Au FLN la crise perdure. Un nouveau front de cette crise multidimensionnelle vient, en effet, d'être ouvert. La décision du secrétaire général du vieux parti, Amar'Saadani, de créer de nouvelles mouhafadhas a créé un nouveau climat de tension. Ce d'autant que cette «restructuration» s'est aussi accompagnée du limogeage du mouhafadh de Relizane lequel a été remplacé par le sénateur Abdelkader Zerrouki. Au FLN la crise perdure. Un nouveau front de cette crise multidimensionnelle vient, en effet, d'être ouvert. La décision du secrétaire général du vieux parti, Amar'Saadani, de créer de nouvelles mouhafadhas a créé un nouveau climat de tension. Ce d'autant que cette «restructuration» s'est aussi accompagnée du limogeage du mouhafadh de Relizane lequel a été remplacé par le sénateur Abdelkader Zerrouki. Des sources proches du FLN indiquent que Amar Saïdani ne compte pas s'arrêter à ce stade puisque de nouvelles nominations de mouhafadhs vont intervenir incessamment. Ce sont, dit-on, les partisans de Belkhadem, qui feront les frais de ce remue-ménage. Autant dire que le chef du FLN a mis le feu aux poudres avant de partir en vacances. La nomination d'un nouveau mouhafadh à Relizane a suscité une vive réaction d'une'- partie de la base militante. Comme elle a donné du grain à moudre aux opposants de Saïdani. Abderahmane Belayat s'est ainsi saisi de l'affaire. N'y allant pas de main morte cet opposant notoire à Saïdani accuse ce dernier d'avoir placé à la tête de la mouhafadha de Relizane un proche de Ali Benflis. Dans ses déclarations, Belayat a en effet indiqué que Abdelkader Zerouki a soutenu la candidature de Ali Benflis lors de l'élection présidentielle du 17 avril dernier. Par conséquent, c'est un opposant au président du parti, qui n'est autre que le président de la République, Abdelaziz Bouteflika. En d'autres termes, à en croire les accusations de Belayat, Amar Saïdani serat contre le président Bouteflika. Graves accusations, ce d'autant que Belayat enfonce le clou en affirmant que Amar Saïdani refuse d'appliquer les instructions du président du parti. Ces instructions, transmises par Abdelaziz Belkhadem à la direction du parti, portent sur la nécessité de réunir une session du comité central afin d'élire un nouveau secrétaire général du parti. Ces accusations sont bien sûr réfutées par les partisans de Amar Saïdani. Selon des membres du bureau politique et Abdelaziz Belkhadem Abderahmane Belayat veulent tromper les militants à travers ces « assertions » afin de servir leurs intérêts étroits. Abdelaziz Belkhadem n'a jamais caché son intention de revenir au secrétariat général du parti duquel il a été destitué le 31 janvier 2013. Il a ainsi tout fait le 24 juin dernier lors d'une session du comité central afin d'imposer à l'ordre du jour la question de l'élection d'un nouveau secrétaire général. Mais Amar Saïdani, qui tient à garder les rênes du parti, s'y est farouchement opposé en refusant l'accès à la salle de réunion à Belkhadem et ses partisans. En installant ce jour-là la commission de préparation du prochain congrès, qui aura probablement lieu au premier semestre de 2015, Saïdani entendait signifier à ses détracteurs que c'est lors de ce conclave que sera élu un nouveau secrétaire général. Et c'est sans doute en perspective de ce rendezvous que Saïdani, qui compte certainement succéder à lui-même, a aussi créé de nouvelles mouhafadhas en plaçant ses fidèles à leurs têtes. Ces trois mouhafadhas se situent à Bousaada (wilaya de Msila) à Aflou (wilaya de Laghouat) et à Ouargla. Dans cette nouvelle mouhafadha il a placé l'ancien député indépendant, Imad Djaafri. Aussitôt annoncée cette nouvelle provoque un branle-bas de combat dans le camp de l'opposition qui accuse Saïdani de vouloir d'ores et déjà « verrouiller » le prochain congrès. Des sources proches du FLN indiquent que Amar Saïdani ne compte pas s'arrêter à ce stade puisque de nouvelles nominations de mouhafadhs vont intervenir incessamment. Ce sont, dit-on, les partisans de Belkhadem, qui feront les frais de ce remue-ménage. Autant dire que le chef du FLN a mis le feu aux poudres avant de partir en vacances. La nomination d'un nouveau mouhafadh à Relizane a suscité une vive réaction d'une'- partie de la base militante. Comme elle a donné du grain à moudre aux opposants de Saïdani. Abderahmane Belayat s'est ainsi saisi de l'affaire. N'y allant pas de main morte cet opposant notoire à Saïdani accuse ce dernier d'avoir placé à la tête de la mouhafadha de Relizane un proche de Ali Benflis. Dans ses déclarations, Belayat a en effet indiqué que Abdelkader Zerouki a soutenu la candidature de Ali Benflis lors de l'élection présidentielle du 17 avril dernier. Par conséquent, c'est un opposant au président du parti, qui n'est autre que le président de la République, Abdelaziz Bouteflika. En d'autres termes, à en croire les accusations de Belayat, Amar Saïdani serat contre le président Bouteflika. Graves accusations, ce d'autant que Belayat enfonce le clou en affirmant que Amar Saïdani refuse d'appliquer les instructions du président du parti. Ces instructions, transmises par Abdelaziz Belkhadem à la direction du parti, portent sur la nécessité de réunir une session du comité central afin d'élire un nouveau secrétaire général du parti. Ces accusations sont bien sûr réfutées par les partisans de Amar Saïdani. Selon des membres du bureau politique et Abdelaziz Belkhadem Abderahmane Belayat veulent tromper les militants à travers ces « assertions » afin de servir leurs intérêts étroits. Abdelaziz Belkhadem n'a jamais caché son intention de revenir au secrétariat général du parti duquel il a été destitué le 31 janvier 2013. Il a ainsi tout fait le 24 juin dernier lors d'une session du comité central afin d'imposer à l'ordre du jour la question de l'élection d'un nouveau secrétaire général. Mais Amar Saïdani, qui tient à garder les rênes du parti, s'y est farouchement opposé en refusant l'accès à la salle de réunion à Belkhadem et ses partisans. En installant ce jour-là la commission de préparation du prochain congrès, qui aura probablement lieu au premier semestre de 2015, Saïdani entendait signifier à ses détracteurs que c'est lors de ce conclave que sera élu un nouveau secrétaire général. Et c'est sans doute en perspective de ce rendezvous que Saïdani, qui compte certainement succéder à lui-même, a aussi créé de nouvelles mouhafadhas en plaçant ses fidèles à leurs têtes. Ces trois mouhafadhas se situent à Bousaada (wilaya de Msila) à Aflou (wilaya de Laghouat) et à Ouargla. Dans cette nouvelle mouhafadha il a placé l'ancien député indépendant, Imad Djaafri. Aussitôt annoncée cette nouvelle provoque un branle-bas de combat dans le camp de l'opposition qui accuse Saïdani de vouloir d'ores et déjà « verrouiller » le prochain congrès.