L a Grande-Bretagne a exclu vendredi de coopérer avec le président syrien Bachar al Assad pour lutter contre les djihadistes de l'Etat islamique qui contrôlent une partie du nord de la Syrie et de l'Irak. L a Grande-Bretagne a exclu vendredi de coopérer avec le président syrien Bachar al Assad pour lutter contre les djihadistes de l'Etat islamique qui contrôlent une partie du nord de la Syrie et de l'Irak. Interrogé sur la réponse que l'Occident pourrait apporter après la décapitation du journaliste américain James Foley en Irak, le secrétaire au Foreign Office, Philip Hammond, a estimé que le seul moyen de lutter contre le groupe terroriste était de "travailler avec le gouvernement irakien, qualifiant un dialogue avec le régime de Damas de perte de temps". "Il peut très bien arriver qu'en certaines occasions, nous combattions les mêmes personnes que lui mais cela ne fait pas de nous ses alliés (...) Il ne serait ni pragmatique, ni judicieux, ni utile d'aller dans cette direction", a-t-il déclaré à la BBC. Les forces gouvernementales syriennes combattent depuis cet été les djihadistes de l'Etat islamique dans la province de Rakka, dans le nord-est de la Syrie, après les avoir longtemps laissé progresser au détriment des autres mouvements rebelles syriens. Ses opposants accusent Bachar al Assad d'avoir délibérément facilité l'implantation du groupe venu d'Irak pour appuyer un discours selon lequel le soulèvement syrien est piloté de l'étranger. Interrogé sur la réponse que l'Occident pourrait apporter après la décapitation du journaliste américain James Foley en Irak, le secrétaire au Foreign Office, Philip Hammond, a estimé que le seul moyen de lutter contre le groupe terroriste était de "travailler avec le gouvernement irakien, qualifiant un dialogue avec le régime de Damas de perte de temps". "Il peut très bien arriver qu'en certaines occasions, nous combattions les mêmes personnes que lui mais cela ne fait pas de nous ses alliés (...) Il ne serait ni pragmatique, ni judicieux, ni utile d'aller dans cette direction", a-t-il déclaré à la BBC. Les forces gouvernementales syriennes combattent depuis cet été les djihadistes de l'Etat islamique dans la province de Rakka, dans le nord-est de la Syrie, après les avoir longtemps laissé progresser au détriment des autres mouvements rebelles syriens. Ses opposants accusent Bachar al Assad d'avoir délibérément facilité l'implantation du groupe venu d'Irak pour appuyer un discours selon lequel le soulèvement syrien est piloté de l'étranger.