L'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) a décidé malgré la baisse des cours du pétrole de maintenir son plafond de production de pétrole à 30 millions de barils par jour, a annoncé le ministre koweïtien du Pétrole, Ali al-Omair. "Pas de changement", a déclaré le ministre à la presse, à l'issue d'une réunion de l'Opep tenue à Vienne. L'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) a décidé malgré la baisse des cours du pétrole de maintenir son plafond de production de pétrole à 30 millions de barils par jour, a annoncé le ministre koweïtien du Pétrole, Ali al-Omair. "Pas de changement", a déclaré le ministre à la presse, à l'issue d'une réunion de l'Opep tenue à Vienne. L'Opep a pris une "bonne décision", a indiqué de son côté le ministre saoudien du Pétrole, Ali al-Nouaïmi, dont le pays était opposé à une réduction de la production de l'organisation. Alors que les prix du pétrole brut ont chuté de plus de 30 % depuis juin, en raison d'une offre surabondante et d'une demande affaiblie, les pays de L'OPEP devaient trancher entre une baisse de leur plafond de production collectif, fixé depuis trois ans à 30 millions de barils par jour (près du tiers de l'offre pétrolière mondiale), ou un maintien éventuellement assorti d'un engagement à mieux respecter ce niveau. Mais les ultimes déclarations des délégations avant la rencontre avaient montré l'absence d'un consensus en faveur d'une baisse, et les prix du pétrole avaient chuté jeudi matin à de nouveaux plus bas depuis quatre ans, ce qui démontre que les investisseurs prévoyaient un maintien du plafond. Le Venezuela, qui souffre particulièrement de l'effondrement des cours, avait mené ouvertement campagne en faveur d'une réduction de l'offre de l'organisation Mais plusieurs pays du Golfe avaient rejeté cette option, estimant que le marché finirait par se stabiliser tôt ou tard. Deux jours avant la tenue de cette réunion, le ministre de l'Energie Youcef Yousfi avait déclaré à l'APS que l'Opep allait agir à Vienne, "de manière à avoir une démarche consensuelle" pouvant dégager des solutions stables face à la chute des prix du pétrole. Durant cette réunion, les pays membre de l'Opep "vont étudier l'évolution du marché, les déséquilibres qui ont provoqué cette chute des prix et se concerter sur la manière de rétablir l'équilibre du marché", avait-il souligné. Le pétrole a chuté jeudi à de nouveaux plus bas depuis 2010 après la décision de l'Opep. Le Brent a perdu plus de trois dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, chutant jusqu'à 74,36 dollars le baril, alors que le WTI a atteint 70,81 dollars le baril dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex). L'Opep a pris une "bonne décision", a indiqué de son côté le ministre saoudien du Pétrole, Ali al-Nouaïmi, dont le pays était opposé à une réduction de la production de l'organisation. Alors que les prix du pétrole brut ont chuté de plus de 30 % depuis juin, en raison d'une offre surabondante et d'une demande affaiblie, les pays de L'OPEP devaient trancher entre une baisse de leur plafond de production collectif, fixé depuis trois ans à 30 millions de barils par jour (près du tiers de l'offre pétrolière mondiale), ou un maintien éventuellement assorti d'un engagement à mieux respecter ce niveau. Mais les ultimes déclarations des délégations avant la rencontre avaient montré l'absence d'un consensus en faveur d'une baisse, et les prix du pétrole avaient chuté jeudi matin à de nouveaux plus bas depuis quatre ans, ce qui démontre que les investisseurs prévoyaient un maintien du plafond. Le Venezuela, qui souffre particulièrement de l'effondrement des cours, avait mené ouvertement campagne en faveur d'une réduction de l'offre de l'organisation Mais plusieurs pays du Golfe avaient rejeté cette option, estimant que le marché finirait par se stabiliser tôt ou tard. Deux jours avant la tenue de cette réunion, le ministre de l'Energie Youcef Yousfi avait déclaré à l'APS que l'Opep allait agir à Vienne, "de manière à avoir une démarche consensuelle" pouvant dégager des solutions stables face à la chute des prix du pétrole. Durant cette réunion, les pays membre de l'Opep "vont étudier l'évolution du marché, les déséquilibres qui ont provoqué cette chute des prix et se concerter sur la manière de rétablir l'équilibre du marché", avait-il souligné. Le pétrole a chuté jeudi à de nouveaux plus bas depuis 2010 après la décision de l'Opep. Le Brent a perdu plus de trois dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, chutant jusqu'à 74,36 dollars le baril, alors que le WTI a atteint 70,81 dollars le baril dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex).