L 'ancien Parlement libyen, remplacé à la faveur d'élections générales au mois de juin, s'est à nouveau réuni lundi pour désigner un député islamiste comme Premier ministre, contestant ainsi l'autorité de la nouvelle assemblée qui a récemment voté le démantèlement des brigades armées. L 'ancien Parlement libyen, remplacé à la faveur d'élections générales au mois de juin, s'est à nouveau réuni lundi pour désigner un député islamiste comme Premier ministre, contestant ainsi l'autorité de la nouvelle assemblée qui a récemment voté le démantèlement des brigades armées. Le Congrès général national (CGN), où les islamistes sont représentés en nombre, refuse de reconnaître la légitimité de la nouvelle Chambre des représentants dominée par les libéraux et les fédéralistes. Un porte-parole du CGN, qui s'est réuni à Tripoli, a précisé que le congrès avait élu Omar al-Hasi comme son nouveau chef de file. La Libye se trouve donc avec deux parlements et deux chefs de gouvernement concurrents, chacuns soutenus par des factions armées rivales. La Chambre des représentants tient, elle, ses sessions à Tobrouk, loin des combats qui se déroulent régulièrement à Tripoli et à Benghazi. La réunion du CGN fait suite à une avancée des miliciens de Misrata, soutenus par un groupe islamiste, face à leurs rivaux de Zentane qui ont été chassés de l'aéroport de la capitale samedi au terme d'un mois de combats. La brigade de Misrata, ville dont de nombreux habitants estiment que la nouvelle chambre ne représente pas la majorité du pays, a demandé au CGN de reprendre ses travaux. La brigade de Zentane est opposée à l'ancien organe parlementaire. Malgré une situation anarchique en Libye, les pays voisins réunis au Caire ont annoncé qu'ils n'avaient pas l'intention d'intervenir pour tenter de rétablir l'ordre. Dans un communiqué concluant une réunion des ministres des Affaires étrangères, ces pays rappellent que le principe premier est une "non-intervention dans les affaires internes de la Libye". L'ambassadeur de Libye au Caire avait auparavant appelé la communauté internationale à aider les autorités à protéger les champs pétroliers, les aéroports et d'autres sites gouvernementaux. Le Congrès général national (CGN), où les islamistes sont représentés en nombre, refuse de reconnaître la légitimité de la nouvelle Chambre des représentants dominée par les libéraux et les fédéralistes. Un porte-parole du CGN, qui s'est réuni à Tripoli, a précisé que le congrès avait élu Omar al-Hasi comme son nouveau chef de file. La Libye se trouve donc avec deux parlements et deux chefs de gouvernement concurrents, chacuns soutenus par des factions armées rivales. La Chambre des représentants tient, elle, ses sessions à Tobrouk, loin des combats qui se déroulent régulièrement à Tripoli et à Benghazi. La réunion du CGN fait suite à une avancée des miliciens de Misrata, soutenus par un groupe islamiste, face à leurs rivaux de Zentane qui ont été chassés de l'aéroport de la capitale samedi au terme d'un mois de combats. La brigade de Misrata, ville dont de nombreux habitants estiment que la nouvelle chambre ne représente pas la majorité du pays, a demandé au CGN de reprendre ses travaux. La brigade de Zentane est opposée à l'ancien organe parlementaire. Malgré une situation anarchique en Libye, les pays voisins réunis au Caire ont annoncé qu'ils n'avaient pas l'intention d'intervenir pour tenter de rétablir l'ordre. Dans un communiqué concluant une réunion des ministres des Affaires étrangères, ces pays rappellent que le principe premier est une "non-intervention dans les affaires internes de la Libye". L'ambassadeur de Libye au Caire avait auparavant appelé la communauté internationale à aider les autorités à protéger les champs pétroliers, les aéroports et d'autres sites gouvernementaux.