Le 12e congrès de l'UGTA devrait se tenir au début de l'année 2015. En effet, selon des sources concordantes au sein de la centrale syndicale, le prochain conclave est programmé à la mijanvier de l'année prochaine. A trois mois donc de la tenue de ce congrès les préparatifs battent leur plein. Le 12e congrès de l'UGTA devrait se tenir au début de l'année 2015. En effet, selon des sources concordantes au sein de la centrale syndicale, le prochain conclave est programmé à la mijanvier de l'année prochaine. A trois mois donc de la tenue de ce congrès les préparatifs battent leur plein. Des préparatifs qui interviennent dans un contexte très particulier. Un contexte où prédomine, notamment, la montée de la contestation interne puisque de nombreux cadres du plus important syndicat du pays ont donné de la voix ces derniers temps. Ces cadres contestataires, dont certains sont membres de la commission exécutive nationale (CEN) qui est la plus importante instance entre deux congrès, accusent en des termes très vifs le secrétaire général de l'UGTA, Abdelmadjid Sidi Saïd, de vouloir « privatiser » le syndicat et lui reprochent de préparer un congrès sur mesure afin de succéder à luimême. Le « Comité national de réappropriation et de sauvegarde de l'UGTA » n'hésite pas à tirer à boulets rouges sur le patron de la centrale syndicale. Ce comité dresse un bilan des plus négatifs du règne de Sidi Said sur le syndicat. Une mainmise qui dure depuis l'assassinat de l'ex-secrétaire général, Abdelhak Benhamouda, au mois de janvier de l'année 1997. Cela fait donc un peu plus de 17 ans que Sidi Saïd est à la tête de l'UGTA. Autant dire qu'il est devenu indéboulonnable et ne risque pas de prendre fin de sitôt puisque Sidi Saïd ambitionne de briguer un nouveau mandat de cinq ans lors du prochain congrès. C'est cette ambition qui a fait sortir de leurs gonds des cadres de l'UGTA dans l'espoir de barrer la route à ceux qui veulent faire du syndicat leur chasse gardée. Les opposants contestent ainsi la décision prise lors d'une réunion tenue au mois d'août consistant en la limitation du nombre des membres de la future CEN qui sera issue du prochain congrès. Car, selon eux, cette limitation est du ressort exclusif du congrès et non d'une simple réunion organique. Les animateurs du comité de sauvegarde de l'UGTA contestent de même la décision d'installer une commission de préparation du douzième congrès du fait qu'elle est prise en violation des statuts et des règlements intérieurs qui définissent les modalités de préparation du congrès. Sidi Saïd et ses partisans font très peu cas de cette fronde et accusent les frondeurs de n'avoir aucune représentativité. La voie semble donc être balisée pour Sidi Saïd qui sera certainement plébiscité par le congrès ficelé d'avance. La question de la succession a été tranchée d'avance puisqu' aucune figure de proue de l'UGTA n'a fait montre de son ambition de disputer le leadership à Sidi Said. A moins, bien évidemment, d'un coup de théâtre peu probable au demeurant, Abdelmadjid Sidi Said s'achemine de go vers l'obtention d'un nouveau mandat de cinq ans. Pour de nombreux observateurs cette donne va consacrer le statu quo qui prévaut à l'UGTA et, du coup, accélérer sa déconfiture. Car l'UGTA n'est décidément plus ce qu'elle était. Les dissensions internes minent ses structures et provoquent le départ en masse des troupes lesquelles, avec armes et bagages, s'en vont créer de nouveaux syndicats autonomes. Cette hémorragie, qui dure depuis de longues années déjà, fait que l'UGTA est devenue une coquille vide. La centrale syndicale a, en effet, perdu beaucoup de son aura et de sa représentativité, notamment dans le secteur clé de la Fonction publique.. Des préparatifs qui interviennent dans un contexte très particulier. Un contexte où prédomine, notamment, la montée de la contestation interne puisque de nombreux cadres du plus important syndicat du pays ont donné de la voix ces derniers temps. Ces cadres contestataires, dont certains sont membres de la commission exécutive nationale (CEN) qui est la plus importante instance entre deux congrès, accusent en des termes très vifs le secrétaire général de l'UGTA, Abdelmadjid Sidi Saïd, de vouloir « privatiser » le syndicat et lui reprochent de préparer un congrès sur mesure afin de succéder à luimême. Le « Comité national de réappropriation et de sauvegarde de l'UGTA » n'hésite pas à tirer à boulets rouges sur le patron de la centrale syndicale. Ce comité dresse un bilan des plus négatifs du règne de Sidi Said sur le syndicat. Une mainmise qui dure depuis l'assassinat de l'ex-secrétaire général, Abdelhak Benhamouda, au mois de janvier de l'année 1997. Cela fait donc un peu plus de 17 ans que Sidi Saïd est à la tête de l'UGTA. Autant dire qu'il est devenu indéboulonnable et ne risque pas de prendre fin de sitôt puisque Sidi Saïd ambitionne de briguer un nouveau mandat de cinq ans lors du prochain congrès. C'est cette ambition qui a fait sortir de leurs gonds des cadres de l'UGTA dans l'espoir de barrer la route à ceux qui veulent faire du syndicat leur chasse gardée. Les opposants contestent ainsi la décision prise lors d'une réunion tenue au mois d'août consistant en la limitation du nombre des membres de la future CEN qui sera issue du prochain congrès. Car, selon eux, cette limitation est du ressort exclusif du congrès et non d'une simple réunion organique. Les animateurs du comité de sauvegarde de l'UGTA contestent de même la décision d'installer une commission de préparation du douzième congrès du fait qu'elle est prise en violation des statuts et des règlements intérieurs qui définissent les modalités de préparation du congrès. Sidi Saïd et ses partisans font très peu cas de cette fronde et accusent les frondeurs de n'avoir aucune représentativité. La voie semble donc être balisée pour Sidi Saïd qui sera certainement plébiscité par le congrès ficelé d'avance. La question de la succession a été tranchée d'avance puisqu' aucune figure de proue de l'UGTA n'a fait montre de son ambition de disputer le leadership à Sidi Said. A moins, bien évidemment, d'un coup de théâtre peu probable au demeurant, Abdelmadjid Sidi Said s'achemine de go vers l'obtention d'un nouveau mandat de cinq ans. Pour de nombreux observateurs cette donne va consacrer le statu quo qui prévaut à l'UGTA et, du coup, accélérer sa déconfiture. Car l'UGTA n'est décidément plus ce qu'elle était. Les dissensions internes minent ses structures et provoquent le départ en masse des troupes lesquelles, avec armes et bagages, s'en vont créer de nouveaux syndicats autonomes. Cette hémorragie, qui dure depuis de longues années déjà, fait que l'UGTA est devenue une coquille vide. La centrale syndicale a, en effet, perdu beaucoup de son aura et de sa représentativité, notamment dans le secteur clé de la Fonction publique..