Entre l'Algérie et le Maroc la guerre des mots fait rage. En effet les provocations et les dérapages marocains contre l'Algérie ont suscité la réaction des autorités algériennes. Une réaction somme toute prévisible eu égard à la persistance des attaques marocaines qui sont allées s'amplifiant ces derniers jours. Entre l'Algérie et le Maroc la guerre des mots fait rage. En effet les provocations et les dérapages marocains contre l'Algérie ont suscité la réaction des autorités algériennes. Une réaction somme toute prévisible eu égard à la persistance des attaques marocaines qui sont allées s'amplifiant ces derniers jours. C'est un haut fonctionnaire du ministère des Affaires étrangères qui a répondu aux accusations du ministre marocain des Affaires étrangères, Salah-Eddine Mezouar, qui affiche son animosité à l'égard de l'Algérie. Même le roi du Maroc, Mohamed VI, a mis du sien dans cette campagne en estimant, dans un récent discours, que la « situation dans les frontières entre les deux pays, qui sont fermées depuis deux décennies maintenant, est étrange ». S'agissant de la situation « étrange » qui prévaut au niveau des frontières, les responsables marocains ne doivent pas, inutilement, « simuler l'amnésie car les choses sont on ne peut plus claires : arrêt de la campagne de dénigrement contre l'Algérie, coopération efficiente et de bonne foi pour stopper les flux massifs de drogue et se résoudre, une fois pour toute, à accepter que l'Algérie ne reniera pas sa position de principe qu'elle n'a eu de cesse de proclamer depuis le début, à savoir que la question du Sahara occidental est une question de décolonisation qui relève de la responsabilité des Nations unies et qu'elle doit suivre son cours imperturbable pour trouver une solution conforme à la légalité internationale. Il est vain de mettre cette question au coeur de la relation bilatérale comme se plait à le faire Mezouar, car la position algérienne, qui rejoint celle de la communauté internationale, est inflexible» soutient le haut fonctionnaire dans une longue contribution publiée par l'agence de presse gouvernementale, l'APS. Le diplomate algérien rappelle au Maroc toute sa responsabilité dans la question des fermetures des frontières en 1994 en invoquant, notamment, l'humiliation de centaines de touristes algériens à l'époque et les fausses accusations marocaines contre l'Algérie à laquelle il a été reproché d'être derrière les attentats de Marrakech. Il a de même rafraîchi la mémoire du chef de la diplomatie marocaine du douloureux épisode de « la guerre des sables » en 1963, « où l'Algérie a dû repousser les assauts expansionnistes de l'armée marocaine». Sur la prétendue responsabilité de l'Algérie dans l'entrave de la construction maghrébine le haut fonctionnaire du MAE rappelle que les deux parties se sont engagées, à la veille de la création de l'UMA, à permettre au peuple sahraoui de s'exprimer librement à travers un referendum d'autodétermination . Le Sommet de Zeralda de 1988, qui a été l'acte fondateur de la création de l'UMA, relève le diplomate algérien, « a consacré l'acceptation solennelle par la partie marocaine du découplage du processus de l'intégration maghrébine et du réchauffement des relations bilatérales de la question du Sahara occidental qui, elle, doit rester du ressort des Nations unies en tant que question pendante de décolonisation ». la responsabilité directe du Maroc dans le gel de l'activité de l'UMA a été aussi mise en évidence. « C'est le Maroc, et non l'Algérie, qui a pris l'initiative de geler les activités de l'UMA par une lettre adressée, en décembre 1995, par son ministre des Affaires étrangères de l'époque, Abdelatif Filali, à ses homologues maghrébins » indique le fonctionnaire du MAE. De plus le Maroc n'a ratifié que 9 instruments sur les 37 accords et protocoles adoptés par l'UMA, alors que l'Algérie en a ratifiés 29. Sur les raisons inavouées de ces attaques marocaines à répétition contre l'Algérie le fonctionnaire du MAE explique que « cette peur panique du Maroc intervient à l'approche d'un rendez-vous crucial, en octobre prochain et en avril 2015, où l'envoyé personnel du secrétaire général de l'Onu, Christopher Ross, devra faire rapport au Conseil de sécurité sur la question du Sahara occidental dans le cadre de l'évaluation de tout le processus politique ». « C'est cette perspective douloureuse qui explique la rage et le désarroi de Mezouar qui en est réduit aux gesticulations paniquées et aux réactions hystériques visant à rendre l'Algérie responsable de l'impasse que connaît le processus de règlement de ce conflit » conclut le diplomate algérien . C'est un haut fonctionnaire du ministère des Affaires étrangères qui a répondu aux accusations du ministre marocain des Affaires étrangères, Salah-Eddine Mezouar, qui affiche son animosité à l'égard de l'Algérie. Même le roi du Maroc, Mohamed VI, a mis du sien dans cette campagne en estimant, dans un récent discours, que la « situation dans les frontières entre les deux pays, qui sont fermées depuis deux décennies maintenant, est étrange ». S'agissant de la situation « étrange » qui prévaut au niveau des frontières, les responsables marocains ne doivent pas, inutilement, « simuler l'amnésie car les choses sont on ne peut plus claires : arrêt de la campagne de dénigrement contre l'Algérie, coopération efficiente et de bonne foi pour stopper les flux massifs de drogue et se résoudre, une fois pour toute, à accepter que l'Algérie ne reniera pas sa position de principe qu'elle n'a eu de cesse de proclamer depuis le début, à savoir que la question du Sahara occidental est une question de décolonisation qui relève de la responsabilité des Nations unies et qu'elle doit suivre son cours imperturbable pour trouver une solution conforme à la légalité internationale. Il est vain de mettre cette question au coeur de la relation bilatérale comme se plait à le faire Mezouar, car la position algérienne, qui rejoint celle de la communauté internationale, est inflexible» soutient le haut fonctionnaire dans une longue contribution publiée par l'agence de presse gouvernementale, l'APS. Le diplomate algérien rappelle au Maroc toute sa responsabilité dans la question des fermetures des frontières en 1994 en invoquant, notamment, l'humiliation de centaines de touristes algériens à l'époque et les fausses accusations marocaines contre l'Algérie à laquelle il a été reproché d'être derrière les attentats de Marrakech. Il a de même rafraîchi la mémoire du chef de la diplomatie marocaine du douloureux épisode de « la guerre des sables » en 1963, « où l'Algérie a dû repousser les assauts expansionnistes de l'armée marocaine». Sur la prétendue responsabilité de l'Algérie dans l'entrave de la construction maghrébine le haut fonctionnaire du MAE rappelle que les deux parties se sont engagées, à la veille de la création de l'UMA, à permettre au peuple sahraoui de s'exprimer librement à travers un referendum d'autodétermination . Le Sommet de Zeralda de 1988, qui a été l'acte fondateur de la création de l'UMA, relève le diplomate algérien, « a consacré l'acceptation solennelle par la partie marocaine du découplage du processus de l'intégration maghrébine et du réchauffement des relations bilatérales de la question du Sahara occidental qui, elle, doit rester du ressort des Nations unies en tant que question pendante de décolonisation ». la responsabilité directe du Maroc dans le gel de l'activité de l'UMA a été aussi mise en évidence. « C'est le Maroc, et non l'Algérie, qui a pris l'initiative de geler les activités de l'UMA par une lettre adressée, en décembre 1995, par son ministre des Affaires étrangères de l'époque, Abdelatif Filali, à ses homologues maghrébins » indique le fonctionnaire du MAE. De plus le Maroc n'a ratifié que 9 instruments sur les 37 accords et protocoles adoptés par l'UMA, alors que l'Algérie en a ratifiés 29. Sur les raisons inavouées de ces attaques marocaines à répétition contre l'Algérie le fonctionnaire du MAE explique que « cette peur panique du Maroc intervient à l'approche d'un rendez-vous crucial, en octobre prochain et en avril 2015, où l'envoyé personnel du secrétaire général de l'Onu, Christopher Ross, devra faire rapport au Conseil de sécurité sur la question du Sahara occidental dans le cadre de l'évaluation de tout le processus politique ». « C'est cette perspective douloureuse qui explique la rage et le désarroi de Mezouar qui en est réduit aux gesticulations paniquées et aux réactions hystériques visant à rendre l'Algérie responsable de l'impasse que connaît le processus de règlement de ce conflit » conclut le diplomate algérien .