La direction du FLN est à la peine dans l'opération d'installation de nouveaux mouhafadh. En décidant de créer de nouvelles mouhafadha et de les pourvoir par conséquent de nouveaux responsables, le secrétaire général du FLN, Amar Saadani, rencontre moult difficultés. La direction du FLN est à la peine dans l'opération d'installation de nouveaux mouhafadh. En décidant de créer de nouvelles mouhafadha et de les pourvoir par conséquent de nouveaux responsables, le secrétaire général du FLN, Amar Saadani, rencontre moult difficultés. Car cette décision a provoqué des remous au sein du parti comme l'attestent les résistances émanant de la base militante. Ce qui vient de se passer à Batna illustre on ne peut mieux cette situation. Avant-hier des escarmouches ont opposé des militants du vieux pari dans la capitale des Aurés en marge, justement, de l'installation du nouveau mouhafadh. Des heurts qui en disent long sur le dépit d'une frange de la base et des cadres qui voient d'un mauvais oeil cette restructuration qui s'est accompagnée avec la nomination de nouveaux mouhafadh. Ce n'est pas la première fois que les militants s'opposent à cette nouvelle démarche du secrétaire général du FLN. Dès l'entame de cette opération au mois d'août passé avec la nomination d'un nouvea mouhafahd à Relizane, la base a fait montre de son opposition. La création de nouvelles mouhafadha ou le limogeage des mouhafadh sont perçus comme une manoeuvre de Amar Saadani à la veille de la tenue du prochain congrès du parti prévue dans quelques mois. A travers cette opération Saadani, dit-on, compte asseoir sa mainmise sur le FLN et mettre ainsi tous les atouts de son côté lors du prochain conclave. Au sein du parti il se dit que les victimes de cette restructuration sont surtout les partisans de l'ancien secrétaire général, Abdelaziz Belkhadem. Ce dernier, tombé en disgrâce, notamment après avoir subi les foudres du président de la République et néanmoins président d'honneur du parti, n'aura ainsi aucun atout à faire valoir lors du prochain congrès. En tout cas, dans cette affaire Saadani est accusé de faire la part belle aux partisans de Ali Benflis. Selon Abderrahmane Belayat de nombreux nouveaux mouhafahd ont soutenu ouvertement la candidature de Ali Benflis lors des dernières élections présidentielles du 17 avril. Les militants de la wilaya de Batna partagent cette opinion puisque un des nouveaux mouhafahd a fait partie de la direction de la campagne électorale de Ali Benflis. Belayat est revenu sur scène après un long silence. Dans une déclaration à un confrère, celui qui se présente toujours come le coordinateur du parti et qui ne reconnaît pas la légitimité de Saadani, a annoncé l'installation d'une commission nationale de préparation du prochain congrès. Une commission parallèle donc à celle installée par Amar Saadani au mois de juin dernier lors d'une session houleuse du comité central tenue à l'hôtel El Aurassi. Lors de cette session, les partisans de Belkhadem, dot faisait partie Belayat, ont été empêchés d'assister aux travaux. Par ailleurs les soucis de Saadani ne s'arrêtent pas uniquement à cette question des nouvelles mouhafadha. En effet, selon des sources parlementaires, le chef du groupe parlementaire du parti à l'APN, Tahar Khaoua, nommé pourtant par le secrétaire général, est fortement contesté par une partie des députés. Les députés font pression sur Saadani pour qu'il nomme un nouveau responsable du groupe parlementaire. Car cette décision a provoqué des remous au sein du parti comme l'attestent les résistances émanant de la base militante. Ce qui vient de se passer à Batna illustre on ne peut mieux cette situation. Avant-hier des escarmouches ont opposé des militants du vieux pari dans la capitale des Aurés en marge, justement, de l'installation du nouveau mouhafadh. Des heurts qui en disent long sur le dépit d'une frange de la base et des cadres qui voient d'un mauvais oeil cette restructuration qui s'est accompagnée avec la nomination de nouveaux mouhafadh. Ce n'est pas la première fois que les militants s'opposent à cette nouvelle démarche du secrétaire général du FLN. Dès l'entame de cette opération au mois d'août passé avec la nomination d'un nouvea mouhafahd à Relizane, la base a fait montre de son opposition. La création de nouvelles mouhafadha ou le limogeage des mouhafadh sont perçus comme une manoeuvre de Amar Saadani à la veille de la tenue du prochain congrès du parti prévue dans quelques mois. A travers cette opération Saadani, dit-on, compte asseoir sa mainmise sur le FLN et mettre ainsi tous les atouts de son côté lors du prochain conclave. Au sein du parti il se dit que les victimes de cette restructuration sont surtout les partisans de l'ancien secrétaire général, Abdelaziz Belkhadem. Ce dernier, tombé en disgrâce, notamment après avoir subi les foudres du président de la République et néanmoins président d'honneur du parti, n'aura ainsi aucun atout à faire valoir lors du prochain congrès. En tout cas, dans cette affaire Saadani est accusé de faire la part belle aux partisans de Ali Benflis. Selon Abderrahmane Belayat de nombreux nouveaux mouhafahd ont soutenu ouvertement la candidature de Ali Benflis lors des dernières élections présidentielles du 17 avril. Les militants de la wilaya de Batna partagent cette opinion puisque un des nouveaux mouhafahd a fait partie de la direction de la campagne électorale de Ali Benflis. Belayat est revenu sur scène après un long silence. Dans une déclaration à un confrère, celui qui se présente toujours come le coordinateur du parti et qui ne reconnaît pas la légitimité de Saadani, a annoncé l'installation d'une commission nationale de préparation du prochain congrès. Une commission parallèle donc à celle installée par Amar Saadani au mois de juin dernier lors d'une session houleuse du comité central tenue à l'hôtel El Aurassi. Lors de cette session, les partisans de Belkhadem, dot faisait partie Belayat, ont été empêchés d'assister aux travaux. Par ailleurs les soucis de Saadani ne s'arrêtent pas uniquement à cette question des nouvelles mouhafadha. En effet, selon des sources parlementaires, le chef du groupe parlementaire du parti à l'APN, Tahar Khaoua, nommé pourtant par le secrétaire général, est fortement contesté par une partie des députés. Les députés font pression sur Saadani pour qu'il nomme un nouveau responsable du groupe parlementaire.