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Les policiers maintiennent leurs revendications
Malgré les assurances de Sellal
Publié dans Le Midi Libre le 18 - 10 - 2014

Ils ont levé le camp des jardins de la présidence de la République, jeudi après-midi. Ils ont campé sur leur principale revendication. "Notre première revendication est le départ du directeur général!".
Ils ont levé le camp des jardins de la présidence de la République, jeudi après-midi. Ils ont campé sur leur principale revendication. "Notre première revendication est le départ du directeur général!".
"L'accord avec le Premier ministre n'était que verbal, il n'a rien donné, nous n'avons rien signé, aucun document !". Le patron de la DGSN, Abdelghani Hamel, est plus que jamais sur un siège éjectable. Les policiers, qui ont levé le camp, jeudi après-midi, de devant la présidence de la République à El Mouradia, campent néanmoins sur leurs positions.
Les derniers partants ont, une fois de plus, réitéré qu'ils continuent de réclamer le départ du Directeur général de la sûreté nationale (DGSN), le général Abdelghani Hamel, que d'aucuns des observateurs de la scène politique jugent improbable que le Premier ministre puisse satisfaire cette revendication.
Le Premier ministre, dont la marge de manoeuvre sur cette question est limitée, aurait signifié aux représentants des policiers qu'il n'était pas qualifié pour discuter de la demande de limogeage du général-major Hamel car cela ne relève pas de ses prérogatives.
Pour autant, les jours du DGSN à la tête de cette institution républicaine sont-ils comptés ? En posant en tête de leurs revendications, la question du départ de Hamel, les policiers ont créé une situation inédite d'ordre politique.
Le Premier ministre n'a donné que ce qu'il pouvait et qui entrait dans ses prérogatives, notamment en concédant aux policiers le droit de constituer un syndicat de policiers qui puisse défendre leurs droits socio-professionnels.
"Je suis un policier, je relève de la Fonction publique. Pourquoi je n'ai pas le droit d'avoir un syndicat comme en ont les pompiers ?" s'interroge un policier qui remarque que "si nous avions un syndicat, nous n'en serions pas là". Le départ du chef de la police reste la principale revendication des contestataires après les concessions dans le domaine social et salarial annoncées par le ministre de l'intérieur Tayeb Belaïz.
Certains observateurs se sont étonnés de voir Abdelmalek Sellal rencontrer les délégués des policiers au niveau de bloc des conseillers alors que le directeur de Cabinet, Ahmed Ouyahia, était formellement plus qualifié pour représenter le président.
"Ahmed Ouyahia, en tant que directeur de cabinet du président, engagerait trop l'institution alors que visiblement aucune directive n'a été encore donnée par le président Bouteflika. Sellal rencontrant une délégation des policiers dans une annexe de la présidence parait une énigme". Toujours est-il que Abdelmalek Sellal a annoncé qu'"une douzaine de problèmes matériels ont été pris en considération et une réunion interministérielle aura lieu dimanche prochain pour les mettre en application".
Les 12 points portent sur les indemnités, les promotions et l'organisation du travail. Sellal a fait remarquer cependant que "la discipline est nécessaire mais le dialogue doit être de mise". Sellal faisant allusion sans doute au conflit entre les policiers et leur chef, le général-major Hamel. Le Premier ministre s'est félicité que la rencontre avec les délégués se soit déroulée dans de bonnes conditions.
La rencontre a été emprunte "d'intimité", a-til souligné. Quant au point soulevé par les protestataires concernant des "lacunes" dans la gestion au niveau des unités et de l'administration, Sellal a souligné qu'une enquête sera menée dans ce sens, rappelant "la poursuite des efforts visant à améliorer les conditions de travail des policiers" .
Rappelant que les policiers protestataires, qui ont organisé mardi après-midi une marche pacifique à Alger, suivie d'un rassemblement devant le palais du Gouvernement où ils ont passé la nuit, se sont déplacés mercredi matin au siège de la présidence de la République pour faire entendre leurs revendications.
Dans un document remis à la presse, les protestataires réclament notamment une augmentation des salaires, une revalorisation des primes, ainsi que le droit au logement social et l'amélioration de leurs conditions de travail. Ils revendiquent également la création d'un "syndicat autonome" pour défendre leurs droits socioprofessionnels".
"L'accord avec le Premier ministre n'était que verbal, il n'a rien donné, nous n'avons rien signé, aucun document !". Le patron de la DGSN, Abdelghani Hamel, est plus que jamais sur un siège éjectable. Les policiers, qui ont levé le camp, jeudi après-midi, de devant la présidence de la République à El Mouradia, campent néanmoins sur leurs positions.
Les derniers partants ont, une fois de plus, réitéré qu'ils continuent de réclamer le départ du Directeur général de la sûreté nationale (DGSN), le général Abdelghani Hamel, que d'aucuns des observateurs de la scène politique jugent improbable que le Premier ministre puisse satisfaire cette revendication.
Le Premier ministre, dont la marge de manoeuvre sur cette question est limitée, aurait signifié aux représentants des policiers qu'il n'était pas qualifié pour discuter de la demande de limogeage du général-major Hamel car cela ne relève pas de ses prérogatives.
Pour autant, les jours du DGSN à la tête de cette institution républicaine sont-ils comptés ? En posant en tête de leurs revendications, la question du départ de Hamel, les policiers ont créé une situation inédite d'ordre politique.
Le Premier ministre n'a donné que ce qu'il pouvait et qui entrait dans ses prérogatives, notamment en concédant aux policiers le droit de constituer un syndicat de policiers qui puisse défendre leurs droits socio-professionnels.
"Je suis un policier, je relève de la Fonction publique. Pourquoi je n'ai pas le droit d'avoir un syndicat comme en ont les pompiers ?" s'interroge un policier qui remarque que "si nous avions un syndicat, nous n'en serions pas là". Le départ du chef de la police reste la principale revendication des contestataires après les concessions dans le domaine social et salarial annoncées par le ministre de l'intérieur Tayeb Belaïz.
Certains observateurs se sont étonnés de voir Abdelmalek Sellal rencontrer les délégués des policiers au niveau de bloc des conseillers alors que le directeur de Cabinet, Ahmed Ouyahia, était formellement plus qualifié pour représenter le président.
"Ahmed Ouyahia, en tant que directeur de cabinet du président, engagerait trop l'institution alors que visiblement aucune directive n'a été encore donnée par le président Bouteflika. Sellal rencontrant une délégation des policiers dans une annexe de la présidence parait une énigme". Toujours est-il que Abdelmalek Sellal a annoncé qu'"une douzaine de problèmes matériels ont été pris en considération et une réunion interministérielle aura lieu dimanche prochain pour les mettre en application".
Les 12 points portent sur les indemnités, les promotions et l'organisation du travail. Sellal a fait remarquer cependant que "la discipline est nécessaire mais le dialogue doit être de mise". Sellal faisant allusion sans doute au conflit entre les policiers et leur chef, le général-major Hamel. Le Premier ministre s'est félicité que la rencontre avec les délégués se soit déroulée dans de bonnes conditions.
La rencontre a été emprunte "d'intimité", a-til souligné. Quant au point soulevé par les protestataires concernant des "lacunes" dans la gestion au niveau des unités et de l'administration, Sellal a souligné qu'une enquête sera menée dans ce sens, rappelant "la poursuite des efforts visant à améliorer les conditions de travail des policiers" .
Rappelant que les policiers protestataires, qui ont organisé mardi après-midi une marche pacifique à Alger, suivie d'un rassemblement devant le palais du Gouvernement où ils ont passé la nuit, se sont déplacés mercredi matin au siège de la présidence de la République pour faire entendre leurs revendications.
Dans un document remis à la presse, les protestataires réclament notamment une augmentation des salaires, une revalorisation des primes, ainsi que le droit au logement social et l'amélioration de leurs conditions de travail. Ils revendiquent également la création d'un "syndicat autonome" pour défendre leurs droits socioprofessionnels".


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