Une constatation : l'îlot de paix, l'Algérie est menacée de toute part. Activité terroriste en Tunisie, instabilité politique et situation sécuritaire explosive en Libye, guerilla, terrorisme, trafic d'armes, de drogue et crimes organisés au Mali, Niger et Mauritanie tout aussi menacés par des groupes armés. Une constatation : l'îlot de paix, l'Algérie est menacée de toute part. Activité terroriste en Tunisie, instabilité politique et situation sécuritaire explosive en Libye, guerilla, terrorisme, trafic d'armes, de drogue et crimes organisés au Mali, Niger et Mauritanie tout aussi menacés par des groupes armés. Bref : la situation aux frontières est préoccupante et elle l'est davantage par l'appel du Parlement libyen lancé aux forces étrangères pour intervenir dans le pays pour sauver la population civile. Il est à méditer le cas de l'Irak, de la Syrie, de la Libye déjà avec l'Otan et de la Somalie... La situation aux frontières est « préoccupante », avait déclaré, au début du mois de mai dernier, le général Boualem Madi, directeur de la communication au ministère de la Défense dans une interview à la Radio nationale. Le haut responsable militaire algérien, dont c'était la première interview du genre avait fait état d'une situation sécuritaire qui n'incitait guère à l'optimisme. Bien plus, il souligne que « la dégradation de la situation sécuritaire dans les pays du voisinage sont autant de facteurs qui nous imposent plus que jamais une vigilance permanente et un déploiement rigoureux ». Depuis cet entretien du haut gradé de l'ANP, la situation aux frontières, notamment à l'Est du pays s'est davantage dégradée. La Libye s'enfonce dans le chaos. A Tripoli et Benghazi, des combats meurtriers opposent des milices rivales depuis la mi-juillet, poussant le Parlement élu le 25 juin à demander, la semaine dernière, une intervention étrangère pour protéger les civils. Depuis la chute de Kadhafi, les autorités transitoires ne sont pas parvenues à rétablir l'ordre et la sécurité en Libye. Les affrontements ont pris une escalade plus meurtrière, hier, au cours de la nuit de dimanche à lundi. Des avions non identifiés ont survolé lundi avant l'aube Tripoli où de fortes explosions ont été entendues, ont indiqué des habitants de la capitale libyenne, théâtre d'affrontements armés entre milices rivales. Les premiers survols ont eu lieu lundi vers 2h locales, et selon un habitant une forte explosion a été entendue, sans qu'il ne soit possible d'identifier les avions ni le lieu de la déflagration, qui a été suivie par d'autres. Il est à craindre qu'une partie en guerre ne soit entrée en possession d'un nombre restreint d'avions de combats puisé dans l'arsenal de l'aviation militaire de l'ex-Jamahiria. Des menaces d'attaques aériennes ont été proférées récemment contre l'Algérie et la Tunisie par des groupes armés. Une opération militaire de ces groupes est du domaine du possible. Qui aurait cru à une attaque terroriste contre le complexe gazier de Tiguentourine (In-Aménas). Le groupe terroriste, auteur de l'attaque est venu de... Libye. Selon des informations, le commando s'est déplacé de la région de Gao vers la Libye avant d'attaquer la base gazière de Tiguentourine. Le ministre algérien des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra, avait déclaré à l'agence APS que « l'Algérie suit avec une profonde préoccupation les développements en cours en Libye ». Connexion terrorisme, narco-trafiquants et crimes organisés Politiques et militaires algériens sont sur la même longueur d'onde sur la question. Un peu plus haut, c'est la Tunisie qui donne des soucis aux responsables politiques et militaires algériens. La voisine Tunisie est en proie à un regain d'activité terroriste et un foyer de tension depuis la chute de Benali. Des attentats terroristes sont perpétrés contre les forces de sécurité tunisiennes. Une région est la zone de repli des membres des groupes armés. Les monts Chaâmba, à cheval entre les frontières algérienne et tunisienne. Quinze morts est le bilan de la double embuscade terroriste visant dernièrement deux patrouilles de l'armée tunisienne dans la zone militaire fermée de Chaâmbi dans la province de Kasserine (centre-ouest), a annoncé jeudi le ministère de la Défense. Le niveau d'alerte dans cette partie est au plus haut point. La coopération sécuritaire entre les deux pays permet de contenir les groupes terroristes dans cette région avant de les anéantir. La situation n'est guère meilleure au Mali. La frontière de l'Algérie avec le Mali est de 1 376 km. Un long tracé frontalier qui demande une surveillance accrue et à tout instant. Guérilla touareg, contre le pouvoir central de Bamako, narcotrafiquants, trafic d'armes, crimes organisés et repaire de dangereux chefs terroristes qui arrosent des populations entières de deniers provenant du paiement de rançons contre la libération d'otages, généralement de ressortissants occidentaux enlevés ou capturés au fin fond du Sahel, le Mali, un Etat bien fragilisé, est loin de retrouver le chemin de la stabilité et de la paix est l'autre préoccupation des autorités algériennes. Le Commissaire de l'Union africaine pour la paix et la sécurité, l'ambassadeur algérien Smaïl Chergui a a affirmé, récemment, que l'opération militaire française, au nord du Mali, a déstructuré les groupes terroristes mais n'a pas réduit leur menace. C‘est dire qu'il faut encore du temps pour que la région du Sahel soit apaisée et ce qui ne gâte rien, c'est que le Sahel est sous influence des puissances étrangères attirées par le potentiel que son sous-sol regorge. A l'Ouest du pays, la menace est bien plus sournoise. Notre voisin inonde le « marché » algérien de produits « stupéfiants ». Les autorités algériennes ont beau exprimé leur préoccupation face à ce problème, le Makhzen tente par ce moyen d'amener les responsables algériens à réviser leur position sur le problème du Sahara occidental et la réouverture des frontières terrestres, fermées depuis 1994. Il reste les frontières avec la Mauritanie et le Niger. Ces deux pays connaissent de temps à autres des « bouffées de chaleur ». Des groupes armés entrent en activité, le temps d'un attentat ou d'un enlèvement de ressortissants occidentaux pour renflouer leurs caisses. Le calme relatif observé de ce côté ne doit faire baisser la vigilance des forces de sécurité déployées le long des ces frontières. L'Algérie est cernée, depuis le « printemps arabe » par un cercle de feu. Un îlot dans une région soumise à toutes les influences. Une situation qui met en péril la sécurité du pays. Des voix se font de plus en plus insistantes pour anticiper sur les évènements. Une intervention à titre préventif de l'ANP hors du territoire national est évoquée par des personnalités nationales tandis que les partis politiques s'abstiennent de prendre position. Le débat est néanmoins engagé, bien que pour le Premier ministre Abdelmalek Sellal, a assuré, récemment depuis Washington, que la Constitution algérienne interdit toute intervention des troupes de l'Armée nationale populaire en dehors des frontières algériennes. Question : Faut-il attendre une attaque visant des installations industrielles ou économiques pour riposter ou tuer dans l'oeuf toutes velléités de toucher aux intérêts du pays ? Une question à laquelle il faut répondre pour la sauvegarde de l'intégrité et la souveraineté du pays. Les bruits de bottes se font entendre en Libye depuis l'appel du Parlement de ce pays aux forces étrangères d'intervenir pour sauver la population civile ! Bref : la situation aux frontières est préoccupante et elle l'est davantage par l'appel du Parlement libyen lancé aux forces étrangères pour intervenir dans le pays pour sauver la population civile. Il est à méditer le cas de l'Irak, de la Syrie, de la Libye déjà avec l'Otan et de la Somalie... La situation aux frontières est « préoccupante », avait déclaré, au début du mois de mai dernier, le général Boualem Madi, directeur de la communication au ministère de la Défense dans une interview à la Radio nationale. Le haut responsable militaire algérien, dont c'était la première interview du genre avait fait état d'une situation sécuritaire qui n'incitait guère à l'optimisme. Bien plus, il souligne que « la dégradation de la situation sécuritaire dans les pays du voisinage sont autant de facteurs qui nous imposent plus que jamais une vigilance permanente et un déploiement rigoureux ». Depuis cet entretien du haut gradé de l'ANP, la situation aux frontières, notamment à l'Est du pays s'est davantage dégradée. La Libye s'enfonce dans le chaos. A Tripoli et Benghazi, des combats meurtriers opposent des milices rivales depuis la mi-juillet, poussant le Parlement élu le 25 juin à demander, la semaine dernière, une intervention étrangère pour protéger les civils. Depuis la chute de Kadhafi, les autorités transitoires ne sont pas parvenues à rétablir l'ordre et la sécurité en Libye. Les affrontements ont pris une escalade plus meurtrière, hier, au cours de la nuit de dimanche à lundi. Des avions non identifiés ont survolé lundi avant l'aube Tripoli où de fortes explosions ont été entendues, ont indiqué des habitants de la capitale libyenne, théâtre d'affrontements armés entre milices rivales. Les premiers survols ont eu lieu lundi vers 2h locales, et selon un habitant une forte explosion a été entendue, sans qu'il ne soit possible d'identifier les avions ni le lieu de la déflagration, qui a été suivie par d'autres. Il est à craindre qu'une partie en guerre ne soit entrée en possession d'un nombre restreint d'avions de combats puisé dans l'arsenal de l'aviation militaire de l'ex-Jamahiria. Des menaces d'attaques aériennes ont été proférées récemment contre l'Algérie et la Tunisie par des groupes armés. Une opération militaire de ces groupes est du domaine du possible. Qui aurait cru à une attaque terroriste contre le complexe gazier de Tiguentourine (In-Aménas). Le groupe terroriste, auteur de l'attaque est venu de... Libye. Selon des informations, le commando s'est déplacé de la région de Gao vers la Libye avant d'attaquer la base gazière de Tiguentourine. Le ministre algérien des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra, avait déclaré à l'agence APS que « l'Algérie suit avec une profonde préoccupation les développements en cours en Libye ». Connexion terrorisme, narco-trafiquants et crimes organisés Politiques et militaires algériens sont sur la même longueur d'onde sur la question. Un peu plus haut, c'est la Tunisie qui donne des soucis aux responsables politiques et militaires algériens. La voisine Tunisie est en proie à un regain d'activité terroriste et un foyer de tension depuis la chute de Benali. Des attentats terroristes sont perpétrés contre les forces de sécurité tunisiennes. Une région est la zone de repli des membres des groupes armés. Les monts Chaâmba, à cheval entre les frontières algérienne et tunisienne. Quinze morts est le bilan de la double embuscade terroriste visant dernièrement deux patrouilles de l'armée tunisienne dans la zone militaire fermée de Chaâmbi dans la province de Kasserine (centre-ouest), a annoncé jeudi le ministère de la Défense. Le niveau d'alerte dans cette partie est au plus haut point. La coopération sécuritaire entre les deux pays permet de contenir les groupes terroristes dans cette région avant de les anéantir. La situation n'est guère meilleure au Mali. La frontière de l'Algérie avec le Mali est de 1 376 km. Un long tracé frontalier qui demande une surveillance accrue et à tout instant. Guérilla touareg, contre le pouvoir central de Bamako, narcotrafiquants, trafic d'armes, crimes organisés et repaire de dangereux chefs terroristes qui arrosent des populations entières de deniers provenant du paiement de rançons contre la libération d'otages, généralement de ressortissants occidentaux enlevés ou capturés au fin fond du Sahel, le Mali, un Etat bien fragilisé, est loin de retrouver le chemin de la stabilité et de la paix est l'autre préoccupation des autorités algériennes. Le Commissaire de l'Union africaine pour la paix et la sécurité, l'ambassadeur algérien Smaïl Chergui a a affirmé, récemment, que l'opération militaire française, au nord du Mali, a déstructuré les groupes terroristes mais n'a pas réduit leur menace. C‘est dire qu'il faut encore du temps pour que la région du Sahel soit apaisée et ce qui ne gâte rien, c'est que le Sahel est sous influence des puissances étrangères attirées par le potentiel que son sous-sol regorge. A l'Ouest du pays, la menace est bien plus sournoise. Notre voisin inonde le « marché » algérien de produits « stupéfiants ». Les autorités algériennes ont beau exprimé leur préoccupation face à ce problème, le Makhzen tente par ce moyen d'amener les responsables algériens à réviser leur position sur le problème du Sahara occidental et la réouverture des frontières terrestres, fermées depuis 1994. Il reste les frontières avec la Mauritanie et le Niger. Ces deux pays connaissent de temps à autres des « bouffées de chaleur ». Des groupes armés entrent en activité, le temps d'un attentat ou d'un enlèvement de ressortissants occidentaux pour renflouer leurs caisses. Le calme relatif observé de ce côté ne doit faire baisser la vigilance des forces de sécurité déployées le long des ces frontières. L'Algérie est cernée, depuis le « printemps arabe » par un cercle de feu. Un îlot dans une région soumise à toutes les influences. Une situation qui met en péril la sécurité du pays. Des voix se font de plus en plus insistantes pour anticiper sur les évènements. Une intervention à titre préventif de l'ANP hors du territoire national est évoquée par des personnalités nationales tandis que les partis politiques s'abstiennent de prendre position. Le débat est néanmoins engagé, bien que pour le Premier ministre Abdelmalek Sellal, a assuré, récemment depuis Washington, que la Constitution algérienne interdit toute intervention des troupes de l'Armée nationale populaire en dehors des frontières algériennes. Question : Faut-il attendre une attaque visant des installations industrielles ou économiques pour riposter ou tuer dans l'oeuf toutes velléités de toucher aux intérêts du pays ? Une question à laquelle il faut répondre pour la sauvegarde de l'intégrité et la souveraineté du pays. Les bruits de bottes se font entendre en Libye depuis l'appel du Parlement de ce pays aux forces étrangères d'intervenir pour sauver la population civile !