Le ministre des Moudjahidine, Tayeb Zitouni, a affirmé, hier à Alger, que son département "ne détient absolument pas d'archives secrètes". Le ministère "ne retient aucune archive. Le ministre des Moudjahidine, Tayeb Zitouni, a affirmé, hier à Alger, que son département "ne détient absolument pas d'archives secrètes". Le ministère "ne retient aucune archive. Les archives sont la propriété de tous les Algériens", a indiqué Zitouni, lors d'un entretien accordé à l'APS, à la veille de la célébration du 60e anniversaire du déclenchement de la Révolution nationale, lors duquel il a souligné l'importance des archives dans l'écriture de l'Histoire. "Il est du devoir des Algériens de connaître leur Histoire, un objectif que s'assigne le secteur à travers l'ouverture des institutions qui sont sous sa tutelle, à toute personne désirant accéder aux archives", a précisé Tayeb Zitouni. Il a, à cet effet, démenti formellement l'existence d'archives secrètes détenues par le ministère. "Nous n'avons rien à cacher, car toutes les archives disponibles portent sur l'histoire commune des Algériens et sont ainsi leur propriété", a-t-il dit. Les chercheurs, les historiens et les étudiants peuvent se rendre, à tout moment, au Musée national du moudjahid et au Centre national de recherches sur le Mouvement national et la Révolution du 1er Novembre 1954, pour effectuer leurs recherches et s'enquérir des documents et des objets disponibles au niveau de ces deux institutions spécialisées. A une question sur l'intervention ou pas du ministère des Moudjahidine dans l'archivage et le classement des témoignages et des documents historiques, M. Zitouni a affirmé que les portes du ministère "sont ouvertes aux visiteurs", soulignant que son département "ne s'ingère aucunement dans l'écriture de l'histoire. Sa première et dernière mission reste de rassembler la matière historique brute et de la mettre à la disposition des spécialistes pour procéder à son écriture sur la base de données méthodiques et académiques". "La France ne remettra jamais des archives qui lui causeront du tort" Dans ce même entretien, le ministre a tenu à affirmer que la France "ne remettra jamais" à l'Algérie des archives qui risquent de "lui faire du tort", allusion aux crimes de guerre et contre l'humanité dont les Algériens ont été victimes depuis 1830. "La France refuse de remettre ce qui reste des archives à l'Algérie ou s'attarde à le faire. Elle ne remettra jamais ces archives qui risquent de lui faire tort", a soutenu M.Zitouni dans un entretien à l'APS, à l'occasion du 60e anniversaire du déclenchement de la guerre de Libération. "La France n'acceptera jamais de s'avouer vaincue dans sa guerre contre l'Algérie", a ajouté le ministre. "La France doit admettre que l'Algérie est indépendante et que les Algériens n'oublierons jamais les affres du colonialisme", a-t-il martelé. "La plus grande partie de ces archives se trouve actuellement au centre national des archives", a indiqué le ministre, ajoutant que les institutions algérienne et française des archives "ont convenu du principe de restitution de ce qui reste de ces archives à l'Algérie". Quant à la question des excuses et de la reconnaissance des crimes, revendiquée par plusieurs parties en Algérie, le ministre a estimé qu'il s'agissait simplement d'une question de temps, affirmant que "tôt ou tard la France devra reconnaître les crimes de guerre et contre l'humanité qu'elle a commis en Algérie pendant 132 ans". Revenant sur un certain "manquement" dans la revendication d'une reconaissance de la France de ses crimes coloniaux, M. Zitouni a rappelé que "la meilleure manière de procéder consiste à préserver l'histoire et à la transmettre aux générations futures afin de leur inculquer les valeurs du patriotisme et de fidélité au serment des chouhada". "Les Algériens doivent savoir comment défendre leur legs historique et demeurer fidèles à la génération du 1e novembre et alertes quant aux menaces qui nous guettent", a-t-il dit pour conclure. Les archives sont la propriété de tous les Algériens", a indiqué Zitouni, lors d'un entretien accordé à l'APS, à la veille de la célébration du 60e anniversaire du déclenchement de la Révolution nationale, lors duquel il a souligné l'importance des archives dans l'écriture de l'Histoire. "Il est du devoir des Algériens de connaître leur Histoire, un objectif que s'assigne le secteur à travers l'ouverture des institutions qui sont sous sa tutelle, à toute personne désirant accéder aux archives", a précisé Tayeb Zitouni. Il a, à cet effet, démenti formellement l'existence d'archives secrètes détenues par le ministère. "Nous n'avons rien à cacher, car toutes les archives disponibles portent sur l'histoire commune des Algériens et sont ainsi leur propriété", a-t-il dit. Les chercheurs, les historiens et les étudiants peuvent se rendre, à tout moment, au Musée national du moudjahid et au Centre national de recherches sur le Mouvement national et la Révolution du 1er Novembre 1954, pour effectuer leurs recherches et s'enquérir des documents et des objets disponibles au niveau de ces deux institutions spécialisées. A une question sur l'intervention ou pas du ministère des Moudjahidine dans l'archivage et le classement des témoignages et des documents historiques, M. Zitouni a affirmé que les portes du ministère "sont ouvertes aux visiteurs", soulignant que son département "ne s'ingère aucunement dans l'écriture de l'histoire. Sa première et dernière mission reste de rassembler la matière historique brute et de la mettre à la disposition des spécialistes pour procéder à son écriture sur la base de données méthodiques et académiques". "La France ne remettra jamais des archives qui lui causeront du tort" Dans ce même entretien, le ministre a tenu à affirmer que la France "ne remettra jamais" à l'Algérie des archives qui risquent de "lui faire du tort", allusion aux crimes de guerre et contre l'humanité dont les Algériens ont été victimes depuis 1830. "La France refuse de remettre ce qui reste des archives à l'Algérie ou s'attarde à le faire. Elle ne remettra jamais ces archives qui risquent de lui faire tort", a soutenu M.Zitouni dans un entretien à l'APS, à l'occasion du 60e anniversaire du déclenchement de la guerre de Libération. "La France n'acceptera jamais de s'avouer vaincue dans sa guerre contre l'Algérie", a ajouté le ministre. "La France doit admettre que l'Algérie est indépendante et que les Algériens n'oublierons jamais les affres du colonialisme", a-t-il martelé. "La plus grande partie de ces archives se trouve actuellement au centre national des archives", a indiqué le ministre, ajoutant que les institutions algérienne et française des archives "ont convenu du principe de restitution de ce qui reste de ces archives à l'Algérie". Quant à la question des excuses et de la reconnaissance des crimes, revendiquée par plusieurs parties en Algérie, le ministre a estimé qu'il s'agissait simplement d'une question de temps, affirmant que "tôt ou tard la France devra reconnaître les crimes de guerre et contre l'humanité qu'elle a commis en Algérie pendant 132 ans". Revenant sur un certain "manquement" dans la revendication d'une reconaissance de la France de ses crimes coloniaux, M. Zitouni a rappelé que "la meilleure manière de procéder consiste à préserver l'histoire et à la transmettre aux générations futures afin de leur inculquer les valeurs du patriotisme et de fidélité au serment des chouhada". "Les Algériens doivent savoir comment défendre leur legs historique et demeurer fidèles à la génération du 1e novembre et alertes quant aux menaces qui nous guettent", a-t-il dit pour conclure.