Après l'opposition, l'Union européenne invite les journalistes pour des considérations politiques. Elle se dit « inquiète des dangers qui menacent l'Algérie » et veut « s'assurer une transition». Après l'opposition, l'Union européenne invite les journalistes pour des considérations politiques. Elle se dit « inquiète des dangers qui menacent l'Algérie » et veut « s'assurer une transition». Revoilà encore un thème sur lequel se focalisent les parlementaires et hommes politiques de l'UE en remettant en cause « la stabilité autoritaire » de l'Etat algérien et qualifiant ainsi la situation de « non-visibilité » des réformes politiques engagées par Alger depuis 2011. L'UE tente de faire un procès politique à travers des canaux informels pour ne pas brusquer les officiels algériens. Le questionnement des Européens va dans le sens d'un paternalisme dicté qui doute et met la suspicion sur ce que font les autorités algériennes, des engagements qu'ils ont pris depuis la dernière élection présidentielle. « L'Algérie doit trouver son propre chemin pour la transition démocratique. Elle doit faire des efforts pour transformer sa classe politique », soutient le vice-président de la délégation pour les relations avec les pays du Maghreb, Maura Barandiara. Un autre parlementaire a pointé le doigt le système politique algérien « qui est en déphasage avec son temps », souligne-t-il. Les parlementaires de Bruxelles ont même qualifié le système « d'archaïque », sans tenir compte de son évolution mais aussi des blocages structurels. Un autre parlementaire ne se gêne pas pour une critique acerbe contre la règle des 51/49. « Cette règle, à l'OMC, ne passe pas, c'est un énorme problème, c'est la principale cause de crispation entre l'UE et l'Algérie ». A l'évidence ce changement brutal et inattendu de la partie européenne ne permet pas de consolider les liens politiques et le fameux Accord d'association qui lie les deux parties se trouve donc remis en cause. L'Union européenne s'est autorisée à entrer dans le carré souverain d'un Etat en tentant de ressusciter la question du fichier électoral. Selon le même parlementaire « le problème se pose au niveau du fichier électoral qui doit être accessible à tous les partis politiques, le fichier est une base de crédibilité et de légitimité des élections ». Pourquoi cette déclaration maintenant alors que la mission européenne, dans le cadre des élections précédentes, disait tout le contraire. Mieux les responsables politiques algériens n'ont pas émis de réserves sur le compte-rendu des Européens mais ont estimé qu'il était « exagéré » par rapport au contexte de l'époque (NDLR 2012). Des tirs croisés face auxquels les médias algériens étaient les témoins d'un véritable lynchage qui risque de refroidir les rapports entre l'Algérie et l'UE. Cette récidive est interprétée comme une tentative de décrédibiliser, non pas un régime, mais tout un Etat, sachant que les partis politiques sauf ceux de l'opposition ont réagi virulemment il y a quelques jours à cette diatribe. Mais du reste, les observateurs attendent une réaction des officiels algériens pour remettre les pendules à l'heure. L'Union européenne doit respecter l'Accord d'association qui la lie à son voisin algérien d'autant que le volet politique occupe une bonne proportion dans ce cadre. Revoilà encore un thème sur lequel se focalisent les parlementaires et hommes politiques de l'UE en remettant en cause « la stabilité autoritaire » de l'Etat algérien et qualifiant ainsi la situation de « non-visibilité » des réformes politiques engagées par Alger depuis 2011. L'UE tente de faire un procès politique à travers des canaux informels pour ne pas brusquer les officiels algériens. Le questionnement des Européens va dans le sens d'un paternalisme dicté qui doute et met la suspicion sur ce que font les autorités algériennes, des engagements qu'ils ont pris depuis la dernière élection présidentielle. « L'Algérie doit trouver son propre chemin pour la transition démocratique. Elle doit faire des efforts pour transformer sa classe politique », soutient le vice-président de la délégation pour les relations avec les pays du Maghreb, Maura Barandiara. Un autre parlementaire a pointé le doigt le système politique algérien « qui est en déphasage avec son temps », souligne-t-il. Les parlementaires de Bruxelles ont même qualifié le système « d'archaïque », sans tenir compte de son évolution mais aussi des blocages structurels. Un autre parlementaire ne se gêne pas pour une critique acerbe contre la règle des 51/49. « Cette règle, à l'OMC, ne passe pas, c'est un énorme problème, c'est la principale cause de crispation entre l'UE et l'Algérie ». A l'évidence ce changement brutal et inattendu de la partie européenne ne permet pas de consolider les liens politiques et le fameux Accord d'association qui lie les deux parties se trouve donc remis en cause. L'Union européenne s'est autorisée à entrer dans le carré souverain d'un Etat en tentant de ressusciter la question du fichier électoral. Selon le même parlementaire « le problème se pose au niveau du fichier électoral qui doit être accessible à tous les partis politiques, le fichier est une base de crédibilité et de légitimité des élections ». Pourquoi cette déclaration maintenant alors que la mission européenne, dans le cadre des élections précédentes, disait tout le contraire. Mieux les responsables politiques algériens n'ont pas émis de réserves sur le compte-rendu des Européens mais ont estimé qu'il était « exagéré » par rapport au contexte de l'époque (NDLR 2012). Des tirs croisés face auxquels les médias algériens étaient les témoins d'un véritable lynchage qui risque de refroidir les rapports entre l'Algérie et l'UE. Cette récidive est interprétée comme une tentative de décrédibiliser, non pas un régime, mais tout un Etat, sachant que les partis politiques sauf ceux de l'opposition ont réagi virulemment il y a quelques jours à cette diatribe. Mais du reste, les observateurs attendent une réaction des officiels algériens pour remettre les pendules à l'heure. L'Union européenne doit respecter l'Accord d'association qui la lie à son voisin algérien d'autant que le volet politique occupe une bonne proportion dans ce cadre.