La session du comité central (CC) du FLN, prévue aujourd'hui à l'hôtel El Aurassi à Alger, risque fort bien de ne pas être ordinaire. Le secrétaire général du vieux parti, Amar Saïdani, a certes appelé à une session ordinaire avec un ordre du jour précis, mais le contexte politique interne lui donne, incontestablement, un cachet très particulier. La session du comité central (CC) du FLN, prévue aujourd'hui à l'hôtel El Aurassi à Alger, risque fort bien de ne pas être ordinaire. Le secrétaire général du vieux parti, Amar Saïdani, a certes appelé à une session ordinaire avec un ordre du jour précis, mais le contexte politique interne lui donne, incontestablement, un cachet très particulier. Les opposants de Amar Saïdani comptent, en effet, imposer à l'ordre du jour le point relatif à l'élection d'un nouveau secrétaire général. Cette session du CC risque donc d'être explosive tant les détracteurs de Saïdani, qui ont finalement décidé de participer à ce rendez- vous, sont plus que jamais animés de la volonté de « destituer » le secrétaire général, dont ils ont de tout temps contesté la légitimité. Ils l'ont d'ailleurs particulièrement précisé dans un communiqué rendu public avant-hier et signé de la main de Abderrahmane Belayat. C'est sous haute tension donc qu'aura lieu cette session et d'aucuns craignent d'ores et déjà de probables débordements tant les deux camps vont se faire face à face pour la première fois depuis l'élection contestée de Amar Saïdani, le 29 août dernier, lors d'une session très controversée du comité central. Les opposants de Saïdani, qui contestent donc sa légitimité, ont changé de tactique en décidant de prendre part aux travaux de la session. Il est vrai que l'impossibilité d'avoir une autorisation des services administratifs compétents pour tenir une session du CC est pour beaucoup dans ce changement d'attitude. Belayat et ses partisans ont, à maintes reprises, demandé l'autorisation mais, à chaque fois, ils essuyaient une fin de non recevoir. « Nous allons élire un nouveau secrétaire général » ne cesse de marteler Belayat en précisant que les opposants de Saïdani sont majoritaires au sein de la plus haute instance du parti entre deux congrès. Mais cela ne risque pas d'être une simple sinécure tant Saïdani et ses partisans ne comptent pas se laisser faire. « L'ordre du jour de la session du comité central ne va pas changer » tonne le chef du groupe parlementaire du parti à l'APN, Tahar Khaoua, qui est un partisan de Saïdani. Un ordre du jour fixé déjà par le bureau politique et le secrétaire général et comportant trois points. Il s'agit de faire le bilan de six mois d'exercice, d'entériner le rapport relatif aux propositions du parti sur le projet de révision de la Constitution et, enfin, l'installation de la commission nationale de préparation du prochain congrès, prévu l'année prochaine. Bien avant la tenue de cette session, Saïdani, a transmis les dossiers de 7 membres du CC à la commission de discipline. Abderrahmane Belayat, Amar Tou, Layachi Daadoua... pour ne citer que ceux-là, font partie du lot. Ces « indisciplinés « n'ont d'ailleurs pas reçu une convocation pour la session d'aujourd'hui et ne vont pas, par voie de conséquences, y participer. Belayat conteste avec force cette mesure anti-statutaire et soutient que Saïdani n'a pas le droit de priver des membres de plein droit du CC de jouir de leurs droits. Cette question risque de provoquer des remous car elle tend à affaiblir le camp des opposants, qui espèrent, pour certains du moins, à pousser l'ex-secrétaire général, Abdelaziz Belkhadem, à présenter sa candidature pour le poste de secrétaire général. Les opposants disent, aux dernières nouvelles, que le président du parti, Bouteflika en l'occurrence, est favorable au vote pour mettre fin à la crise de légitimité. Mais le camp de Saïdani ne l'entend pas de cette oreille. « Saïdani a été élu lors d'une session du comité central. Il est le secrétaire général légitime » indique Tahar Khaoua. Qui aura le dernier mot ? Les opposants de Amar Saïdani comptent, en effet, imposer à l'ordre du jour le point relatif à l'élection d'un nouveau secrétaire général. Cette session du CC risque donc d'être explosive tant les détracteurs de Saïdani, qui ont finalement décidé de participer à ce rendez- vous, sont plus que jamais animés de la volonté de « destituer » le secrétaire général, dont ils ont de tout temps contesté la légitimité. Ils l'ont d'ailleurs particulièrement précisé dans un communiqué rendu public avant-hier et signé de la main de Abderrahmane Belayat. C'est sous haute tension donc qu'aura lieu cette session et d'aucuns craignent d'ores et déjà de probables débordements tant les deux camps vont se faire face à face pour la première fois depuis l'élection contestée de Amar Saïdani, le 29 août dernier, lors d'une session très controversée du comité central. Les opposants de Saïdani, qui contestent donc sa légitimité, ont changé de tactique en décidant de prendre part aux travaux de la session. Il est vrai que l'impossibilité d'avoir une autorisation des services administratifs compétents pour tenir une session du CC est pour beaucoup dans ce changement d'attitude. Belayat et ses partisans ont, à maintes reprises, demandé l'autorisation mais, à chaque fois, ils essuyaient une fin de non recevoir. « Nous allons élire un nouveau secrétaire général » ne cesse de marteler Belayat en précisant que les opposants de Saïdani sont majoritaires au sein de la plus haute instance du parti entre deux congrès. Mais cela ne risque pas d'être une simple sinécure tant Saïdani et ses partisans ne comptent pas se laisser faire. « L'ordre du jour de la session du comité central ne va pas changer » tonne le chef du groupe parlementaire du parti à l'APN, Tahar Khaoua, qui est un partisan de Saïdani. Un ordre du jour fixé déjà par le bureau politique et le secrétaire général et comportant trois points. Il s'agit de faire le bilan de six mois d'exercice, d'entériner le rapport relatif aux propositions du parti sur le projet de révision de la Constitution et, enfin, l'installation de la commission nationale de préparation du prochain congrès, prévu l'année prochaine. Bien avant la tenue de cette session, Saïdani, a transmis les dossiers de 7 membres du CC à la commission de discipline. Abderrahmane Belayat, Amar Tou, Layachi Daadoua... pour ne citer que ceux-là, font partie du lot. Ces « indisciplinés « n'ont d'ailleurs pas reçu une convocation pour la session d'aujourd'hui et ne vont pas, par voie de conséquences, y participer. Belayat conteste avec force cette mesure anti-statutaire et soutient que Saïdani n'a pas le droit de priver des membres de plein droit du CC de jouir de leurs droits. Cette question risque de provoquer des remous car elle tend à affaiblir le camp des opposants, qui espèrent, pour certains du moins, à pousser l'ex-secrétaire général, Abdelaziz Belkhadem, à présenter sa candidature pour le poste de secrétaire général. Les opposants disent, aux dernières nouvelles, que le président du parti, Bouteflika en l'occurrence, est favorable au vote pour mettre fin à la crise de légitimité. Mais le camp de Saïdani ne l'entend pas de cette oreille. « Saïdani a été élu lors d'une session du comité central. Il est le secrétaire général légitime » indique Tahar Khaoua. Qui aura le dernier mot ?