Mouloud Hamrouche ne compte apparemment pas s'éclipser de la scène politique nationale. Pour preuve, l'ancien chef de gouvernement multiplie les sorties publiques. En l'espace de quelques jours seulement il a animé deux conférences, à Laghouat et à Tizi-Ouzou. Mouloud Hamrouche ne compte apparemment pas s'éclipser de la scène politique nationale. Pour preuve, l'ancien chef de gouvernement multiplie les sorties publiques. En l'espace de quelques jours seulement il a animé deux conférences, à Laghouat et à Tizi-Ouzou. Plus de deux mois après l‘élection présidentielle du 17 avril, remportée par le président Bouteflika, Mouloud Hamrouche, qui s‘était positionné contre le quatrième mandat, affiche clairement son ambition d‘être un acteur actif de l‘échiquier politique national. Ceci indique clairement que Hamrouche a rompu avec son attitude antérieure ou ses apparitions et ses interventions etaient très rares puisqu‘elles peuvent se compter sur les doigts d‘une seule main. A Laghouat comme à Tizi-Ouzou, l‘ancien chef de gouvernement n‘a pas ménagé le pouvoir. Ce dernier a été, en effet, la cible de moult critiques. « Le système actuel ne peut produire ni des réformes, ni des hommes, ni une alternative. Il est même incapable d‘être une dictature éclairée. Pire encore, il ne peut même plus transformer son discours en action » a indiqué avant-hier Mouloud Hamrouche lors d‘une conférence à Tizi-Ouzou initiée par la Ligue algérienne des droits de l‘Homme. Plaidant pour un nouveau consensus national il dira qu‘il « faut que le nouveau consensus soit défini avant tout sur la base de la réhabilitation de l‘Etat et de ses institutions qui sont livrées aux réseaux mafieux ». «En Algérie, ce sont les réseaux qui gouvernent et non pas les institutions. Aujourd‘hui, nous nous retrouvons face à des administrations qui n‘obéissent plus à la loi, mais aux coups de téléphone » dira-t-il encore. Il est aussi revenu sur une question qui lui est chère, celle du rôle que doit jouer l‘armée dans l‘enracinement de la démocratie dans le pays. Hamrouche a de même épinglé le pouvoir sur la question de l‘exploitation du gaz de schiste. « L‘Algérie a déjà beaucoup d‘argent et elle n‘a pas besoin d‘en gagner davantage en exploitant le gaz de schiste » a-t-il notamment souligné en se posant cette question comme pour jeter la suspicion sur la démarche du pouvoir : « Pourquoi le conseil de l‘Energie n‘a pas été réuni sur cette question ? ». A Laghouat, il y a une dizaine de jours c‘était, à quelques nuances près, le même discours. Un discours dans lequel le pouvoir est accusé d‘être à l‘origine de tous les maux du pays puisqu‘il est incapable de produire une alternative crédible et salutaire alors que l‘Algérie court le risque d‘une implosion. Comme on le constate, Hamrouche brosse un tableau noir. Tout indique donc, comme l‘attestent si bien ces deux apparitions successives, que l‘ancien chef de gouvernement, compte investir le terrain. Celui que l‘on considère toujours comme le chef de file des réformateurs semble ainsi avoir changé de fusil d‘épaule. Hamrouche s‘est en effet distingué par sa discrétion tant depuis l‘élection du président Bouteflika en 1999, ses interventions se sont faites rares. Malgré les pressions qu‘il subissait de la part de ses proches, il a gardé la même ligne de conduite. A la veille de l‘élection présidentielle du 17 avril il est revenu sur la scène et d‘aucuns ont cru à la possibilité de sa candidature à cette joute électorale. Mais il n‘en fut rien puisque Hamrouche s‘est juste limité à mettre en garde contre la reconduction du statu quo. En d‘autres termes il était contre le quatrième mandat pour Bouteflika allant même jusqu‘à inviter l‘armée à assumer ses responsabilités pour assurer le changement. Au lendemain de cette élection, Hamrouche a participé à la conférence de l‘opposition, organisée le 10 juin par la Coordination pour les libertés et la transition démocratique où il a développé le même discours. Quelques jours après, il fait une autre apparition à Laghouat avant celle de Tizi-Ouzou jeudi dernier. Des apparitions qui confirment que Mouloud Hamrouche est définitivement de retour sur l‘échiquier. Plus de deux mois après l‘élection présidentielle du 17 avril, remportée par le président Bouteflika, Mouloud Hamrouche, qui s‘était positionné contre le quatrième mandat, affiche clairement son ambition d‘être un acteur actif de l‘échiquier politique national. Ceci indique clairement que Hamrouche a rompu avec son attitude antérieure ou ses apparitions et ses interventions etaient très rares puisqu‘elles peuvent se compter sur les doigts d‘une seule main. A Laghouat comme à Tizi-Ouzou, l‘ancien chef de gouvernement n‘a pas ménagé le pouvoir. Ce dernier a été, en effet, la cible de moult critiques. « Le système actuel ne peut produire ni des réformes, ni des hommes, ni une alternative. Il est même incapable d‘être une dictature éclairée. Pire encore, il ne peut même plus transformer son discours en action » a indiqué avant-hier Mouloud Hamrouche lors d‘une conférence à Tizi-Ouzou initiée par la Ligue algérienne des droits de l‘Homme. Plaidant pour un nouveau consensus national il dira qu‘il « faut que le nouveau consensus soit défini avant tout sur la base de la réhabilitation de l‘Etat et de ses institutions qui sont livrées aux réseaux mafieux ». «En Algérie, ce sont les réseaux qui gouvernent et non pas les institutions. Aujourd‘hui, nous nous retrouvons face à des administrations qui n‘obéissent plus à la loi, mais aux coups de téléphone » dira-t-il encore. Il est aussi revenu sur une question qui lui est chère, celle du rôle que doit jouer l‘armée dans l‘enracinement de la démocratie dans le pays. Hamrouche a de même épinglé le pouvoir sur la question de l‘exploitation du gaz de schiste. « L‘Algérie a déjà beaucoup d‘argent et elle n‘a pas besoin d‘en gagner davantage en exploitant le gaz de schiste » a-t-il notamment souligné en se posant cette question comme pour jeter la suspicion sur la démarche du pouvoir : « Pourquoi le conseil de l‘Energie n‘a pas été réuni sur cette question ? ». A Laghouat, il y a une dizaine de jours c‘était, à quelques nuances près, le même discours. Un discours dans lequel le pouvoir est accusé d‘être à l‘origine de tous les maux du pays puisqu‘il est incapable de produire une alternative crédible et salutaire alors que l‘Algérie court le risque d‘une implosion. Comme on le constate, Hamrouche brosse un tableau noir. Tout indique donc, comme l‘attestent si bien ces deux apparitions successives, que l‘ancien chef de gouvernement, compte investir le terrain. Celui que l‘on considère toujours comme le chef de file des réformateurs semble ainsi avoir changé de fusil d‘épaule. Hamrouche s‘est en effet distingué par sa discrétion tant depuis l‘élection du président Bouteflika en 1999, ses interventions se sont faites rares. Malgré les pressions qu‘il subissait de la part de ses proches, il a gardé la même ligne de conduite. A la veille de l‘élection présidentielle du 17 avril il est revenu sur la scène et d‘aucuns ont cru à la possibilité de sa candidature à cette joute électorale. Mais il n‘en fut rien puisque Hamrouche s‘est juste limité à mettre en garde contre la reconduction du statu quo. En d‘autres termes il était contre le quatrième mandat pour Bouteflika allant même jusqu‘à inviter l‘armée à assumer ses responsabilités pour assurer le changement. Au lendemain de cette élection, Hamrouche a participé à la conférence de l‘opposition, organisée le 10 juin par la Coordination pour les libertés et la transition démocratique où il a développé le même discours. Quelques jours après, il fait une autre apparition à Laghouat avant celle de Tizi-Ouzou jeudi dernier. Des apparitions qui confirment que Mouloud Hamrouche est définitivement de retour sur l‘échiquier.