Nous « avons décidé de maintenir notre plan d'investissement inchangé en dépit de la baisse des prix de pétrole qui ont atteint leur plus bas niveau depuis cinq ans », a déclaré le P.-dg du groupe Sonatrach, Saïd Sahnoun, à la presse en marge de la 9e édition du Sommet nord-africain du pétrole et du gaz qui a ouvert hier ses travaux à Alger. Nous « avons décidé de maintenir notre plan d'investissement inchangé en dépit de la baisse des prix de pétrole qui ont atteint leur plus bas niveau depuis cinq ans », a déclaré le P.-dg du groupe Sonatrach, Saïd Sahnoun, à la presse en marge de la 9e édition du Sommet nord-africain du pétrole et du gaz qui a ouvert hier ses travaux à Alger. Les assises qui dureront deux jours verront la participation de plus de 450 experts de la région nord-africaine provenant de différentes compagnies nationales et internationales de pétrole et de gaz ainsi que des investisseurs, des fournisseurs de services, des banques et des cabinets d'avocat spécialisés dans ce secteur. « Le groupe Sonatrach maintiendra son plan de développement quinquennal 2015-2019, qui prévoit des investissements d'un montant de 90 milliards de dollars, malgré la baisse des cours de pétrole », a-t-il précisé, soulignant qu'« il a été décidé de déployer un effort particulier pour l'élargissement de la base de réserves et à augmenter la capacité de production du groupe Sonatrach ». Il est à rappeler que ce plan prévoit principalement le développement des gisements du pétrole et du gaz, le renforcement des capacités de transport des hydrocarbures, de l'activité pétrochimique et du raffinage ainsi que la valorisation des ressources humaines nécessaires. Il sera très difficile au groupe Sonatrach de maintenir le cap visant à concrétiser son plan d'investissements à l'horizon 2019 dans un marché pétrolier qui tire encore vers le bas les prix du baril. La tendance baissière s'est accélérée ces derniers jours suite à la conjugaison de plusieurs facteurs favorisant une chute brutale du brut et qui s'inscrit dans « la durée », selon les prévisions de nombreux analystes. Première conséquence de cette dégringolade des prix du pétrole : les coûts de production qui demeurent très élevés impactent les investissements dans l'industrie pétrolière mondiale. Le Pdg de Groupe Sonatrach est à contre-courant des prévisions des analystes du marché pétrolier qui annoncent que les investissements pétroliers vont subir une forte baisse dans le cas où la tendance baissière des prix du pétrole devait se prolonger davantage. Dans ce cas, selon le cabinet d'études norvégien Rystad Energy, il est fort à parier que les compagnies pétrolières réduiraient leurs investissements dans la prospection et l'exploitation. Les Norvégiens estiment l'éventuel préjudice financier pour l'industrie pétrolière mondiale à hauteur de 150 milliards de dollars. « Tout dépendra de ce que les compagnies pétrolières décideront de faire mais si elles ne développent pas les gisements rentables à partir d'un baril de plus de 80 dollars, 150 milliards de dollars passeront à la trappe». Un scénario qui risque fort de se réaliser puisque le prix du baril de Brent est passé, vendredi, à 69 dollars soit, en baisse de près de 40 % depuis le mois de juin. Résultat d'une conjoncture entre la hausse du cours du dollar et l'annonce faite, vendredi dernier par l'Arabie saoudite de réduire le prix de son pétrole destiné à l'exportation vers l'Asie et les Etats-Unis, il s'agit là du plus bas niveau de prix atteint depuis juillet 2009. Contrairement au prix du baril qui est en chute libre, les coûts de production de pétrole restent, eux, très élevés. Une équation qui, selon le cabinet norvégien, « obligera les compagnies pétrolières, soucieuses de préserver leurs liquidités, à différer, voire à annuler, la mise en exploitation de certains gisements ». « Tous les pays producteurs de pétrole vont souffrir de cette situation », prévient encore ce bureau d'études qui sort du lot les Etats-Unis, pour qui « les coûts de production de l'huile de schiste sont de moins en moins élevés », précise-t-il. Le même cabinet norvégien dans sa note de conjoncture exclut une remontée des cours du baril dans l'immédiat. Pour la simple raison que « l'offre de pétrole est vraiment surabondante sur le marché aujourd'hui et nous pensons qu'elle le sera davantage au début de l'année prochaine», selon ses prévisions. La demande est donc amenée à fortement baisser. De quoi inquiéter l'Algérie sur ses investissements dans le domaine des hydrocarbures et ses parts de marchés qui seront difficile à maintenir face à la forte concurrence des autres pays producteurs. Il est à s'interroger sur la pertinence du Groupe Sonatrach à maintenir en l'état les projets d'investissements inscrit dans le plan quinquennal du Groupe. Les assises qui dureront deux jours verront la participation de plus de 450 experts de la région nord-africaine provenant de différentes compagnies nationales et internationales de pétrole et de gaz ainsi que des investisseurs, des fournisseurs de services, des banques et des cabinets d'avocat spécialisés dans ce secteur. « Le groupe Sonatrach maintiendra son plan de développement quinquennal 2015-2019, qui prévoit des investissements d'un montant de 90 milliards de dollars, malgré la baisse des cours de pétrole », a-t-il précisé, soulignant qu'« il a été décidé de déployer un effort particulier pour l'élargissement de la base de réserves et à augmenter la capacité de production du groupe Sonatrach ». Il est à rappeler que ce plan prévoit principalement le développement des gisements du pétrole et du gaz, le renforcement des capacités de transport des hydrocarbures, de l'activité pétrochimique et du raffinage ainsi que la valorisation des ressources humaines nécessaires. Il sera très difficile au groupe Sonatrach de maintenir le cap visant à concrétiser son plan d'investissements à l'horizon 2019 dans un marché pétrolier qui tire encore vers le bas les prix du baril. La tendance baissière s'est accélérée ces derniers jours suite à la conjugaison de plusieurs facteurs favorisant une chute brutale du brut et qui s'inscrit dans « la durée », selon les prévisions de nombreux analystes. Première conséquence de cette dégringolade des prix du pétrole : les coûts de production qui demeurent très élevés impactent les investissements dans l'industrie pétrolière mondiale. Le Pdg de Groupe Sonatrach est à contre-courant des prévisions des analystes du marché pétrolier qui annoncent que les investissements pétroliers vont subir une forte baisse dans le cas où la tendance baissière des prix du pétrole devait se prolonger davantage. Dans ce cas, selon le cabinet d'études norvégien Rystad Energy, il est fort à parier que les compagnies pétrolières réduiraient leurs investissements dans la prospection et l'exploitation. Les Norvégiens estiment l'éventuel préjudice financier pour l'industrie pétrolière mondiale à hauteur de 150 milliards de dollars. « Tout dépendra de ce que les compagnies pétrolières décideront de faire mais si elles ne développent pas les gisements rentables à partir d'un baril de plus de 80 dollars, 150 milliards de dollars passeront à la trappe». Un scénario qui risque fort de se réaliser puisque le prix du baril de Brent est passé, vendredi, à 69 dollars soit, en baisse de près de 40 % depuis le mois de juin. Résultat d'une conjoncture entre la hausse du cours du dollar et l'annonce faite, vendredi dernier par l'Arabie saoudite de réduire le prix de son pétrole destiné à l'exportation vers l'Asie et les Etats-Unis, il s'agit là du plus bas niveau de prix atteint depuis juillet 2009. Contrairement au prix du baril qui est en chute libre, les coûts de production de pétrole restent, eux, très élevés. Une équation qui, selon le cabinet norvégien, « obligera les compagnies pétrolières, soucieuses de préserver leurs liquidités, à différer, voire à annuler, la mise en exploitation de certains gisements ». « Tous les pays producteurs de pétrole vont souffrir de cette situation », prévient encore ce bureau d'études qui sort du lot les Etats-Unis, pour qui « les coûts de production de l'huile de schiste sont de moins en moins élevés », précise-t-il. Le même cabinet norvégien dans sa note de conjoncture exclut une remontée des cours du baril dans l'immédiat. Pour la simple raison que « l'offre de pétrole est vraiment surabondante sur le marché aujourd'hui et nous pensons qu'elle le sera davantage au début de l'année prochaine», selon ses prévisions. La demande est donc amenée à fortement baisser. De quoi inquiéter l'Algérie sur ses investissements dans le domaine des hydrocarbures et ses parts de marchés qui seront difficile à maintenir face à la forte concurrence des autres pays producteurs. Il est à s'interroger sur la pertinence du Groupe Sonatrach à maintenir en l'état les projets d'investissements inscrit dans le plan quinquennal du Groupe.