Entre l'opposition et le pouvoir - et ses relais - les hostilités sont déclarées. Le refus des partis de l'opposition de rallier les consultations sur le projet de révision de la Constitution, conduites par le ministre d'Etat, directeur du cabinet à la présidence de la République, Ahmed Ouyahia, est très mal perçu par le gouvernement et les partis qui le soutiennent. Entre l'opposition et le pouvoir - et ses relais - les hostilités sont déclarées. Le refus des partis de l'opposition de rallier les consultations sur le projet de révision de la Constitution, conduites par le ministre d'Etat, directeur du cabinet à la présidence de la République, Ahmed Ouyahia, est très mal perçu par le gouvernement et les partis qui le soutiennent. Le secrétaire général du RND, Abdelkader Bensalah, l'a, en effet, exprimé de vive voix avant-hier jeudi lors de la tenue de la 2e session ordinaire du conseil national du parti. Dans son discours, Bensalah a tiré sur l'opposition l'accusant, suite à son boycott des consultations, de faire dans la fuite en avant en prônant la politique de « la chaise vide ». « Le boycott des consultations n'est pas constructif et n'influe pas sur le cours des évènements » dira Abdelkader Bensalah en rappelant que ces pratiques ont déjà prévalu par le passé sous d'autres appellations. Car pour le secrétaire général du RND « si l'opposition veut le changement l'occasion est propice pour présenter ses propositions». Il est évident que le premier responsable du RND visait la Coordination nationale pour les libertés et la transition démocratique (CNLTD). Cette dernière, composée de quelques partis, dont le RCD et le MSP, a réussi le challenge de réunir toutes les tendances de l'opposition, le 10 juin dernier. La conférence pour la transition démocratique, dont l'écrasante majorité des participants, qu'ils soient des partis politiques ou des personnalités, a boycotté les consultations sur le projet de révision constitutionnelle, a élaboré une plateforme de revendications en 11 points qu'elle va adresser d'ailleurs au pouvoir. Bensalah a, bien sûr, fait l'éloge de la démarche du pouvoir s'agissant des consultations engagées sous la conduite d'Ahmed Ouyahia. Car, selon lui, cette démarche « traduit les engagements du président Bouteflika, exprimées lors de l'élection présidentielle du 17 avril dernier». Dans le communiqué final ayant sanctionné les travaux de la 2e session ordinaire de son conseil national, le RND, qui a de nouveau apporté son total soutien au président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a réitéré sa pleine disposition « à contribuer à l'enrichissement des idées contenues dans le projet de plateforme de la Constitution et de participer aux consultations initiées par le président de la République pour exprimer ses positions et formuler ses propositions ». Le communiqué précise en outre que cette plateforme « exige le soutien des institutions constitutionnelles et la consécration des droits de l'Homme étant un facteur de stabilité, de développement et de promotion de l'identité nationale ». Lors de son discours d'ouverture des travaux Abdelkader Bensalah a annoncé que son parti a pris rendez-vous avec Ahmed Ouyahia pour le 25 juin prochain. Cela dit, le secrétaire général de ce parti a implicitement admis aussi, lors de son discours, l'existence d'un malaise au sein de sa formation. Beaucoup de militants et de cadres estiment, en effet, que le RND a déserté le terrain politique. Un grief qui s'adresse directement à Bensalah accusé, par une partie de la base, d'être « plus préoccupé par ses fonctions de président du Conseil de la nation en reléguant au second plan la gestion des affaires internes du parti ». Bensalah a tenté de justifier cette situation en indiquant que le parti était « focalisé sur l'élection présidentielle du 17 avril dernier comme il l'est maintenant sur le projet de révision constitutionnelle ». Or des échéances internes importantes se profilent à l'horizon. Il est ainsi question de la restructuration du RND. Une opération très sensible qui risque de réveiller les vieux démons au moment où Bensalah, qui a succédé à Ahmed Ouyahia, soutient à chaque fois que « le parti a réussi à transcender sa crise interne ». Le secrétaire général du RND, Abdelkader Bensalah, l'a, en effet, exprimé de vive voix avant-hier jeudi lors de la tenue de la 2e session ordinaire du conseil national du parti. Dans son discours, Bensalah a tiré sur l'opposition l'accusant, suite à son boycott des consultations, de faire dans la fuite en avant en prônant la politique de « la chaise vide ». « Le boycott des consultations n'est pas constructif et n'influe pas sur le cours des évènements » dira Abdelkader Bensalah en rappelant que ces pratiques ont déjà prévalu par le passé sous d'autres appellations. Car pour le secrétaire général du RND « si l'opposition veut le changement l'occasion est propice pour présenter ses propositions». Il est évident que le premier responsable du RND visait la Coordination nationale pour les libertés et la transition démocratique (CNLTD). Cette dernière, composée de quelques partis, dont le RCD et le MSP, a réussi le challenge de réunir toutes les tendances de l'opposition, le 10 juin dernier. La conférence pour la transition démocratique, dont l'écrasante majorité des participants, qu'ils soient des partis politiques ou des personnalités, a boycotté les consultations sur le projet de révision constitutionnelle, a élaboré une plateforme de revendications en 11 points qu'elle va adresser d'ailleurs au pouvoir. Bensalah a, bien sûr, fait l'éloge de la démarche du pouvoir s'agissant des consultations engagées sous la conduite d'Ahmed Ouyahia. Car, selon lui, cette démarche « traduit les engagements du président Bouteflika, exprimées lors de l'élection présidentielle du 17 avril dernier». Dans le communiqué final ayant sanctionné les travaux de la 2e session ordinaire de son conseil national, le RND, qui a de nouveau apporté son total soutien au président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a réitéré sa pleine disposition « à contribuer à l'enrichissement des idées contenues dans le projet de plateforme de la Constitution et de participer aux consultations initiées par le président de la République pour exprimer ses positions et formuler ses propositions ». Le communiqué précise en outre que cette plateforme « exige le soutien des institutions constitutionnelles et la consécration des droits de l'Homme étant un facteur de stabilité, de développement et de promotion de l'identité nationale ». Lors de son discours d'ouverture des travaux Abdelkader Bensalah a annoncé que son parti a pris rendez-vous avec Ahmed Ouyahia pour le 25 juin prochain. Cela dit, le secrétaire général de ce parti a implicitement admis aussi, lors de son discours, l'existence d'un malaise au sein de sa formation. Beaucoup de militants et de cadres estiment, en effet, que le RND a déserté le terrain politique. Un grief qui s'adresse directement à Bensalah accusé, par une partie de la base, d'être « plus préoccupé par ses fonctions de président du Conseil de la nation en reléguant au second plan la gestion des affaires internes du parti ». Bensalah a tenté de justifier cette situation en indiquant que le parti était « focalisé sur l'élection présidentielle du 17 avril dernier comme il l'est maintenant sur le projet de révision constitutionnelle ». Or des échéances internes importantes se profilent à l'horizon. Il est ainsi question de la restructuration du RND. Une opération très sensible qui risque de réveiller les vieux démons au moment où Bensalah, qui a succédé à Ahmed Ouyahia, soutient à chaque fois que « le parti a réussi à transcender sa crise interne ».