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Ouyahia l'a reçu jeudi comme personnalité nationale
Consultations politiques : pourquoi El-Hachemi Sahnouni ?
Publié dans Liberté le 14 - 06 - 2014

El-Hachemi Sahnouni, ancien leader du Front islamique du salut (FIS), a pris part, jeudi, aux consultations sur le projet de révision de la Constitution, menées par le ministre d'état, directeur de cabinet à la présidence de la République, Ahmed Ouyahia.
Au sortir de sa rencontre avec Ouyahia, Sahnouni a appelé "à la contribution de tous pour corriger les erreurs du passé en vue d'édifier un état fort et prospère". Il a estimé "impératif d'éviter à l'Algérie le climat de discorde prévalant dans les pays voisins, notamment la Syrie, la Libye et l'Irak", avant de faire remarquer que "l'Algérie possède tous les moyens et toutes les potentialités nécessaires pour être un pays fort, paisible et prospère".
Sur les raisons de son acceptation de l'invitation du directeur de cabinet à la Présidence, il a précisé qu'il s'est rendu à ces consultations "pour dispenser des conseils, conformément à son devoir religieux". "J'ai reçu toute l'écoute nécessaire à mes propositions", a-t-il tenu à préciser
à ce propos. Mais au nom de qui parle Sahnouni ? Et qui est (ou n'est pas) personnalité nationale ? Exclu de l'ex-Front islamique du salut (FIS), en juillet 1991 à l'occasion du congrès de Batna qui a vu l'élection du défunt Abdelkader Hachani à la tête du parti dissous, Sahnouni était, depuis, considéré persona non grata chez les anciens dirigeants de cette formation. "Il a été exclu officiellement du FIS pour des raisons internes, c'est pour cela que quand il s'exprime, ce n'est nullement au nom du parti", précise-t-on de sources proches des dirigeants du parti dissous.
S'il est indésirable parmi les anciens du FIS et ne peut s'exprimer au nom du parti dissous, Sahnouni est pourtant crédité du qualificatif de "personnalité nationale" par Ouyahia. Pourquoi ? "Le pouvoir agit de la sorte pour semer la zizanie et discréditer l'opposition", relève notre interlocuteur. Un responsable de parti membre de la coordination nationale pour la transition démocratique, estime que "le pouvoir a été pris de court par le rassemblement de l'opposition autour d'une initiative commune, celle de la conférence pour la transition démocratique. Ce qui explique sa panique. Mais le pouvoir ne baissera pas pour autant les bras, il entend tout faire pour diviser et casser l'opposition, se présenter comme arbitre et assurer sa pérennité". "Il va tenter de rassembler un maximum de sigles d'associations et de partis ainsi que de personnalités qu'il décrètera nationales uniquement pour minimiser de l'importance de la convergence de l'ensemble de l'opposition", note encore notre interlocuteur.
Pour autant personne n'est en mesure de dire, pour l'heure, en faveur de qui penche le rapport de force : l'opposition ou le pouvoir ? Et qui pourra imposer sa démarche à l'autre ? Quoi qu'il en soit, le 15 mai dernier, la présidence de la République avait adressé des invitations à 150 partenaires constitués notamment des partis politiques, organisations et associations nationales, représentants de diverses corporations, en application de la décision du Président Bouteflika, prise le 7 mai dernier, en Conseil des ministres. Les invitations ont été acceptées par 30 personnalités sur 36 destinataires, 52 partis politiques sur 64 invités, toutes les organisations et associations nationales destinataires d'une invitation et les 12 professeurs d'universités sollicités, selon le communiqué de la présidence de la République.
N. M.
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