Le secrétaire général du mouvement Enahda, Mohamed Douibi, n'a pas été tendre avec le pouvoir puisqu'il a fait un véritable réquisitoire contre ses positions jugées "négatives" par rapport notamment aux revendications de la Coordination nationale pour les libertés et la transition démocratique (CNLTD). Le secrétaire général du mouvement Enahda, Mohamed Douibi, n'a pas été tendre avec le pouvoir puisqu'il a fait un véritable réquisitoire contre ses positions jugées "négatives" par rapport notamment aux revendications de la Coordination nationale pour les libertés et la transition démocratique (CNLTD). Il en a été de même pour les partis qui soutiennent le pouvoir puisqu'ils ont eu leur lot de critiques comme cela a été surtout le cas pour le FLN qui est parti en croisade contre cette partie de l'opposition. « La CNLTD ne fait pas confiance au pouvoir » a d'emblée martelé hier Mohamed Douibi dans une allocution prononcée à l'occasion de la tenue de l'assemblée générale élective des instances de la wilaya d'Alger de son parti ajoutant que la Coordination « veut le changement ». Mohamed Douibi considère que « le projet de changement que prône la CNLTD qui vise surtout à l'ouverture du jeu politique fermé depuis l'indépendance fait face au refus du pouvoir lequel campe dans sa pratique de distribution de la rente ». C'est pourquoi, dira encore le premier responsable du mouvement Enahda qui fait partie de la CNLTD « les consultations ne servent à rien puisque le pouvoir fait toujours ce qu'il veut ». L'orateur faisait allusion au boycott par la CNLTD des consultations relatives au projet de révision constitutionnelle, une position qui a suscité l'ire du pouvoir et de ses partisans. « Nous sommes plus que jamais attaché à la plateforme de la CNLTD » dira Douibi avant d'énumérer les revendications de cette partie de l'opposition. Il citera en premier lieu la demande relative à l'élection présidentielle anticipée formulée tout récemment. Une demande rejetée dans le fond et dans la forme par les partisans du président de la République, Abdelaziz Bouteflika. « Ceux qui visent le fauteuil du président doivent attendre 2019 » a indiqué il y a quelques jours le secrétaire général du FLN, Amar Saïdani, le secrétaire général du FLN, ajoutant que « Bouteflika est un président légitime puisqu'il a été élu par le peuple ». Montant à son tour au créneau le ministre de l'Intérieur, Tayeb Belaïz, a souligné avanthier jeudi à l'APN, « que le peuple en a marre de discours ». L'opposition, à tout le moins la CNLTD comme l'a rappelé Mohamed Doubi hier, plaide aussi pour la création d'une instance indépendante de supervision des élections avant la tenue des élections présidentielles. Du point de vue de la CNLTD ces étapes doivent impérativement précéder le chantier de la révision de la Constitution. « La révision de la Constitution se fera » a tranché le président de la République sans dire quand et comment. Mais cela indique clairement que les positions des uns et des autres sont diamétralement opposées. Mohamed Douibi a répondu aussi aux récentes attaques de Amar Saïdani contre la CNLTD, dont une délégation a rencontré des représentants de l'Union européenne (UE). « Ce n'est pas la première fois que nous rencontrons l'UE » a indiqué le chef de file d'Enahda qui a tenu à rappeler, toutefois, que « la CNLTD a critiqué la position de l'UE lorsque cette dernière a considéré que l'élection présidentielle du 17 avril dernier s'était déroulée dans de bonnes conditions ». Il a alors demandé l'institution d'une commission d'enquête sur ce qu'il a appelé « les liens douteux qu'entretiennent certaines personnalités du pouvoir avec l'UE ». Il en a été de même pour les partis qui soutiennent le pouvoir puisqu'ils ont eu leur lot de critiques comme cela a été surtout le cas pour le FLN qui est parti en croisade contre cette partie de l'opposition. « La CNLTD ne fait pas confiance au pouvoir » a d'emblée martelé hier Mohamed Douibi dans une allocution prononcée à l'occasion de la tenue de l'assemblée générale élective des instances de la wilaya d'Alger de son parti ajoutant que la Coordination « veut le changement ». Mohamed Douibi considère que « le projet de changement que prône la CNLTD qui vise surtout à l'ouverture du jeu politique fermé depuis l'indépendance fait face au refus du pouvoir lequel campe dans sa pratique de distribution de la rente ». C'est pourquoi, dira encore le premier responsable du mouvement Enahda qui fait partie de la CNLTD « les consultations ne servent à rien puisque le pouvoir fait toujours ce qu'il veut ». L'orateur faisait allusion au boycott par la CNLTD des consultations relatives au projet de révision constitutionnelle, une position qui a suscité l'ire du pouvoir et de ses partisans. « Nous sommes plus que jamais attaché à la plateforme de la CNLTD » dira Douibi avant d'énumérer les revendications de cette partie de l'opposition. Il citera en premier lieu la demande relative à l'élection présidentielle anticipée formulée tout récemment. Une demande rejetée dans le fond et dans la forme par les partisans du président de la République, Abdelaziz Bouteflika. « Ceux qui visent le fauteuil du président doivent attendre 2019 » a indiqué il y a quelques jours le secrétaire général du FLN, Amar Saïdani, le secrétaire général du FLN, ajoutant que « Bouteflika est un président légitime puisqu'il a été élu par le peuple ». Montant à son tour au créneau le ministre de l'Intérieur, Tayeb Belaïz, a souligné avanthier jeudi à l'APN, « que le peuple en a marre de discours ». L'opposition, à tout le moins la CNLTD comme l'a rappelé Mohamed Doubi hier, plaide aussi pour la création d'une instance indépendante de supervision des élections avant la tenue des élections présidentielles. Du point de vue de la CNLTD ces étapes doivent impérativement précéder le chantier de la révision de la Constitution. « La révision de la Constitution se fera » a tranché le président de la République sans dire quand et comment. Mais cela indique clairement que les positions des uns et des autres sont diamétralement opposées. Mohamed Douibi a répondu aussi aux récentes attaques de Amar Saïdani contre la CNLTD, dont une délégation a rencontré des représentants de l'Union européenne (UE). « Ce n'est pas la première fois que nous rencontrons l'UE » a indiqué le chef de file d'Enahda qui a tenu à rappeler, toutefois, que « la CNLTD a critiqué la position de l'UE lorsque cette dernière a considéré que l'élection présidentielle du 17 avril dernier s'était déroulée dans de bonnes conditions ». Il a alors demandé l'institution d'une commission d'enquête sur ce qu'il a appelé « les liens douteux qu'entretiennent certaines personnalités du pouvoir avec l'UE ».