l'agenda du chef de la diplomatie française qui s'emploiera à convaincre ses partenaires algériens à réserver une place de choix aux opérateurs économiques de son pays dans le marché algérien à la veille du lancement du programme d'investissements publics (2014-2019) dont le plan d'action a été adopté par l'APN. De nouveaux contrats en perspective pour le marché français qui se débat dans un climat morose ? La forte délégation de patrons d'entreprises françaises qui accompagne le chef de la diplomatie français y croit fermement. Selon des sources françaises, « le ministre poursuivra les discussions bilatérales sur l'ensemble des projets de coopération tournés vers la jeunesse, et notamment sur les questions de formation et d'employabilité. Il évoquera aussi les questions relevant des liens humains très denses entre la France et l'Algérie ». Des relations qui enregistrent des hauts et des bas selon la conjoncture du moment. Laurent Fabius, qui rencontrera respectivement le président Bouteflika, le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, son homologue Ramtane Lamamra, et le ministre délégué chargé des Affaires africaines et maghrébines, Abdelkader Messahel, ainsi que le ministre de l'Industrie, Abdesselam Bouchouareb, aura ainsi l'occasion de poursuivre les concertations bilatérales sur les questions sécuritaires régionales, et notamment sur le Mali et la Libye dont la situation sécuritaire constitue une préoccupation commune aux deux pays. La visite effectuée le mois dernier par M. Le Drian, ministre français de la Défense avait permis de « parler » sans détour de la situation qui prévaut dans la région du Sahel. Le contexte géo-politique et sécuritaire en Afrique subsaharienne et dans le nord de l'Afrique qui s'est dangereusement détérioré depuis quelques jours. L'opération Serval de l'armée française, qui a permis de stopper l'avancée des groupes armés vers Bamako, a changé complètement la donne dans le nord du Mali. Les groupes armés se sont repliés dans les monts qui longent la frontière algéro-malienne et lancent par intermittence des attaques contre l'Algérie. Un dilemme pour les autorités d'Alger. Faut-il intervenir dans le pays voisin comme les encouragent Français et Américains ou respecter le principe sacro-saint de la diplomatie algérienne qui consiste à ne pas s'ingérer dans les affaires de ses voisins ? Il est certain que cette question sera abordée lors des entretiens qu'aura Laurent Fabuis avec ses interlocuteurs d'Alger. D'autant que le chef de la diplomatie française sera très attentif de ce qu'il sortira des entretiens que se déroulent à Alger entre les fractions rivales qui se disputent le contrôle du Nord-Mali qui échappent des mains des autorités de Bamako. La France est très engagée dans le Nord-Mali avec l'opération Serval déclenchée depuis quelques mois. Certaines sources sérieuses indiquent que depuis vendredi dernier, l'ensemble des protagonistes intervenant directement dans la crise du Nord-Mali sont entrés en conclave à Alger. Ysont présents les différents groupes armés qui contrôlent cette région. Cette rencontre d'Alger, qui devra durer une semaine, réunira les groupes armés en accord avec les autorités maliennes. L'armée française appuyée par la force africaine peine à rétablir l'ordre et l'autorité de Bamako dans cette région qui subit l'influence des ces groupes armés, des narcotrafiquants et du crime organisé. Alger et Paris pour des rasons qui sont propres à chaque Etat sont décidés à ramener l'ordre dans cette partie du Sahel qui tend à devenir un no man's land où toutes les manoeuvres sont permises. Ainsi, le voyage de Fabuis à Alger revêt une double importance pour la France. Une, économique pour le marché français qui aspire à gagner d'autres parts du marché algérien et l'autre, géostratégique pour la France qui peine à trouver une solution au bourbier malien et qui ne rechignerait pas sur une coopération plus accrue des autorités d'Alger dans le domaine militaire.