La décapitation de Hervé Gourdel a mis en émoi les Algériens et a suscité de nombreuses interrogations, notamment « à qui profite le crime ». Des scénarios plus ou moins invraisemblables sont « édifiés » sur les tenants et aboutissants d'une tragédie pour le moins singulière. La décapitation de Hervé Gourdel a mis en émoi les Algériens et a suscité de nombreuses interrogations, notamment « à qui profite le crime ». Des scénarios plus ou moins invraisemblables sont « édifiés » sur les tenants et aboutissants d'une tragédie pour le moins singulière. Des spéculations sont émises dans les médias et des officiels français qui ne sont pas avares de déclarations. Le groupe "Jund al-Khilafah" brouille les cartes. Hervé Gourdel, 55 ans, ressortissant français originaire de Nice, un guide de haute montagne passionné de photographie a été enlevé dimanche à Tizi Ouzou, par un groupe lié à l'Etat islamique, "Jund al- Khilafah" (les soldats du califat). Le groupe a menacé de l'exécuter dans les 24 heures si la France n'arrête pas ses frappes contre le groupe jihadiste en Irak. Le groupe a mis sa menace 24 heures plus tard d'une manière odieuse et horrible : la décapitation. Les Algériens sous le choc et accablés par la triste nouvelle et par l'horreur de l'acte commis par ce groupe terroriste de "Jund Al Khilafa" s'interrogent sur ce qui pourrait arriver demain, maintenant que le Deash a signé de manière macabre sa présence en Algérie. La décapitation de Hervé Gourdel replonge les Algériens dans le souvenir macabre des années noires. Le Premier ministre Abdelmalek Sellal a, dans un entretien téléphonique, promis au président François Hollande de poursuivre les recherches lancées dans le massif du Djurdjura afin de retrouver le corps de l'otage Hervé Gourdel décapité par ses ravisseurs dont une vidéo a été mise en ligne mercredi dans l'après-midi. « La dépouille mortelle du défunt que nous devons à sa famille et au peuple français », a-t-il souligné .C'est le Président français qui a révélé cette information depuis New York au cours d'une conférence de presse animée en marge de l'assemblée générale des Nations unies .Il a également indiqué que le Premier ministre algérien a renouvelé la détermination des autorités algériennes de maintenir la traque de ce groupe auteur du rapt suivi de l'exécution de l'otage jusqu'à les éliminer. Il a, à ce propos, précisé que « le Premier ministre algérien a promis de mobiliser toutes les forces possibles pour retrouver les assassins ». Le président français a souligné que les autorités algériennes ont mobilisé d'importants moyens, soit 1500 soldats, pour les recherches de l'otage. Mais, toujours selon Hollande, elles n'ont pas eu le temps nécessaire pour retrouver en expliquant que les ravisseurs ont vite exécuté leur otage car ils savaient qu'ils allaient être pourchassés par les forces de sécurité .Il a également indiqué que les autorités algériennes l'ont assuré que la chasse des terroristes sera poursuivie tout en affirmant avoir demandé de le faire aussi au nom de la France. Le gouvernement algérien était résolument déterminé à poursuivre le combat contre le terrorisme, sous toutes ses formes a indiqué de son côté, jeudi, lors d'une séance plénière au Conseil de la nation consacrée aux questions orales le ministre d'Etat, ministre de l'Intérieur et des Collectivités locale, Tayeb Belaiz. Il a qualifié le groupe terroriste, auteur de cet acte criminel,de "criminel et sanguinaire", soulignant que le gouvernement algérien n'avait ménagé aucun effort, dès les premiers instants de l'enlèvement, en mobilisant tous les moyens nécessaires. Pour sa part le président du Conseil de la nation, Abdelkader Bensalah a affirmé jeudi à Alger que « cet assassinat n'affectera en rien l'orientation de l'Etat algérien de ceux qui s'investissent en faveur de la stabilité car le monde se mobilise pour condamner ce meurtre et combattre de tels crimes où qu'ils se produisent", a soutenu M. Bensalah qui s'exprimait lors d'une séance consacrée aux questions orales. Il a assuré que "l'assassinat du ressortissant français ne restera pas impuni car "l'Etat algérien va punir les criminels où qu'ils se trouvent", martelant que « l'Algérie toute entière déplore ce crime contre son hôte ». Il a appelé à la mobilisation de tous pour « empêcher que de tels actes abjects ne se reproduisent » exhortant les citoyens à coopérer avec les autorités sécuritaires car, a-t-il dit, « la stabilité et la sécurité sont l'affaire de tous et ne concernent pas seulement les forces de sécurité et l'armée». Les éléments de l'Armée nationale populaire poursuivaient encore leurs recherches, jeudi et vendredi, dans la région sur les massifs montagneux entre les wilayas de Bouira et Tizi Ouzou afin de retrouver le corps du touriste français. Un suspect aurait été arrêté De l'enquête, on sait peu de choses si ce n'est que l'un des guides du touriste français Hervé Gourdel est soupçonné d'avoir joué un rôle dans son rapt avant sa décapitation. Selon le journal en ligne, Algérie1.com qui rapporte l'information, il est franco-algérien et vivant à Lille. Il a été le guide d'Hervé Gourdel et a été son premier contact en Algérie. Les enquêteurs algériens soupçonnaient, en effet, Karim.O d'être le complice des terroristes dans l'enlèvement de l'alpiniste français par les jihadistes de Jund Al-Khalifa, un groupe se réclamant de l'Etat islamique (EI), est-il écrit sur la page du site. Selon des sources françaises, est-il indiqué, les enquêteurs algériens s'intéressent de très près à ce Franco-Algérien, qu'ils qualifient de principal suspect dans l'enlèvement du guide français. Il est entendu par les enquêteurs algériens, ce jeudi après-midi, à Blida et pourrait être maintenu en garde à vue 20 jours selon la procédure dans des affaires liées au terrorisme. Ce Franco- Algérien, lui aussi un passionné d'alpinisme, était rentré en Algérie le mois dernier pour reprendre ses activités en haute montagne. Il aurait contacté Hervé Gourdel via Facebook pour organiser sa randonnée dans le massif du Djurdjura. Il faisait partie des cinq à six accompagnateurs du touriste français lors de son enlèvement dimanche dernier durant la randonnée. A Tizi-Ouzou et dans toute la Kabylie, la vie suit son cours habituel. Les jours d'après sont appréhendés avec anxiété. Le choc est grand parmi la population. « C'est révoltant, effrayant ! » La peur est de retour après celle qu'elle a connue en d'autres temps, pas très lointains. Un rassemblement populaire a été organisé, le jeudi 25 septembre, devant le campus Hasnaoua de l'université de Tizi Ouzou pour condamner l'exécution de Pierre Hervé Gourdel et protester contre l'insécurité en Kabylie. A l'étranger, les appels se multiplient de la part de personnalités musulmanes pour proclamer leur solidarité avec les victimes de l'organisation Etat islamique (EI).Dans une tribune publiée dans Le Figaro, plusieurs dizaines de musulmans affirment en réponse aux menaces djihadistes : « Nous sommes aussi de "sales Français". « Nous, Français de France et de confession musulmane, tenons à exprimer avec force notre totale solidarité avec toutes les victimes de cette horde de barbares, soldats perdus d'un prétendu Etat islamique, et dénonçons avec la dernière énergie toutes les exactions commises au nom d'une idéologie meurtrière qui se cache derrière la religion islamique en confisquant son vocabulaire", écrivent-ils. Parmi les signataires de la tribune figurent notamment le recteur de la mosquée de Lyon, Kamel Kabtane, le directeur de la publication de l'hebdomadaire Jeune Afrique, Marwane Ben Yahmed, ou encore la sénatrice socialiste Bariza Khiari. Le président du Conseil français du culte musulman (CFCM), Dalil Boubakeur, a appelé, aujourd'hui jeudi, «les musulmans et leurs amis» à se rassembler demain vendredi devant la Grande Mosquée de Paris, en hommage à l'otage français exécuté Hervé Gourdel, indique un communiqué rendu public. Le recteur de la Grande Mosquée de Paris appelle aussi à dénoncer à la même occasion «l'horreur barbare et sanguinaire des terroristes» liés au groupe dit Etat islamique (EI). Selon cet appel au rassemblement, «toute la communauté musulmane» doit s'élever «avec force» contre cette «idéologie mortifère» au nom de laquelle . Des spéculations sont émises dans les médias et des officiels français qui ne sont pas avares de déclarations. Le groupe "Jund al-Khilafah" brouille les cartes. Hervé Gourdel, 55 ans, ressortissant français originaire de Nice, un guide de haute montagne passionné de photographie a été enlevé dimanche à Tizi Ouzou, par un groupe lié à l'Etat islamique, "Jund al- Khilafah" (les soldats du califat). Le groupe a menacé de l'exécuter dans les 24 heures si la France n'arrête pas ses frappes contre le groupe jihadiste en Irak. Le groupe a mis sa menace 24 heures plus tard d'une manière odieuse et horrible : la décapitation. Les Algériens sous le choc et accablés par la triste nouvelle et par l'horreur de l'acte commis par ce groupe terroriste de "Jund Al Khilafa" s'interrogent sur ce qui pourrait arriver demain, maintenant que le Deash a signé de manière macabre sa présence en Algérie. La décapitation de Hervé Gourdel replonge les Algériens dans le souvenir macabre des années noires. Le Premier ministre Abdelmalek Sellal a, dans un entretien téléphonique, promis au président François Hollande de poursuivre les recherches lancées dans le massif du Djurdjura afin de retrouver le corps de l'otage Hervé Gourdel décapité par ses ravisseurs dont une vidéo a été mise en ligne mercredi dans l'après-midi. « La dépouille mortelle du défunt que nous devons à sa famille et au peuple français », a-t-il souligné .C'est le Président français qui a révélé cette information depuis New York au cours d'une conférence de presse animée en marge de l'assemblée générale des Nations unies .Il a également indiqué que le Premier ministre algérien a renouvelé la détermination des autorités algériennes de maintenir la traque de ce groupe auteur du rapt suivi de l'exécution de l'otage jusqu'à les éliminer. Il a, à ce propos, précisé que « le Premier ministre algérien a promis de mobiliser toutes les forces possibles pour retrouver les assassins ». Le président français a souligné que les autorités algériennes ont mobilisé d'importants moyens, soit 1500 soldats, pour les recherches de l'otage. Mais, toujours selon Hollande, elles n'ont pas eu le temps nécessaire pour retrouver en expliquant que les ravisseurs ont vite exécuté leur otage car ils savaient qu'ils allaient être pourchassés par les forces de sécurité .Il a également indiqué que les autorités algériennes l'ont assuré que la chasse des terroristes sera poursuivie tout en affirmant avoir demandé de le faire aussi au nom de la France. Le gouvernement algérien était résolument déterminé à poursuivre le combat contre le terrorisme, sous toutes ses formes a indiqué de son côté, jeudi, lors d'une séance plénière au Conseil de la nation consacrée aux questions orales le ministre d'Etat, ministre de l'Intérieur et des Collectivités locale, Tayeb Belaiz. Il a qualifié le groupe terroriste, auteur de cet acte criminel,de "criminel et sanguinaire", soulignant que le gouvernement algérien n'avait ménagé aucun effort, dès les premiers instants de l'enlèvement, en mobilisant tous les moyens nécessaires. Pour sa part le président du Conseil de la nation, Abdelkader Bensalah a affirmé jeudi à Alger que « cet assassinat n'affectera en rien l'orientation de l'Etat algérien de ceux qui s'investissent en faveur de la stabilité car le monde se mobilise pour condamner ce meurtre et combattre de tels crimes où qu'ils se produisent", a soutenu M. Bensalah qui s'exprimait lors d'une séance consacrée aux questions orales. Il a assuré que "l'assassinat du ressortissant français ne restera pas impuni car "l'Etat algérien va punir les criminels où qu'ils se trouvent", martelant que « l'Algérie toute entière déplore ce crime contre son hôte ». Il a appelé à la mobilisation de tous pour « empêcher que de tels actes abjects ne se reproduisent » exhortant les citoyens à coopérer avec les autorités sécuritaires car, a-t-il dit, « la stabilité et la sécurité sont l'affaire de tous et ne concernent pas seulement les forces de sécurité et l'armée». Les éléments de l'Armée nationale populaire poursuivaient encore leurs recherches, jeudi et vendredi, dans la région sur les massifs montagneux entre les wilayas de Bouira et Tizi Ouzou afin de retrouver le corps du touriste français. Un suspect aurait été arrêté De l'enquête, on sait peu de choses si ce n'est que l'un des guides du touriste français Hervé Gourdel est soupçonné d'avoir joué un rôle dans son rapt avant sa décapitation. Selon le journal en ligne, Algérie1.com qui rapporte l'information, il est franco-algérien et vivant à Lille. Il a été le guide d'Hervé Gourdel et a été son premier contact en Algérie. Les enquêteurs algériens soupçonnaient, en effet, Karim.O d'être le complice des terroristes dans l'enlèvement de l'alpiniste français par les jihadistes de Jund Al-Khalifa, un groupe se réclamant de l'Etat islamique (EI), est-il écrit sur la page du site. Selon des sources françaises, est-il indiqué, les enquêteurs algériens s'intéressent de très près à ce Franco-Algérien, qu'ils qualifient de principal suspect dans l'enlèvement du guide français. Il est entendu par les enquêteurs algériens, ce jeudi après-midi, à Blida et pourrait être maintenu en garde à vue 20 jours selon la procédure dans des affaires liées au terrorisme. Ce Franco- Algérien, lui aussi un passionné d'alpinisme, était rentré en Algérie le mois dernier pour reprendre ses activités en haute montagne. Il aurait contacté Hervé Gourdel via Facebook pour organiser sa randonnée dans le massif du Djurdjura. Il faisait partie des cinq à six accompagnateurs du touriste français lors de son enlèvement dimanche dernier durant la randonnée. A Tizi-Ouzou et dans toute la Kabylie, la vie suit son cours habituel. Les jours d'après sont appréhendés avec anxiété. Le choc est grand parmi la population. « C'est révoltant, effrayant ! » La peur est de retour après celle qu'elle a connue en d'autres temps, pas très lointains. Un rassemblement populaire a été organisé, le jeudi 25 septembre, devant le campus Hasnaoua de l'université de Tizi Ouzou pour condamner l'exécution de Pierre Hervé Gourdel et protester contre l'insécurité en Kabylie. A l'étranger, les appels se multiplient de la part de personnalités musulmanes pour proclamer leur solidarité avec les victimes de l'organisation Etat islamique (EI).Dans une tribune publiée dans Le Figaro, plusieurs dizaines de musulmans affirment en réponse aux menaces djihadistes : « Nous sommes aussi de "sales Français". « Nous, Français de France et de confession musulmane, tenons à exprimer avec force notre totale solidarité avec toutes les victimes de cette horde de barbares, soldats perdus d'un prétendu Etat islamique, et dénonçons avec la dernière énergie toutes les exactions commises au nom d'une idéologie meurtrière qui se cache derrière la religion islamique en confisquant son vocabulaire", écrivent-ils. Parmi les signataires de la tribune figurent notamment le recteur de la mosquée de Lyon, Kamel Kabtane, le directeur de la publication de l'hebdomadaire Jeune Afrique, Marwane Ben Yahmed, ou encore la sénatrice socialiste Bariza Khiari. Le président du Conseil français du culte musulman (CFCM), Dalil Boubakeur, a appelé, aujourd'hui jeudi, «les musulmans et leurs amis» à se rassembler demain vendredi devant la Grande Mosquée de Paris, en hommage à l'otage français exécuté Hervé Gourdel, indique un communiqué rendu public. Le recteur de la Grande Mosquée de Paris appelle aussi à dénoncer à la même occasion «l'horreur barbare et sanguinaire des terroristes» liés au groupe dit Etat islamique (EI). Selon cet appel au rassemblement, «toute la communauté musulmane» doit s'élever «avec force» contre cette «idéologie mortifère» au nom de laquelle .