Au moins 15 personnes ont été tuées dans le bombardement d'un quartier par les miliciens d'Ansaruallah dans une ville du centre du Yémen, ont annoncé vendredi des responsables locaux et des sources tribales. Selon ces sources, les bombardements ont fait 15 morts parmi des membres des tribus locales, dont cinq femmes. Au moins 15 personnes ont été tuées dans le bombardement d'un quartier par les miliciens d'Ansaruallah dans une ville du centre du Yémen, ont annoncé vendredi des responsables locaux et des sources tribales. Selon ces sources, les bombardements ont fait 15 morts parmi des membres des tribus locales, dont cinq femmes. Leur entrée dans des territoires traditionnellement sunnites a provoqué la colère de tribus sunnites, qui ont pris les armes, et surtout celle d'Al-Qaïda le réseau terroriste, qui a promis de livrer une guerre sans merci à ces milices. Au moins 25 personnes ont également été blessées, selon les mêmes sources, qui ont par ailleurs affirmé que des "dizaines" de houthis avaient été tués dans des combats aux alentours de Rada. La montée en puissance des houthis a mis en danger l'autorité du président Abd Rabbo Mansour Hadi, allié de Washington, et les violences continuent malgré des efforts, sous l'égide de l'Onu, pour trouver une issue politique. Le Yémen est en proie à une instabilité chronique depuis le renversement en 2012 de Ali Abdallah Saleh, récemment accusé de soutenir les houthis, adeptes, comme lui, du zaïdisme (branche du chiisme). Le pays s'est doté la semaine dernière d'un nouveau gouvernement malgré des appels à son boycott lancés par l'ex-président Saleh et les miliciens chiites. Leur entrée dans des territoires traditionnellement sunnites a provoqué la colère de tribus sunnites, qui ont pris les armes, et surtout celle d'Al-Qaïda le réseau terroriste, qui a promis de livrer une guerre sans merci à ces milices. Au moins 25 personnes ont également été blessées, selon les mêmes sources, qui ont par ailleurs affirmé que des "dizaines" de houthis avaient été tués dans des combats aux alentours de Rada. La montée en puissance des houthis a mis en danger l'autorité du président Abd Rabbo Mansour Hadi, allié de Washington, et les violences continuent malgré des efforts, sous l'égide de l'Onu, pour trouver une issue politique. Le Yémen est en proie à une instabilité chronique depuis le renversement en 2012 de Ali Abdallah Saleh, récemment accusé de soutenir les houthis, adeptes, comme lui, du zaïdisme (branche du chiisme). Le pays s'est doté la semaine dernière d'un nouveau gouvernement malgré des appels à son boycott lancés par l'ex-président Saleh et les miliciens chiites.