L'ancien chef du gouvernement et candidat malheureux à l'élection présidentielle du 17 avril dernier, Ali Benflis, s'est de nouveau attaqué au pouvoir en appelant à une « deuxième libération » du pays. L'ancien chef du gouvernement et candidat malheureux à l'élection présidentielle du 17 avril dernier, Ali Benflis, s'est de nouveau attaqué au pouvoir en appelant à une « deuxième libération » du pays. Ali Benflis, qui s'exprimait hier lors de l'université d'été du front du changement (FC) organisée à Boumerdès, a en effet estimé que le régime politique algérien « est isolé et vit en dehors de son temps ». La transition démocratique politique revendiquée par l'opposition, a soutenu le conférencier, n'est plus un simple plaisir d'une élite, ni une simple routine à travers laquelle se positionne l'opposition pour assouvir ses ambitions de pouvoir, mais, mais c'est une question prioritaire dans le cadre des nouvelles obligations nationales car il s'agit aujourd'hui d'une « deuxième libération du pays d'un système isolé». Pour Benflis la transition démocratique, qui mènera forcément vers un Etat démocratique, se concrétisera lorsque « le peuple deviendra effectivement souverain et seul source d'accès au pouvoir et l'opposition sera considérée comme importante et nécessaire pour bâtir la démocratie». Le candidat malheureux à l'élection présidentielle du 17 avril maintient donc le cap et fait, plus que jamais, de l'opposition son credo. Au sortir de l'élection présidentielle, et après avoir contesté les résultats de rendez-vous électoral en estimant avoir été spolié de sa victoire au profit du président Bouteflika, il a annoncé son intention de créer un parti politique. Ce parti politique, qui se fera dans un cadre démocratique, a alors annoncé Benflis, répond à une « demande large, exprimée de la part des citoyens dans les différentes wilayas que j'ai eu à visiter lors de la campagne électorale ». Ce projet n'a pas été du goût de certains cadres qui ont soutenu sa candidature. C'est le cas, notamment, de nombreux cadres du FLN membre du comité central, qui ont préféré rester dans le vieux parti. Ali Benflis a, par la suite, saisi le ministère de l'Intérieur à l'effet d'obtenir un rendez-vous pour déposer le dossier de son parti. Face au silence du ministère il est revenu à la charge quelques temps après, mais en vain. Il attend toujours une réponse du ministère de l'Intérieur. Selon des sources proches de son staff Ali Benflis commence à s'impatienter tant l'attente devient longue. Cela dit au sein du « pôle du changement » Benflis continue de s'opposer au pouvoir. Il a participé, le 10 juin dernier, à la conférence nationale de l'opposition organisée par la coordination nationale pour les libertés et la transition démocratique (CNLTD. Le pôle du changement propose lui aussi, à travers une plateforme politique, sa vision de sortie de crise au même titre que la CNLTD et le FFS . Ces trois parties sont les trois segments de l'opposition. à l'université d'été du FC, qui s'est donc tenue hier à Boumerdès et qui a été placée sous le signe de la transition démocratique et le rôle du pouvoir et l'opposition, a vu aussi la participation d'autres anciens chef de gouvernement à l'exemple de Ahmed Benbitour et Sid- Ahmed Ghozali. Abdelaziz Belkhadem, ministre d'Etat, conseiller spécial du président de la République était présent parmi les invités alors que Ahmed Ouyahia, destinataire d'une invitation, était absent . Ali Benflis, qui s'exprimait hier lors de l'université d'été du front du changement (FC) organisée à Boumerdès, a en effet estimé que le régime politique algérien « est isolé et vit en dehors de son temps ». La transition démocratique politique revendiquée par l'opposition, a soutenu le conférencier, n'est plus un simple plaisir d'une élite, ni une simple routine à travers laquelle se positionne l'opposition pour assouvir ses ambitions de pouvoir, mais, mais c'est une question prioritaire dans le cadre des nouvelles obligations nationales car il s'agit aujourd'hui d'une « deuxième libération du pays d'un système isolé». Pour Benflis la transition démocratique, qui mènera forcément vers un Etat démocratique, se concrétisera lorsque « le peuple deviendra effectivement souverain et seul source d'accès au pouvoir et l'opposition sera considérée comme importante et nécessaire pour bâtir la démocratie». Le candidat malheureux à l'élection présidentielle du 17 avril maintient donc le cap et fait, plus que jamais, de l'opposition son credo. Au sortir de l'élection présidentielle, et après avoir contesté les résultats de rendez-vous électoral en estimant avoir été spolié de sa victoire au profit du président Bouteflika, il a annoncé son intention de créer un parti politique. Ce parti politique, qui se fera dans un cadre démocratique, a alors annoncé Benflis, répond à une « demande large, exprimée de la part des citoyens dans les différentes wilayas que j'ai eu à visiter lors de la campagne électorale ». Ce projet n'a pas été du goût de certains cadres qui ont soutenu sa candidature. C'est le cas, notamment, de nombreux cadres du FLN membre du comité central, qui ont préféré rester dans le vieux parti. Ali Benflis a, par la suite, saisi le ministère de l'Intérieur à l'effet d'obtenir un rendez-vous pour déposer le dossier de son parti. Face au silence du ministère il est revenu à la charge quelques temps après, mais en vain. Il attend toujours une réponse du ministère de l'Intérieur. Selon des sources proches de son staff Ali Benflis commence à s'impatienter tant l'attente devient longue. Cela dit au sein du « pôle du changement » Benflis continue de s'opposer au pouvoir. Il a participé, le 10 juin dernier, à la conférence nationale de l'opposition organisée par la coordination nationale pour les libertés et la transition démocratique (CNLTD. Le pôle du changement propose lui aussi, à travers une plateforme politique, sa vision de sortie de crise au même titre que la CNLTD et le FFS . Ces trois parties sont les trois segments de l'opposition. à l'université d'été du FC, qui s'est donc tenue hier à Boumerdès et qui a été placée sous le signe de la transition démocratique et le rôle du pouvoir et l'opposition, a vu aussi la participation d'autres anciens chef de gouvernement à l'exemple de Ahmed Benbitour et Sid- Ahmed Ghozali. Abdelaziz Belkhadem, ministre d'Etat, conseiller spécial du président de la République était présent parmi les invités alors que Ahmed Ouyahia, destinataire d'une invitation, était absent .