ArcelorMittal est dans une situation fort gênante. L'arrêt, depuis deux mois, du haut fourneau et la protestation de quelque 690 travailleurs risquent de mettre le feu aux poudres. ArcelorMittal est dans une situation fort gênante. L'arrêt, depuis deux mois, du haut fourneau et la protestation de quelque 690 travailleurs risquent de mettre le feu aux poudres. Le foyer de la contestation a gagné finalement les travailleurs de l'aciérie d'Annaba sous l'effet d'un cumul de problèmes. En premier lieu la situation précaire des 690 travailleurs du complexe sidérurgique d'El Hadjar. Des sources syndicales affirment qu'il existe « un plan de licenciement de 71 travailleurs de l'aciérie ». Le syndicat, qui est monté au créneau durant plusieurs semaines, a trouvé un terrain d'entente. Mais la situation sociale est à peine évoquée sachant que l'année dernière le haut fourneau, qui reste le poumon d'El Hadjar a été fermé afin « de permettre de réparer les cowpers (fours à vent chaud chauffés par la combustion du gaz de haut fourneau) » selon une note de la direction. Cette réparation, certes importante, n'est pas sans laisser de graves incidences sur le plan financier dont les pertes n'ont pas été encore établies. Mais cette fois, voici que le problème ressurgit avec l'histoire d'un plan social poussant selon des syndicalistes à « une compression indirecte ». Ce plan viserait des centaines de travailleurs parmi les 1.400 que compte l'aciérie. Mais vu l'état dans lequel se trouve le complexe malgré la décision d'investir quelque 763 millions de dollars, il semble que les tensions sociales persistent. Pourtant il faut rappeler qu'un accord salarial a été signé entre la direction du groupe et le principal syndicat des travailleurs du complexe. Cet accord indique qu'une augmentation du salaire de base de 3 % pourrait être appliquée à compter du 1er août 2014, suivie d'une autre de 3 % également à compter du 1er août 2015 et que les augmentations de 2014 et 2015 s'appliqueront sur les salaires de base des années précédentes, respectivement 2013 et 2014. Mais même si ces augmentations sont estimées en-deçà des attentes des employés, il n'est pas exclu que le plan social ne soit pas reconduit même si l'on en parle de moins en moins. Selon des indiscrétions, la direction actuelle du complexe favorise « le recrutement de cadres étrangers » au détriment de l'emploi local. Pis, des membres du syndicat vont jusqu'à parler d'un « complot visant l'unité sidérurgique » la plus importante du pays. De plus, la direction a déposé récemment une plainte contre 35 travailleurs. 20 d'entre-eux faisaient partie d'une entreprise de sous-traitance et avaient tenté de bloquer des produits finis pour le compte du laminoir froid. Quant aux autres, des ex-employés également dans la sous-traitance ils sont accusés de perturber l'atelier de ce laminoir. Mais une source du complexe parle d'une « réhabilitation de fait de ces travailleurs qui n'ont fait que revendiquer leur réintégration ». Une situation qui concerne d'autres travailleurs comme celle de l'unité de tuberie sans soudure. En attendant, les représentants syndicaux promettent des « révélations » sur les tensions qui agitent le fleuron de l'économie nationale. Le foyer de la contestation a gagné finalement les travailleurs de l'aciérie d'Annaba sous l'effet d'un cumul de problèmes. En premier lieu la situation précaire des 690 travailleurs du complexe sidérurgique d'El Hadjar. Des sources syndicales affirment qu'il existe « un plan de licenciement de 71 travailleurs de l'aciérie ». Le syndicat, qui est monté au créneau durant plusieurs semaines, a trouvé un terrain d'entente. Mais la situation sociale est à peine évoquée sachant que l'année dernière le haut fourneau, qui reste le poumon d'El Hadjar a été fermé afin « de permettre de réparer les cowpers (fours à vent chaud chauffés par la combustion du gaz de haut fourneau) » selon une note de la direction. Cette réparation, certes importante, n'est pas sans laisser de graves incidences sur le plan financier dont les pertes n'ont pas été encore établies. Mais cette fois, voici que le problème ressurgit avec l'histoire d'un plan social poussant selon des syndicalistes à « une compression indirecte ». Ce plan viserait des centaines de travailleurs parmi les 1.400 que compte l'aciérie. Mais vu l'état dans lequel se trouve le complexe malgré la décision d'investir quelque 763 millions de dollars, il semble que les tensions sociales persistent. Pourtant il faut rappeler qu'un accord salarial a été signé entre la direction du groupe et le principal syndicat des travailleurs du complexe. Cet accord indique qu'une augmentation du salaire de base de 3 % pourrait être appliquée à compter du 1er août 2014, suivie d'une autre de 3 % également à compter du 1er août 2015 et que les augmentations de 2014 et 2015 s'appliqueront sur les salaires de base des années précédentes, respectivement 2013 et 2014. Mais même si ces augmentations sont estimées en-deçà des attentes des employés, il n'est pas exclu que le plan social ne soit pas reconduit même si l'on en parle de moins en moins. Selon des indiscrétions, la direction actuelle du complexe favorise « le recrutement de cadres étrangers » au détriment de l'emploi local. Pis, des membres du syndicat vont jusqu'à parler d'un « complot visant l'unité sidérurgique » la plus importante du pays. De plus, la direction a déposé récemment une plainte contre 35 travailleurs. 20 d'entre-eux faisaient partie d'une entreprise de sous-traitance et avaient tenté de bloquer des produits finis pour le compte du laminoir froid. Quant aux autres, des ex-employés également dans la sous-traitance ils sont accusés de perturber l'atelier de ce laminoir. Mais une source du complexe parle d'une « réhabilitation de fait de ces travailleurs qui n'ont fait que revendiquer leur réintégration ». Une situation qui concerne d'autres travailleurs comme celle de l'unité de tuberie sans soudure. En attendant, les représentants syndicaux promettent des « révélations » sur les tensions qui agitent le fleuron de l'économie nationale.