Organisé en collaboration avec la Direction de la culture de Tizi-Ouzou, la Direction du tourisme et de l'artisanat et la Direction de la formation professionnelle cette édition organisée pour la 1re fois dans la ville des Genêts verra la participation de pas moins d'une trentaine de tapissières Organisé en collaboration avec la Direction de la culture de Tizi-Ouzou, la Direction du tourisme et de l'artisanat et la Direction de la formation professionnelle cette édition organisée pour la 1re fois dans la ville des Genêts verra la participation de pas moins d'une trentaine de tapissières L ' ouverture de la cinquième édition du Festival du tapis d'Ath Hicham a eu lieu, lundi dernier, à la maison de la culture Mouloud- Mammeri de Tizi-Ouzou en présence des autorités locales, le directeur du tourisme et de l'artisanat, Rachid Ghedouchi, le directeur de la culture Ould-Ali El-Hadi, de personnalités artistiques, l'ensemble des exposants ainsi que les amoureux de ce noble art. Organisé en collaboration avec la Direction de la culture de la wilaya de Tizi-Ouzou, la Direction du tourisme et de l'artisanat, et la Direction de la formation professionnelle, cette édition qui s'organise pour la première fois dans la ville des Genêts jusqu'au 27 du mois en cours verra la participation de pas moins d'une trentaine de tapissières. Durant la cérémonie d'ouverture, le commissaire du Festival, Ould Belaïd Amokrane, a rappelé que "l'organisation, pour la première fois, du festival dans la ville de Tizi-Ouzou répond au souci d'ouvrir de nouveaux horizons à ce produit artisanal pour mieux le faire connaître". De son côté, le directeur local de la culture, Ould Ali El-Hadi, a estimé que cette "délocalisation ne change rien à la valeur du tapis d'Ath Hicham et offre la possibilité à plus de visiteurs et, donc, de clients, qui ne peuvent pas se rendre à Ath Hicham de rencontrer les tapissières", "l'un des buts principaux de ce festival étant de permettre aux tapissières de commercialiser leurs produits", a-t-il dit. Le directeur du tourisme et de l'artisanat, Rachid Ghedouchi, a rappelé quelquesuns des projets lancés par le secteur au profit des artisans dont la maison de l'artisanat qui est en cours de réalisation sur le site de l'ancien marché de gros, et le projet de réalisation d'un centre de tissage pour régler le problème de déplacement des tisseuses à Ghardaïa pour s'approvisionner en laine. Un groupe de citoyens d'Aït-Hichem a tenu, dans l'espace de la cour de la maison de la Culture, un sit-in pour dénoncer ce qu'il a appelé "le rapt du patrimoine". En effet, sur une de leurs banderoles était écrit le slogan "Halte au rapt de notre patrimoine !". Selon ces manifestants, il n'y a aucune raison à transférer ce festival d'Aït-Hichem vers le chef-lieu de wilaya. Selon le porte-parole de ces manifestants, Oucherif Benmamar, "Il y anguille sous roche". Notons que du côté des manifestants, on nous a annoncé qu'une demande d'audience a été introduite auprès du ministère de la Culture et de l'Artisanat il y a de cela une semaine. Lors de la prise de parole officielle, tous les intervenants ont mis l'accent sur cette nécessité de porter la manifestation hors de l'espace géographique d'Aït-Hichem, car il y va même de l'intérêt de ce patrimoine culturel. Ould-Ali El-Hadi s'est montré d'ailleurs très prolixe dans son intervention où il a rappelé que le transfert de ce festival a été décidé par les citoyens d'Aït-Hichem. Cette première journée a été marquée par la signature d'une convention entre la Direction locale de l'enseignement, de la formation professionnelle et le commissariat du Festival, pour l'ouverture d'une section de formation au métier du tissage traditionnel au CFPA d'Azazga afin de préserver ce métier et former la relève. Quant au programme en général, les organisateurs ont concocté un programme riche et varié qui consiste en une rencontre avec les artisans, une séance d'estampillage du tapis, une journée d'étude sous le thème "le tapis d'Ath Hichem, une valeur patrimoniale et un apport pour le développement local", et un concours du meilleur tapis sont également programmés lors de ce festival qui se poursuivra jusqu'au 27 du mois. Il était une fois Nna Taos... L'âme de Nna Taous plane toujours. On ne peut parler du tapis d'Ath Hichem, sans évoquer le nom de Nna taous. Cette grande dame a consacré toute sa vie à cet art qu'elle nous a légué à l'âge de 103 ans, après son décès en 2008. Le tapis berbère d'Ath Hichem ou celui d'Ouaghzen, dont elle a créé le motif, doivent leurs existences à cette grande dame. Avant d'être la doyenne du tapis d'Ath Hichem, Nna Taous fut d'abord cette petite femme dont le seul nom évoque la sagesse et la bonne parole enseignées à des centaines de stagiaires initiées à la tapisserie des années durant. L ' ouverture de la cinquième édition du Festival du tapis d'Ath Hicham a eu lieu, lundi dernier, à la maison de la culture Mouloud- Mammeri de Tizi-Ouzou en présence des autorités locales, le directeur du tourisme et de l'artisanat, Rachid Ghedouchi, le directeur de la culture Ould-Ali El-Hadi, de personnalités artistiques, l'ensemble des exposants ainsi que les amoureux de ce noble art. Organisé en collaboration avec la Direction de la culture de la wilaya de Tizi-Ouzou, la Direction du tourisme et de l'artisanat, et la Direction de la formation professionnelle, cette édition qui s'organise pour la première fois dans la ville des Genêts jusqu'au 27 du mois en cours verra la participation de pas moins d'une trentaine de tapissières. Durant la cérémonie d'ouverture, le commissaire du Festival, Ould Belaïd Amokrane, a rappelé que "l'organisation, pour la première fois, du festival dans la ville de Tizi-Ouzou répond au souci d'ouvrir de nouveaux horizons à ce produit artisanal pour mieux le faire connaître". De son côté, le directeur local de la culture, Ould Ali El-Hadi, a estimé que cette "délocalisation ne change rien à la valeur du tapis d'Ath Hicham et offre la possibilité à plus de visiteurs et, donc, de clients, qui ne peuvent pas se rendre à Ath Hicham de rencontrer les tapissières", "l'un des buts principaux de ce festival étant de permettre aux tapissières de commercialiser leurs produits", a-t-il dit. Le directeur du tourisme et de l'artisanat, Rachid Ghedouchi, a rappelé quelquesuns des projets lancés par le secteur au profit des artisans dont la maison de l'artisanat qui est en cours de réalisation sur le site de l'ancien marché de gros, et le projet de réalisation d'un centre de tissage pour régler le problème de déplacement des tisseuses à Ghardaïa pour s'approvisionner en laine. Un groupe de citoyens d'Aït-Hichem a tenu, dans l'espace de la cour de la maison de la Culture, un sit-in pour dénoncer ce qu'il a appelé "le rapt du patrimoine". En effet, sur une de leurs banderoles était écrit le slogan "Halte au rapt de notre patrimoine !". Selon ces manifestants, il n'y a aucune raison à transférer ce festival d'Aït-Hichem vers le chef-lieu de wilaya. Selon le porte-parole de ces manifestants, Oucherif Benmamar, "Il y anguille sous roche". Notons que du côté des manifestants, on nous a annoncé qu'une demande d'audience a été introduite auprès du ministère de la Culture et de l'Artisanat il y a de cela une semaine. Lors de la prise de parole officielle, tous les intervenants ont mis l'accent sur cette nécessité de porter la manifestation hors de l'espace géographique d'Aït-Hichem, car il y va même de l'intérêt de ce patrimoine culturel. Ould-Ali El-Hadi s'est montré d'ailleurs très prolixe dans son intervention où il a rappelé que le transfert de ce festival a été décidé par les citoyens d'Aït-Hichem. Cette première journée a été marquée par la signature d'une convention entre la Direction locale de l'enseignement, de la formation professionnelle et le commissariat du Festival, pour l'ouverture d'une section de formation au métier du tissage traditionnel au CFPA d'Azazga afin de préserver ce métier et former la relève. Quant au programme en général, les organisateurs ont concocté un programme riche et varié qui consiste en une rencontre avec les artisans, une séance d'estampillage du tapis, une journée d'étude sous le thème "le tapis d'Ath Hichem, une valeur patrimoniale et un apport pour le développement local", et un concours du meilleur tapis sont également programmés lors de ce festival qui se poursuivra jusqu'au 27 du mois. Il était une fois Nna Taos... L'âme de Nna Taous plane toujours. On ne peut parler du tapis d'Ath Hichem, sans évoquer le nom de Nna taous. Cette grande dame a consacré toute sa vie à cet art qu'elle nous a légué à l'âge de 103 ans, après son décès en 2008. Le tapis berbère d'Ath Hichem ou celui d'Ouaghzen, dont elle a créé le motif, doivent leurs existences à cette grande dame. Avant d'être la doyenne du tapis d'Ath Hichem, Nna Taous fut d'abord cette petite femme dont le seul nom évoque la sagesse et la bonne parole enseignées à des centaines de stagiaires initiées à la tapisserie des années durant.