Pas moins de 27 palestiniens sont morts hier sous les bombardements israéliens dans la bande de Gaza où des milliers d'habitants fuyaient dimanche l'est de la ville de Gaza, où de nombreux morts et blessés jonchaient les rues, après une nouvelle intensification de l'offensive israélienne sur l'enclave palestinienne contrôlée par le mouvement islamiste Hamas. Pas moins de 27 palestiniens sont morts hier sous les bombardements israéliens dans la bande de Gaza où des milliers d'habitants fuyaient dimanche l'est de la ville de Gaza, où de nombreux morts et blessés jonchaient les rues, après une nouvelle intensification de l'offensive israélienne sur l'enclave palestinienne contrôlée par le mouvement islamiste Hamas. Les bombardements ont redoublé d'intensité, malgré les efforts diplomatiques en vue d'une trêve. Le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, est attendu dimanche dans la région, tandis qu'une rencontre est prévue au Qatar entre le président palestinien Mahmoud Abbas, en retrait depuis le début de la crise, et le chef en exil du Hamas, Khaled Mechaal. L'assaut était particulièrement violent à Chajaya (quartier de l'est de la ville de Gaza), que des milliers de résidents fuyaient. Selon des journalistes de presse étrangère présents sur les lieux de nombreux morts et blessés étaient étendus dans les rues, et le porte-parole des services d'urgences palestiniens, Achra al-Qoudra, a indiqué qu'au moins 20 cadavres avaient été retirés des décombres. Les ambulances ne pouvaient pas se rendre dans cette zone proche de la frontière avec Israël en raison de l'intensité du pilonnage. Ce conflit, le plus sanglant depuis 2009 dans l'enclave palestinienne, est le quatrième entre le Hamas et Israël en moins d'une décennie. Il a fait plus de 370 morts côté palestinien en 13 jours, selon les secours Israël a reconnu la mort de cinq soldats, notamment en repoussant samedi un commando palestinien qui s'était infiltré en Israël via un tunnel. La destruction de ces souterrains est la priorité des militaires, car ils peuvent servir à mener des attaques sur les civils. La branche armée du Hamas, les Brigades Ezzedine al-Qassam, a revendiqué des opérations "derrière les lignes ennemies", en territoire israélien, affirmant avoir tué 11 soldats.Deux civils israéliens ont également été tués depuis le 8 juillet, dont l'un, un bédouin, par le tir d'une roquette samedi qui a atteint le sud israélien. Israël a mobilisé 53.200 hommes sur les 65.000 réservistes autorisés par le gouvernement. L'armée avait demandé samedi aux habitants des quartiers d'Al-Boureij et Al- Maghazi (centre), Tourkman (nord), Al- Jadida et Chajaya d'évacuer leurs domiciles, dans cette petite bande de terre de 362 km2 où s'entassent dans la misère 1,8 million d'âmes. Evacuer pour aller où ? la question est posée. La communauté internationale n'a cessé d'appeler Israël à préserver la vie des habitants, alors que selon l'ONU plus des trois-quarts des victimes sont civiles. Mais pour l'Etat hébreu, le Hamas est responsable de ce bilan très lourd, l'accusant de se servir des habitants de l'enclave comme de boucliers humains.L'ONU à Gaza a pour sa part indiqué accueillir désormais près de 62.000 personnes déplacées, un nombre "supérieur a celui du conflit de 2008- 2009" qui avait fait 1.400 morts palestiniens. Les bombardements ont redoublé d'intensité, malgré les efforts diplomatiques en vue d'une trêve. Le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, est attendu dimanche dans la région, tandis qu'une rencontre est prévue au Qatar entre le président palestinien Mahmoud Abbas, en retrait depuis le début de la crise, et le chef en exil du Hamas, Khaled Mechaal. L'assaut était particulièrement violent à Chajaya (quartier de l'est de la ville de Gaza), que des milliers de résidents fuyaient. Selon des journalistes de presse étrangère présents sur les lieux de nombreux morts et blessés étaient étendus dans les rues, et le porte-parole des services d'urgences palestiniens, Achra al-Qoudra, a indiqué qu'au moins 20 cadavres avaient été retirés des décombres. Les ambulances ne pouvaient pas se rendre dans cette zone proche de la frontière avec Israël en raison de l'intensité du pilonnage. Ce conflit, le plus sanglant depuis 2009 dans l'enclave palestinienne, est le quatrième entre le Hamas et Israël en moins d'une décennie. Il a fait plus de 370 morts côté palestinien en 13 jours, selon les secours Israël a reconnu la mort de cinq soldats, notamment en repoussant samedi un commando palestinien qui s'était infiltré en Israël via un tunnel. La destruction de ces souterrains est la priorité des militaires, car ils peuvent servir à mener des attaques sur les civils. La branche armée du Hamas, les Brigades Ezzedine al-Qassam, a revendiqué des opérations "derrière les lignes ennemies", en territoire israélien, affirmant avoir tué 11 soldats.Deux civils israéliens ont également été tués depuis le 8 juillet, dont l'un, un bédouin, par le tir d'une roquette samedi qui a atteint le sud israélien. Israël a mobilisé 53.200 hommes sur les 65.000 réservistes autorisés par le gouvernement. L'armée avait demandé samedi aux habitants des quartiers d'Al-Boureij et Al- Maghazi (centre), Tourkman (nord), Al- Jadida et Chajaya d'évacuer leurs domiciles, dans cette petite bande de terre de 362 km2 où s'entassent dans la misère 1,8 million d'âmes. Evacuer pour aller où ? la question est posée. La communauté internationale n'a cessé d'appeler Israël à préserver la vie des habitants, alors que selon l'ONU plus des trois-quarts des victimes sont civiles. Mais pour l'Etat hébreu, le Hamas est responsable de ce bilan très lourd, l'accusant de se servir des habitants de l'enclave comme de boucliers humains.L'ONU à Gaza a pour sa part indiqué accueillir désormais près de 62.000 personnes déplacées, un nombre "supérieur a celui du conflit de 2008- 2009" qui avait fait 1.400 morts palestiniens.