Les manifestants n'ont toutefois pas pu accéder à l'intérieur de la grande cour encore moins, par conséquent, à l'intérieur du siège de la centrale syndicale. Et pour cause le grand portail était fermé. Les manifestants n'ont toutefois pas pu accéder à l'intérieur de la grande cour encore moins, par conséquent, à l'intérieur du siège de la centrale syndicale. Et pour cause le grand portail était fermé. Les détracteurs de l'actuelle direction de l'UGTA sont mécontents. Ils l'ont d'ailleurs vivement exprimé hier lors d'un rassemblement organisé devant la Maison du peuple, siège de la centrale syndicale. Quelques dizaines de syndicalistes ont répondu présents à l'appel lancé par deux groupes de contestataires. Il s'agit en effet d'un groupe composé exclusivement des membres de la commission exécutive nationale (CEN) et d'un deuxième groupe dénommé le comité national de sauvegarde et de réappropriation de l'UGTA. Les manifestants n'ont toutefois pas pu accéder à l'intérieur de la grande cour encore moins, par conséquent, à l'intérieur du siège de la centrale syndicale. Et pour cause le grand portail était fermé. « C'est Sidi Said qui a ordonné la fermeture du portail pour nous empêcher d'accéder au siège du syndicat » nous a indiqué un syndicaliste ajoutant « qu'il a même accordé un congé spécial aux travailleurs, à croire que le syndicat est devenu une propriété privée ». Selon Ahmed Badaoui, le porte- parole du comité de sauvegarde de l'UGTA, « Sidi Said a aussi ordonné aux membres du secrétariat national de ne pas venir à leurs bureaux ». Les membres frondeurs de la CEN, apparemment beaucoup plus nombreux que les manifestants du deuxième groupe, ont rendu public un communiqué dans lequel il dénonce la gestion du syndicat par la « clique » de Sidi Said. Dans ce communiqué ils ont demandé « le retour à la légalité à travers la réhabilitation de la CEN ». Ils ont aussi estimé que les préparatifs du 12e congrès, qui se tiendra, pour rappel, les 4, 5 et 6 janvier prochains, sont loin d'être « légaux », car tout ce qui a été fait est « est nul et non avenu ». En somme toute la procédure relative à la préparation de ce rendez-vous est jugée non conforme à la réglementation et aux statuts de la centrale syndicale. « Sidi Said a marginalisé la CEN, qui est la plus haute instance du syndicat entre deux congrès » nous dira Ali Merabet, membre de cette structure et membre aussi du bureau politique du FLN. Il faut dire que cette instance a été quasi absente durant plus de six ans. En effet, depuis la tenue du 11e congrès au printemps de l'année 2008, la CEN n'a tenu qu'une seule session et c'était à l'occasion de l'élection des membres du secrétariat national. Or les statuts de l'UGTA sont on ne peut plus clairs à ce sujet. La CEN, selon ces statuts, doit tenir deux sessions chaque année. Le secrétaire général de l'UGTA, Abdelmadjid Sidi Said, ne s'est jamais expliqué sur cette flagrante entorse aux dispositions réglementaires de l'UGTA. De son côté, le comité national de sauvegarde et de réappropriation de l'UGTA, qui dit ne pas partager l'ensemble des préoccupations des membres contestataires de la CEN, demande, selon Ahmed Badaoui, « le départ de l'actuelle direction, le report du congrès ainsi que la désignation d'une commission nationale pour la refondation de l'UGTA ». Car pour Ahmed Badaoui, « l'UGTA et entre les mains de rentiers ». Les détracteurs de l'actuelle direction de l'UGTA sont mécontents. Ils l'ont d'ailleurs vivement exprimé hier lors d'un rassemblement organisé devant la Maison du peuple, siège de la centrale syndicale. Quelques dizaines de syndicalistes ont répondu présents à l'appel lancé par deux groupes de contestataires. Il s'agit en effet d'un groupe composé exclusivement des membres de la commission exécutive nationale (CEN) et d'un deuxième groupe dénommé le comité national de sauvegarde et de réappropriation de l'UGTA. Les manifestants n'ont toutefois pas pu accéder à l'intérieur de la grande cour encore moins, par conséquent, à l'intérieur du siège de la centrale syndicale. Et pour cause le grand portail était fermé. « C'est Sidi Said qui a ordonné la fermeture du portail pour nous empêcher d'accéder au siège du syndicat » nous a indiqué un syndicaliste ajoutant « qu'il a même accordé un congé spécial aux travailleurs, à croire que le syndicat est devenu une propriété privée ». Selon Ahmed Badaoui, le porte- parole du comité de sauvegarde de l'UGTA, « Sidi Said a aussi ordonné aux membres du secrétariat national de ne pas venir à leurs bureaux ». Les membres frondeurs de la CEN, apparemment beaucoup plus nombreux que les manifestants du deuxième groupe, ont rendu public un communiqué dans lequel il dénonce la gestion du syndicat par la « clique » de Sidi Said. Dans ce communiqué ils ont demandé « le retour à la légalité à travers la réhabilitation de la CEN ». Ils ont aussi estimé que les préparatifs du 12e congrès, qui se tiendra, pour rappel, les 4, 5 et 6 janvier prochains, sont loin d'être « légaux », car tout ce qui a été fait est « est nul et non avenu ». En somme toute la procédure relative à la préparation de ce rendez-vous est jugée non conforme à la réglementation et aux statuts de la centrale syndicale. « Sidi Said a marginalisé la CEN, qui est la plus haute instance du syndicat entre deux congrès » nous dira Ali Merabet, membre de cette structure et membre aussi du bureau politique du FLN. Il faut dire que cette instance a été quasi absente durant plus de six ans. En effet, depuis la tenue du 11e congrès au printemps de l'année 2008, la CEN n'a tenu qu'une seule session et c'était à l'occasion de l'élection des membres du secrétariat national. Or les statuts de l'UGTA sont on ne peut plus clairs à ce sujet. La CEN, selon ces statuts, doit tenir deux sessions chaque année. Le secrétaire général de l'UGTA, Abdelmadjid Sidi Said, ne s'est jamais expliqué sur cette flagrante entorse aux dispositions réglementaires de l'UGTA. De son côté, le comité national de sauvegarde et de réappropriation de l'UGTA, qui dit ne pas partager l'ensemble des préoccupations des membres contestataires de la CEN, demande, selon Ahmed Badaoui, « le départ de l'actuelle direction, le report du congrès ainsi que la désignation d'une commission nationale pour la refondation de l'UGTA ». Car pour Ahmed Badaoui, « l'UGTA et entre les mains de rentiers ».