Après un peu plus d'une heure de rassemblement, la manifestation pro-palestinienne interdite a dégénéré à Paris, samedi 19 juillet. Plusieurs centaines de manifestants ont jeté des projectiles, des cailloux et des bouteilles sur les forces de l'ordre qui ont répliqué avec des gaz lacrymogènes. Après un peu plus d'une heure de rassemblement, la manifestation pro-palestinienne interdite a dégénéré à Paris, samedi 19 juillet. Plusieurs centaines de manifestants ont jeté des projectiles, des cailloux et des bouteilles sur les forces de l'ordre qui ont répliqué avec des gaz lacrymogènes. Des mouvements de foule disparates ont eu lieu dans les petites rues autour du carrefour Barbès. Selon le reporter de Libération, les manifestants ont été évacués et "une cinquantaine de 20-30 ans voulant en découdre avec les CRS" sont restés. Des "casseurs se sont emparés de chaises" dans les cafés alentours et ramassaient des pierres tandis que les policiers tiraient des gaz lacrymogènes. Plusieurs avertissements des autorités Peu avant, François Hollande avait de nouveau évoqué "les risques de troubles à l'ordre public". Et le président de la République d'avertir : "Ceux qui veulent à tout prix manifester en prendront la responsabilité." La préfecture de police de Paris a interdit, vendredi, cette manifestation après les heurts le 13 juillet devant deux synagogues parisiennes en marge d'un autre rassemblement. Le préfet Bernard Boucault a appelé, samedi matin, à ne pas s'y rendre. Si des manifestants "ou des contre-manifestants" tentaient d'y participer, ils prendraient le risque "d'être contrôlés, interpellés et remis à la justice", a-t-il martelé. Après l'une des journées les plus meurtrières à Gaza, les manifestants ont bravé l'interdiction en se rassemblant à Barbès dans le nord de Paris. "On maintient l'appel à cette manifestation, car la solidarité avec les Palestiniens doit pouvoir s'exprimer à Paris", a affirmé Sandra Demarcq, membre de la direction du Nouveau Parti anticapitaliste (NPA), qui juge l'interdiction "illégitime et scandaleuse". "On compte contourner cette interdiction [...] et tenter de partir en cortège et de négocier avec les forces de l'ordre un parcours sécurisé", a détaillé Alain Pojolat, membre du NPA, qui a négocié ces derniers jours l'organisation de la manifestation avec les autorités. Des mouvements de foule disparates ont eu lieu dans les petites rues autour du carrefour Barbès. Selon le reporter de Libération, les manifestants ont été évacués et "une cinquantaine de 20-30 ans voulant en découdre avec les CRS" sont restés. Des "casseurs se sont emparés de chaises" dans les cafés alentours et ramassaient des pierres tandis que les policiers tiraient des gaz lacrymogènes. Plusieurs avertissements des autorités Peu avant, François Hollande avait de nouveau évoqué "les risques de troubles à l'ordre public". Et le président de la République d'avertir : "Ceux qui veulent à tout prix manifester en prendront la responsabilité." La préfecture de police de Paris a interdit, vendredi, cette manifestation après les heurts le 13 juillet devant deux synagogues parisiennes en marge d'un autre rassemblement. Le préfet Bernard Boucault a appelé, samedi matin, à ne pas s'y rendre. Si des manifestants "ou des contre-manifestants" tentaient d'y participer, ils prendraient le risque "d'être contrôlés, interpellés et remis à la justice", a-t-il martelé. Après l'une des journées les plus meurtrières à Gaza, les manifestants ont bravé l'interdiction en se rassemblant à Barbès dans le nord de Paris. "On maintient l'appel à cette manifestation, car la solidarité avec les Palestiniens doit pouvoir s'exprimer à Paris", a affirmé Sandra Demarcq, membre de la direction du Nouveau Parti anticapitaliste (NPA), qui juge l'interdiction "illégitime et scandaleuse". "On compte contourner cette interdiction [...] et tenter de partir en cortège et de négocier avec les forces de l'ordre un parcours sécurisé", a détaillé Alain Pojolat, membre du NPA, qui a négocié ces derniers jours l'organisation de la manifestation avec les autorités.