De nombreuses interrogations subsistent autour des conditions de la reconstruction de Ghaza, dans une région toujours sous blocus israélien. De nombreuses interrogations subsistent autour des conditions de la reconstruction de Ghaza, dans une région toujours sous blocus israélien. Alors que la communauté internationale se réunit ce dimanche au Caire, de nombreuses interrogations subsistent autour des conditions de reconstruction de l'enclave palestinienne... L'événement rassemble une trentaine de chefs de la diplomatie, dont le secrétaire d'Etat américain John Kerry et le ministre français des Affaires étrangères Laurent Fabius ainsi que des organisations internationales, aux côtés du secrétaire général de l'Onu Ban Kimoon. L'objectif de cette conférence internationale pour Ghaza : tout reconstruire. Dévastée par cinquante jours de guerre cet été, l'enclave palestinienne n'est plus qu'un champ de ruines où tout doit être rebâti. La communauté internationale va mettre la main au portefeuille, mais de nombreuses interrogations subsistent autour des conditions de la reconstruction, dans une bande de Ghaza toujours sous blocus israélien. Depuis l'opération « Bordure protectrice », lancée par Israël le 8 juillet, 100.000 Ghazaouis se sont retrouvés sans abri dans l'enclave exiguë et surpeuplée. Face à l'urgence de reloger sa population, l'Autorité palestinienne a présenté un projet de reconstruction de Gaza évalué à quatre milliards de dollars, dont la plus grande partie sera affectée à la construction de logements. Mais demander ne veut pas dire obtenir, et si des Etats ont d'ores et déjà annoncé le montant de leur aide pour Gaza, la somme devrait tout de même être difficile à atteindre. Dans un premier temps, John Kerry a annoncé depuis le Caire le versement d'une « aide immédiate de 212 millions de dollars ». L'Allemagne et la Suède vont aussi contribuer, mais le gouvernement palestinien pourra surtout compter sur le soutien d'un généreux donateur, le Qatar, qui a promis une contribution immédiate d'un milliard de dollars, soit l'aide la plus importante allouée à la reconstruction Alors que la communauté internationale se réunit ce dimanche au Caire, de nombreuses interrogations subsistent autour des conditions de reconstruction de l'enclave palestinienne... L'événement rassemble une trentaine de chefs de la diplomatie, dont le secrétaire d'Etat américain John Kerry et le ministre français des Affaires étrangères Laurent Fabius ainsi que des organisations internationales, aux côtés du secrétaire général de l'Onu Ban Kimoon. L'objectif de cette conférence internationale pour Ghaza : tout reconstruire. Dévastée par cinquante jours de guerre cet été, l'enclave palestinienne n'est plus qu'un champ de ruines où tout doit être rebâti. La communauté internationale va mettre la main au portefeuille, mais de nombreuses interrogations subsistent autour des conditions de la reconstruction, dans une bande de Ghaza toujours sous blocus israélien. Depuis l'opération « Bordure protectrice », lancée par Israël le 8 juillet, 100.000 Ghazaouis se sont retrouvés sans abri dans l'enclave exiguë et surpeuplée. Face à l'urgence de reloger sa population, l'Autorité palestinienne a présenté un projet de reconstruction de Gaza évalué à quatre milliards de dollars, dont la plus grande partie sera affectée à la construction de logements. Mais demander ne veut pas dire obtenir, et si des Etats ont d'ores et déjà annoncé le montant de leur aide pour Gaza, la somme devrait tout de même être difficile à atteindre. Dans un premier temps, John Kerry a annoncé depuis le Caire le versement d'une « aide immédiate de 212 millions de dollars ». L'Allemagne et la Suède vont aussi contribuer, mais le gouvernement palestinien pourra surtout compter sur le soutien d'un généreux donateur, le Qatar, qui a promis une contribution immédiate d'un milliard de dollars, soit l'aide la plus importante allouée à la reconstruction